Duncan A. McGrégor duncky. yeah bébé. (h) Messages : 36
Date d'inscription : 27/03/2010
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WIZARD
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 |  Sujet: Il vient un âge où le bonheur semble se retirer de la vie, comme ces lacs qu'un été trop long rétrécit entre leurs rives. Dim 11 Avr - 11:39 | |
| L'immense étendue que forme le ciel au dessus de ma tête a des teintes violacées, bleu nuit et pourpres à certain endroit... Quelle heure est-il? Il doit être 18h? Peut-être plus, pas moins c'est sur. J'ai quitté la grande salle comme j'y suis entré, tel une ombre, invisible à l'œil nu mais qui est portant là. Le temps de mordre dans une brioche et boire une gorgée de jus de citrouille et déjà j'ai disparu. Je n'ai pas faim ce soir, comme souvent dernièrement, comme si les fonctions biologiques de mon corps semblait s'engourdirent tout comme mon coeur et ma tête. J'ai les yeux rivés sur l'étendue plane, presque de glace, qui me renvoi l'exacte reflet du ciel, peut-être un peu plus sombre...
Rien ne bouge, pas un seul mouvement ne vient perturber la surface de marbre, comme si rien ne pouvait troublé cet instant de la journée. On m'a souvent répété qu'un Kraken et peut-être deux ou trois sirènes hantaient l'immense aquarium, mais si c'est le cas , ils doivent eux-aussi être passé à table et ne viendront en rien perturbé ce moment de paix presque unique dans le château de Poudlard. Le vent souffle sur mes cheveux dont la teinte oscille entre le brun et le châtain, et d'un geste réflexe je les renvoient en arrière mon regard toujours plongé sur le liquide opaque.
Combien de temps restais-je ainsi figé à observer le lac? Je n'en ai absolument aucune idée si ce n'est que lorsque que je prends conscience et sort de ma torpeur éveillé. Le bassin ne ressemble plus qu'à une étendue parfaitement noir et opaque, presque effrayante. Le ciel lui c'est couvert entre temps, et les nuages s'amouscellent les uns aux autres cachant petit à petit les reflets de la lune qui a eut le temps de se lever, et voilent les étoiles qui brillaient inconsciemment. Je dois avoir dépasser le couvre-feu, j'en ai bien conscience, mais j'en ai tout simplement rien à faire. Comme d'habitude, le monde extérieur m'importe pas ou peut.
Alors que je fixe toujours l'eau, je me sens gagné par l'irrésistible envie de goûté cette eau. Comment est-elle? Commêtrais-je le sacrilège de brisé le calme dont le lac à fait preuve jusqu'à maintenant... C'est à cet instant qu'une goutte vient perturbé le calme de l'eau en venant s'écraser avec force créant une infinité de cercles plus grand les uns que les autres qui se dessinent à l'infini. Bientôt une autre goutte d'eau vient s'écraser cette fois sur ma tête... Je me rends alors compte qu'il va bientôt se mettre à pleuvoir mais je ne bouge pas... Ou si... Je m'approche de l'eau... Lentement mais surement. J'ôte mes chaussures hors de prix, accompagnée de mes chaussettes, je remonte de quelques centimètres le bas de mon pantalon.
Enfin mes pieds pénètrent l'eau du lac qui est... glaciale... Je sens un frisson parcourir toute mon être, la sensation est à la fois douloureuse et plaisante. Je choisis ensuite de fermer les yeux et les gouttes commencent à s'écraser par dizaine, sur moi, mon visage, le lac, et je ne bouge pas. Avant que je ne m'en rende compte mes larmes se joignent à la pluie maintenant torrentielle. |
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