♦ you must l(ea)ive your life.


Prologue

Les filles de Cork ont le diable au corps


« Je m'appelle Daisy Bloomsy.
Je viens de fêter mon dix neuvième printemps et je suis celle que l'on nomme la sorcière de Cork ou tout simplement l'empoisonneuse.
Cette pensine referme tout ce que j'ai été, tout ce que je suis et probablement ce que je serais.
Est ce que vous oserez vous plongez au plus profond de mon passé?
Vous pourriez y rencontrer des fantômes qui ne vous laisseraient pas ressortir indemne.
Bon voyage. »

Chapitre 1

Il était une fois, tout commence comme ça.


Souvenir de mars 1990 appartenant à ma mère

Avant, je trouvais que toutes les autres filles de mon âge étaient ridicule à parler ainsi d'amour et de coup de foudre. J'étais persuadée que ce genre de choses n'était que fabulation et qu'il n'existait pas si ce n'est dans les contes de fée où toutes les princesses finissent par trouver toutes leurs princes charmants. Ce n'était que des foutaises que l'on racontait aux enfants. Je me suis même souvent demandé pourquoi on foutait ce genre de chose dans la tête des enfants dés leur plus jeune âge, sans doute pour les rendre naïf et crédule.

Mais je suis devenue comme elle, comme celle que j'avais toujours méprisé. Un coup de foudre, un coup d'amour, un coup de je t'aime. Il est arrivé dans ma vie alors que je n'attendais rien. Il était Irlandais et venait en Turquie pour les vacances d'été. Keylan. Ce furent deux mois magnifiques et inoubliables. Il n'y avait que lui et moi, le monde pouvait bien arrêter de tourner que cela ne changerait rien à ce que nous étions en train de vivre. Son amour me donnait des ailes et me consumait toute entière. Mon cœur s'emballait à chaque fois que nos regards se croisaient. J'aimais tout de lui, son regard, son allure, son parfum, sa façon d'être. Jamais au grand jamais je n'avais ressentis pareil sensation.

J'ai appris ce qu'était l'amour. L'amour, la plus belle chose que l'on puisse connaître mais aussi la plus dangereuse. Lorsque l'on offre son cœur à une personne, on lui donne l'opportunité de nous détruire à n'importe quel instant. C'est ce qu'il a fait. je ne suis pas certaine qu'il l'ait réellement voulu mais il l'a fait malgré lui. Après deux mois de magie, il est repartit là bas, où une famille l'y attendait déjà. Une famille. Il m'avait avoué que sa famille lui avait arrangé un mariage et qu'il avait épousé cette sorcière contre son gré. Ils avaient déjà un petit garçon et elle attendait des jumelles... Elle était enceinte de lui, comme moi.

Je ne pouvais m'empêcher de penser à lui. Comment aurais-je pu alors que je portais notre enfant !? Ma main se glissa doucement sur mon ventre rond, une impulsion de mon pied contre le sol et je recommençais à me bercer doucement sur le rocking-chair. J'étais dans la chambre d'enfant. Une chambre rose. Ça allait être une petite fille. J'avais écris à Keylan lorsque ma famille m'avait jeter dehors de chez moi et il m'avait immédiatement f.ait parvenir un chèque avec la promesse de revenir chaque été. Ce n'était pas grande chose mais c'était tout de même ça. Je voulais que ma fille connaisse son père, même si ce n'était que pour une courte durée. Puis j'avoue, qu'égoïstement, je voulais le revoir et profiter de lui. Je ne pouvais me résigner à le perdre même si cela voulait dire que je devrais le partager



Chapitre 2

Une belle mère et des demi sœurs, qui as dit que je ne vivais pas dans un conte de fée !?


Souvenir du 01 avril 1997 appartenant à ma petite personne

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, j'ai six ans. Maman avait promis que ce serait un jour merveilleux et inoubliable, qu'il y aurait plein de ballon, de rire et de copain dans la maison. Elle avait aussi promis que je recevrais une lettre de papa et que même si je ne pouvais pas de voir, il serait près de moi, dans mon cœur.

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, j'ai six ans. Maman s'est trompé sur tout, si ce n'est que cette journée serait inoubliable. Il y a certes beaucoup de bruit mais c'est loin d'être es rires de mes camarades qui auraient du être présent pour fêter l'événement, ce sont les cris de celle que mon papa appelle « chérie » et les bruits d'objets se brisant contre le sol. Je suis installée sur un lit dans une chambre de princesse. Il y a du rose partout, trop de rose, je crois que je n'aime plus du tout le rose. Puis, il y a ses deux petites filles qui me regardent bizarrement. Elles parlent mais je ne parvient pas à entendre ce qu'elles sont en train de dire. Je crois que je ne les aimes pas beaucoup non plus.

J'aimerais beaucoup que ma maman vienne me chercher pour qu'on retourne à la maison. J'ai du faire quelques choses de mal parce que cela fait quelques jours que je ne l'ai pas vue, elle doit être fâchée sur moi. Je demanderais bien à mon Papa mais il a l'air triste depuis que je suis arrivée chez lui, je crois que je l'ai même vu pleurer. Moi aussi je pleurerais si on me criait toujours dessus comme la madame est en train de le faire.

Les deux filles sont toujours là. Elles me fixent avec leurs regards d'émeraude et je commence sérieusement à me demander si je n'ai pas fait quelques choses de mal. Peut-être qu'il me reste une moustache de lait fraise autour de la bouche, à moins que ce soit le morceau de chocolat que j'ai mangé avant de prendre le portoloin. Pour être certaine je vient frotter mon visage à l'aide de ma manche. Elles ne s'arrêtent pas pour autant de me regarder.

Soudain les cris cessent. J'entends des bruits de pas dans les escaliers et mon papa apparaît bientôt avec la Madame qui a enfin arrêter de hurler. Mon papa à toujours son regard triste mais il me fait un sourire. Son sourire à quelques choses de rassurant. Je lui souris à mon tour mais son regard se pose sur l'une des petites filles. Elles se sont toutes les deux levées pour aller près de mon papa qui s'abaisse pour être à l'heure autour. Pour la première fois, j'entends distinctement ce qu'elles disent... Je crois que j'aurais préféré ne pas les entendre. Papa. C'est comme ça qu'elles ont appelé mon papa. Elles racontent n'importe quoi, c'est mon papa à moi et à personne d'autre.

J'ai du mal à comprendre. Je sens les larmes envahir mes yeux et rouler sur ma joue. Je ne voulais pas pleurer mais je n'arrive pas à m'en empêcher. Je n'aime pas cette endroit. Je n'aime pas cette Madame et encore moins ces petites filles. Papa n'est pas le même que d'habitude et maman... Maman elle me manque. J'aimerais bien savoir quand est ce qu'elle reviendra du Paradis. Mon Papa m'a expliqué qu'elle était partie là bas mais il ne m'a pas dit quand elle reviendrait. Bientôt j'espère, je ne veux pas rester ici. Il pleut... Chez moi, il ne pleut jamais. Même le rose de ma chambre me manque, il est beaucoup plus beau que le rose de cette chambre.

Chapitre 3

Joyeux non-anniversaire Daisy


Souvenir du 01 avril 2004 appartenant encore à ma petite personne

Six ans. Voilà six ans que ma mère est morte. Voilà six ans que j'ai quitté la Turquie pour venir vivre en Irlande. J'étais jeune et pourtant, j'étais déjà certaine que je détesterais cet endroit. Je n'avais même pas l'intention d'essayer de m'y faire, je n'en avais pas l'envie. Ce n'est très certainement pas le comportement de ma belle mère qui m'aidait. A ses yeux, j'étais une ombre au tableau de la famille parfaite, je prouvais à tout le monde que ce mariage n'avait rien de beau et de merveilleux. Mes demi sœurs étaient un peu plus vieille que moi et se rangeait à l'avis de leur mère. Je n'avais aucune aptitude pour la magie mais je me suis promis de mettre au point une potion pour l'éliminer de ma vie dés que j'en aurais l'occasion.

Mais heureusement, il y avait mon père, mon père et Aaron. Aaron était mon demi frère, de deux ans mon ainé. Enfin... On ne peut pas dire qu'il était réellement mon demi frère, c'était le fils de ma belle mère mais pas celui de mon père donc nous n'avions aucun lien de sang. Mon père l'avait adopté lorsqu'il avait épousé sa mère. Leur mariage avait été programmé pour caché la grossesse de cette dernière. Mon père avait toujours prétendu qu'il était son fils mais moi, je connaissais la vérité. Quoi qu'il en soit, Aaron n'était pas là lorsque je suis arrivée, il était en vadrouille, comme d'habitude. Moi, je ne pouvais pas dans cette maison et encore moins dans cette chambre (elle m'avait à tout jamais dégouté du rose et de ses autres choses à fanfreluche). Plus le temps passait et moins on se séparait. Jamais l'un sans l'autre. Je crois que ça a toujours agacé ma belle mère que nous nous entendions aussi bien. Mais ni lui ni moi ne nous en occupions, cela n'avait pas d'importance. Nous avions une relation... Particulière.

Malheureusement, il avait finit par recevoir sa lettre pour Poudlard et je ne le voyais plus que pendant les vacances de Noël et celle d'été. Pas aussi souvent que je l'aurais voulu mais peu importe, nous rattrapions le temps perdu lorsque l'on se voyait. Autrefois, il venait se glisser dans mon lit. Nous n'étions que des enfants. Mais petit à petit, notre relation était devenue moins innocente. Je ne pouvais m'expliquer cette attirance que je ressentais pour lui mais elle était là, bien présente. Je n'appellerais pas cela de l'amour, j'avais appris des erreurs de ma mère et je me refusais à ce genre de choses ridicules.

Ce matin, lorsque j'avais ouvert les yeux, j'avais espéré voir sa jolie petite frimousse tout près de moi. Nous nous serions enlacé avant qu'il ne quitte ma chambre sur la pointe des pieds pour rejoindre la sienne. Personne ne s'en serait rendu compte, comme d'habitude. Mais il n'étais pas là, il était à Poudlard, bien trop loin de moi. Un soupire s'extirpa de mes lèvres alors que je rabattais la couverture par dessus ma tête. Je n'étais pas certaine de vouloir me levé. Je n'avais aucune envie de me retrouver en fasse des sœurs sourires et de leur mère. Elles se cachaient sous les apparences et les faux semblant, elles étaient tout ce que je détestais et ce que je méprisais.

Mon anniversaire. Hm... Je détestais ce jour qui me rappelais celui où j'étais arrivé dans cette petite maison du conté de Cork. Et Aaron? Il était un petit plus, si cela n'avait pas été lui, il y en aurait eu un autre. C'est aussi simple que cela.

Chapitre 4

Witch, libère les forces de l'univers Hm


Souvenir de l'été 2005 appartenant encore et toujours à ma petite personne

Ses lèvres se posèrent contre les miennes, délicate et chaude, elles avaient le goût d'un alcool doux aux saveurs caramélisées. Je sentis ses doigts parcourir mon dos pour venir se plongé dans mes cheveux, prolongeant le baisé avec une ardeur que je ne lui connaissais pas. J'emprisonnais son visage entre mes mains et m'éloignais légèrement de lui. Mon regard d'azur s'ancra dans les profondeurs du sien. Mes doigts parcouraient les courbes de son visage, sa peau était chaude sous les rayons du soleil estival. Mes lèvres se pinçaient délicatement l'une contre l'autre alors que je venais lui voler un rapide baisé.

Nous étions au dessus de la colline, là où le monde n'appartenait qu'à nous. C'était notre endroit, là, sous ce chêne qui soutenait une balançoire. J'étais installée sur celle-ci, lui me faisait face. Nous nous étions retrouvé au début de l'été, le plus naturellement du monde. Je ne savais pas ce qu'il avait vécu à Poudlard et il n'en savait pas plus sur moi. Les autres garçons? Cela ne le regardait pas. Je faisais ce que bon me semblait, ce n'est pas comme si nous appartenions l'un à l'autre. Je ne l'empêchais pas de faire de même de son côté mais cela, Aaron s'y refusait. Quant à la cigarette, l'alcool et la drogue? Il savait déjà puisque c'est lui même qui m'avait initié à ce genre de petit plaisir.

Nous étions tout les deux fatigués, les poches bleuâtres qui soulignaient nos yeux en étaient la preuve. Nous avions quitté la maison au beau milieu de la nuit pour rejoindre le village le plus proche pour y trouver un pub où j'avais l'habitude d'aller pendant l'année. Évidement, mon père n'était pas au courant, il ne l'aurait jamais accepté. J'avais surpris une lueur assassine dans le regard d'Aaron lorsque je m'étais approché d'un groupe de garçon. Je jouais avec le feu, je le poussais dans ses retranchements pour mieux le retrouver. Lui avait déjà tenter ce genre de chose mais mon manque de réaction l'agaçait au plus au point et il avait mis fin à ce genre de pratique. J'aimais avoir cette emprise sur lui sans qu'il ne parvienne à en avoir sur moi.

Je sentis ses bras se refermer sur mon corps, m'enfermant dans son étreinte. Son visage vint se blottir dans le creux de mon cou, son souffle chaud caressant ma nuque. Je le laissais faire, un sourire s'emparant de mes lèvres fines et rosées. Soudain, des battements d'ailes brisèrent cle silence qui s'était installé entre nous. Je les entendais se rapprocher, lentement mais surement. Je le repoussais doucement alors que mon regard partais déjà en quête de la provenance de ce bruit. Je n'eut pas de grande difficulté à le trouver puisque la créature s'approchait rapidement de nous pour venir déposer une lettre à mes pieds.


Daisy Bloomsy
Sur la balançoire du gros chêne
Contrée de Cork
Irlande


Aaron se pencha pour prendre délicatement la lettre et me la tendre. Son sourire satisfait semblait illuminé son visage. Il savait. Je savais. Nous savions tout les deux que c'était l'invitation que Poudlard m'envoyait pour rejoindre leur rang. Ce qu'Aaron ignorait, c'est qu'entre nous plus rien ne serait comme avant. Il croyait très certainement que notre petit jeu durerait encore et encore, inlassablement. Mais je le refusais. J'aimais notre histoire et ce que nous vivions, mais cela était réservé à notre contrée, notre colline, ici. Poudlard était une toute autre histoire.

Au loin, je ne pu m'empêcher de voir la chouette qui m'avait apporter ma lettre rejoindre deux autres oiseaux. Les jumelles avaient sans doute reçu leur lettre, malheureusement pour moi. Je ne serais sans doute jamais tranquille...

Chapitre 5

I'm a B*tch... Oups Witch


Souvenir de 01 Septembre 2010 appartenant à mon meilleur ami.

Nous étions tous à bord du Poudlard Express. J'entamais ma cinquième année à Poudlard. Si j'avais imaginé que je deviendrais telle que je le suis. Les choses avaient changés, il n'y avait plus de retour en arrière possible.

Mon père et ma belle mère avait découvert le lien étrange qui nous unissait, Aaron et moi. Résultat des courses!? Lui et moi étions tout les deux fiancés à des sangs pures. Aaron avait cru que je refuserais catégoriquement cette situation, mais encore une fois il se trompait à mon sujet. Il ne savait pas réellement qui j'étais. Mon chère et tendre fiancé avait un physique des plus avantageux et était plus que riche. Que demander de plus? Ooooh. Il n'était qu'un jouet de plus pour ma petite personne. Je ne lui demandait pas de lui être fidèle car il était certain que je ne le serais pas. J'étais une joueuse et je me lassais trop rapidement des garçons que je fréquentais. Je changeais de garçons comme je changeais de toilettes, comme cela, au grès de mes humeurs.

J'étais installée dans l'un des wagons en bien charmante compagnie. Les jambes par dessus celle d'un jeune homme de ma maison, je me prélassais dans ses bras. Du coin de l'œil, j'admirais la réaction de mon fiancé et de mon demi frère. Leur réaction m'amusait intérieurement. Plus leur mâchoire se crispait, plus je m'approchait du pauvre garçon qui n'avait rien demandé à personne, plus leurs poings se serraient, plus je me montrais tendre et attentionné. Je jouais avec le feu, tentant le diable en les poussant dans le retranchement. Je testais leur attachement envers moi pour mieux les envoyer sur les roses. J'adorais être au centre de l'attention, de leur attention. J'alimentais leur jalousie et les narguais pour mieux nourrir leur désir.

Tient, tient, une tête que je ne connaissais pas venais de passer devant le wagon que j'occupais. Une vision divine et bien agréable aux yeux. Voilà que cet Apollon était ma nouvelle cible. Je savais déjà qu'il m'obsèderait jusqu'à ce que je l'obtienne. Cela en avait toujours ainsi, j'aime l'intouchable et ce que je ne peux avoir.

La main de mon compagnon de jeu se glissait sur ma cuisse. Ma main vint dégager la sienne alors que je le repoussais sans aucun ménagement. Je me relevais sous le regard perplexe de celui que j'abandonnai. Ma jupe plissée au couleur de ma maison retombait sur mes cuisses, se balançant gracieusement au rythme de mes pas. Les talons claquaient sur le sol du Poudlard Express alors que je suivais la silhouette de mon future jouet. Un sourire ornait mes lèvres fines et rosées. Je le voulais et je l'aurais. Il ne pouvait pas en être autrement.

Chapitre 6

La suite, je suis en train de l'écrire


« Je m'appelle Daisy Bloomsy.
Je viens de fêter mon dix neuvième printemps et je suis celle que l'on nomme la sorcière de Cork ou tout simplement l'empoisonneuse.
Vous avez voyagez dans mes souvenirs et ceux de mes proches.
Vous croyez me connaître? Arrêtez d'y croire, vous vous trompez.
Méfiez vous des apparences, elles sont souvent faussés.
Je suis en cinquième année à Poudlard.
Aimez moi ou détestez moi, je m'en fiche tant que vous parlez de moi.
Vous voulez savoir? Je serais la meilleure empoisonneuse de tout les temps !!!
Retenez mon nom, ce n'est pas la dernière fois que vous entendrez parler de moi...»

Désolé du double post mais je crois que j'ai terminé ^^