requiem excidium
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 I don't Bite...Usually

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Artemis S. Jones
Artemis S. Jones
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Date d'inscription : 10/04/2010
Pseudo : Azariel
Crédit : Azariel
Musique : Miike Snow | Silvia

WIZARD
âge: 19 y.o
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I don't Bite...Usually Vide
MessageSujet: I don't Bite...Usually   I don't Bite...Usually EmptyLun 12 Avr - 19:18

Les heures défilaient lentement. Allongée dans son lit, la couverture jusqu'au menton, Artemis fixait les tentures bleus et argent de son lit. Les mains derrière la tête, elle observait l'obscurité se dissiper doucement, tandis que les autres filles de son dortoir dormiraient encore profondément, et cela pendant quelque heures. La jeune serdaigle se tourna sur le coté, espérant en vain que cette position l'aiderait peut être a trouver enfin le sommeil. Soupirant, elle se remit sur le dos, et sortis de son t-shirt qu'elle mettait pour dormir, le petit pendentif en argent que lui avait offert son cousin pour son anniversaire, il y a de cela quelques années. Elle le regarda, le tournant doucement entre ses longs doigts blancs, pour l'observer sous toutes les coutures. Elle se souvenait encore de la mine enjouée de Louis lorsqu'il le lui avait offert, comme il avait changé... Et elle ne pouvait pas l'en blâmer, mais comme elle aurait aimé le retrouver, lui et son sourire franc, son regard espiègle lorsqu'il la taquinait, ou encore son légère sourire lorsqu'ils étaient allongés tous deux, a se regarder dans les yeux. Fermant les yeux, envahie par tous ces souvenirs, elle referma ses doigts autour du petit médaillon en argent qui contenait une photo d'eux. Et malgré ce qui c'était passé, jamais elle ne l'enlevait, et elle aurait pu crever de culpabilité avant de l'ôter. Que faisait-il ? Avait-il du mal a trouver le sommeil comme elle ? Ou bien dormait il du sommeil lourd du nourrisson ? Elle n'en pouvait plus de toutes ses questions, rejetant la couverture, elle décida de se lever avant de finir totalement folle. Si elle ne l'était pas déjà. Remettant son pendentif a l'abri, elle se leva doucement, ne voulant éveiller personne. Elle ne le faisait pas par compassion pour ses camarades de chambres, non, elle voulait tout simplement éviter leur regard curieux et leurs questions, leur sommeil, elle s'en foutait pas mal ! Restant assise un moment sur le bord de son lit, les jambes dans le vide, elle se demandait où elle pourrait bien aller a cinq heures du matin. Le regard dans le vide, elle hésita un moment a se remettre au lit, et attendre que les autres se réveillent pour se lever en même temps qu'elles, ni vue ni connue, mais finit par prendre la décision de se lever, n'en pouvant plus. Si elle pensait encore une fois a Louis, elle perdrait définitivement la raison. Elle se leva doucement, et ramassa ses affaires de toilettes et ses vêtement, ne prenant pas même la peine de se vêtir plus que cela pour se rendre aux douches. Pourquoi prendrait-elle cette peine ? Tout le monde, a part elle même, devait dormir a cette heure là, il y avait donc peu de chances qu'elle tombe sur quelqu'un. Et même si cela devait arriver, elle se foutait pas mal de ce que cette personne pouvait bien penser de sa tenue. Elle se dirigea d'un pas assuré vers l'endroit approprié pour faire sa toilette.

Arrivée au douche, elle se déshabilla rapidement, avant de s'engouffrer dans une douche. Elle laissa l'eau couler longuement, restant collée contre le carrelage froid, pour ne pas avoir d'eau froide sur elle, et s'assurer que l'eau chauffait bien. Comprenez bien, qu'il n'y a rien de pire, après une nuit blanche, qu'une douche froide...Cela rend l'humeur tout bonnement détestable. Et déjà qu'Artemis n'était pas d'humeur fringante...Se plaçant sous le jet, elle resta sans bouger pendant un instant, savourant la caresse de l'eau chaude sur sa peau. Caresse apaisante qui lui rappela le contact des mains expertes de Louis sous sa peau. Secouant la tête, elle chassa cette pensée de son esprit. Non, elle ne devait pas ! Elle avait connue d'autres garçons depuis, en avait étreint d'autres, et elle revenait toujours a lui, et a ce qu'ils avaient fait, malgré leur lien de parenté. Ramenant ses cheveux en arrière, elle s'enroula entre ses bras un instant, et s'autorisa a pleurer. Il était rare que la belle se laisse aller, mais elle était seule, et elle en avait assez de porter ce fardeau, faire comme si de rien n'était devant Louis, qui avait tellement changé depuis...
Cognant doucement sa tête contre le carrelage, elle s'ordonna d'arrêter de s'apitoyer sur elle même. Elle était forte, et elle n'était pas du genre a pleurer toute seule sous le douche. Bouges toi ma fille !

Terminant de se laver, elle se sécha et s'habilla en vitesse, laissant ses cheveux mouillés sécher a l'air libre. Elle n'avait pas vraiment envie de passer du temps devant la glace. Elle n'avait qu'une seule hâte, que les cours commencent rapidement, pour qu'elle puisse s'enfoncer dans les études, apprendre et oublier, apprendre et oublier. Et peut être remarquerait-elle une charmant jeune homme qui mériterais de passer quelques heures entre ses bras et qui l'aiderait peut être a tourner la page. Et en voyant ce qu'elle était devenue, la sorcière ne pu effacer le sourire amer qui était apparut sur ses lèvres pâles.

Sortant de la pièce plein de buée, Artemis étant restée assez longtemps sous la douche avec ses âneries, elle se dirigea vers la Grande Salle. Il était six heures passées (quand je vous disais qu'elle était resté longtemps...), et celle-ci devait déjà être ouverte. Certains élèves devaient être réveillés, et devaient se préparer a rejoindre la salle pour leur petit déjeuné. Elle même commençait a avoir faim, aussi se dirigea-t-elle rapidement vers les portes de la Grande Salle. Son pas était vif et rapide, les couloirs étaient vides, aussi ne fut elle pas importunée et avança-t-elle rapidement vers son but, de la nourriture ! Mais alors qu'elle descendait le dernier escalier qui devait la mener à la Grande Salle, son regard croisa celui d'une poufsouffle qu'elle avait déjà croisée. Cette fille faisait peur a pas mal de ses amis blaireaux, et en voyant le regard qu'elle posait sur elle, la serdaigle eut comme un aperçut de leur raison. Arquant un fin sourcil brun, la serdaigle descendit quelques marches, voulant faire comme si de rien n'était. Mais ce regard la troublait. Avait-elle un bouton sur le nez ? Du dentifrice sur le menton ? Avait-elle oublié de se coiffer ? Elle savait bien que non...Commençant a être agacée, elle reposa son regard bleu/vert sur l'élève jaune, fronçant légèrement les sourcils. Elle la fixait toujours... Et pourtant, cela commençait a être connus de touts qu'il ne fallait pas chercher Artemis Jones, car cette dernière pouvait se montrer particulièrement peste quand elle le voulait...
Descendant à la hauteur de Pandore, elle posa ses mains blanches sur ses hanches.

« Je peux peut être t'aider …?! »

Malgré cette phrase tout ce qu'il y a de plus anodin, le ton d'Arte' était légèrement cassant. En même temps, ce n'est jamais bien agréablde d'être fixé ainsi par quelqu'un.
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Pandore A. Cahill
Pandore A. Cahill
pandorinette. écriveuse de paroles chatboxienne ♥
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WIZARD
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MessageSujet: Re: I don't Bite...Usually   I don't Bite...Usually EmptyMer 14 Avr - 13:08

i've been watching, i've been waiting in the shadows all my time. ♪ La nuit et le jour se confondent. Ils mènent une danse étrange afin de se passer le relai. La nuit est paisible, calme et sombre. Elle est triste, froide et effrayante. Le jour est lumineux, burlesque et bruyant. Il est coloré, étouffant et ennuyant. La nuit et le jour se confondent et s’indiffèrent. L’un ne va pas sans l’autre. Lorsque la nuit prend son service, le jour file s’endormir à l’horizon d’un pays isolé. Mais lorsqu’il refait surface, la nuit part se cacher dans une contré lointaine. Étrangement dans le tumulte de leurs échanges, personnes ne semblait attendre que la transaction soit finie. Sauf Pandore. Pour elle, la nuit comme le jour était pénible. La nuit l’effrayait. Elle était persuadé que son calme apparent dissimulait bien des horreurs. Des ombres. L’ombre est quelque chose de primitif, d’inhibé et d’insipide. Mais pour certain, il n’y absolument rien de mauvais là dedans. Puisqu’il n’y a pas de lumière sans ombre. Pandore le sait pertinemment, les ombres ne peuvent être aussi dangereuses qu’elle le pense. Pourtant, elle ne peut se fier à elles. Elle refuse de s’en approcher et préfère même essayer de les oublier. Dans la nuit, les ombres sont cachées, tapies sous son lit… Elle en a la conviction. Elle ne les voit pas mais elles sont proches. Trop pour qu’elle ne parvienne à s’endormir paisiblement. Trop pour qu’elle ne veuille rencontrer Morphée au pays des songes.

Cette nuit-là, elle était assise sur son lit. Son regard scrutait l’obscurité avec attention. Elle était à la pêche de sa phobie. Son oreiller au creux des bras à chaque mouvement de sa camarade de dortoir, elle le serrait tout contre elle. Elle était apeurée. Cela était sans doute bien ridicule pour beaucoup de personne, mais la jeune fille ne pouvait contenir la crainte qui l’animait. Elle n’avait pas peur du noir, simplement ce qu’il dissimulait. Un peu égarée dans sa phobie, elle n’entendit pas tout de suite un petit bruit qui se faisait entendre. Mais lorsque celui-ci lui parvint aux oreilles, elle n’osa pas porter son regard dans la direction d’où il provenait. Elle ferma les yeux brusquement, serrant ses paupières, si fort qu’elle en eut mal. Lorsque le silence ce fit de nouveau dans la pièce peu baignée de lumière, elle rouvrit d’abord un œil. Elle constata que tout état endormis. Elle se sentit déjà beaucoup mieux, et desserra les bras qui étouffaient l’oreiller de plume. Mais lorsque son regard s’égara, elle constata avec horreur que la lune reflétait sur son lit l’ombre de quelque chose qu’elle n’eut pas le temps d’identifier. À peine avait elle eu le temps de le remarquer, qu’elleavait filler sous la couette. Apeurée et angoissée. Il lui restait encore quatre bonnes heures avant que le jour ne daigne réapparaitre. Si cela n’était pas triste. A dix-sept ans, se planquer sous la couette pour une vulgaire ombre!

Pandore avait honte. Honte d’être celle qu’elle était. Mais qu’y pouvait-elle ? Cette phobie avait surgit de nulle part. Elle s’était bâtit un logis dans la tête de l’enfant. C’était incrusté en elle. Cela voulait sans doute dire quelque chose. Cette peur ne devait être que le reflet d’un traumatisme quelconque ou d’une lubie incomprise. Le problème était que Pandore ne parvenait pas à mettre le doigt sur la clef de l’énigme. Rien n’y faisait, tout à ce sujet lui semblait incompréhensible et il fallait l’avouer, elle voyait cela comme une zone d’ombre en elle. Une partie de sa personne qu’elle ne pourrait supporter, une partie qu’elle préférait refouler dans le dernier tiroir de son esprit. Pandore n’aimait pas être cette demi-personne qu’elle représentait lorsqu’elle n’acceptait pas son côté d’ombre. Mais l’accepter c’était faire face à tant de chose qu’elle n’était pas encore prête à découvrir. Du moins, le pensait-elle. Alors, dissimulée sous la couette, la demoiselle cherchait un sens à sa vie. Une façon de vivre sans mourir à petit feu. Que pouvait-elle faire durant ces quatre heures avant que le jour ne se lève ? Certes, un choix immense d’occupation s’offrait à elle. Mais elle ne tenait pas à réveiller tous le de dortoir et elle était certaine que si elle réveillait ne serait-ce qu’une personne, elle le paierait tout le reste de l’année. Et elle n’était pas prête à risquer le tout pour le tout. Aussi resta-t-elle sous la couette, suffoquant de la chaleur, dégoulinant de sueur à la fois de peur et d’angoisse.

Un petit mouton. Deux petits moutons. Trois petits moutons. Et la demoiselle sombra dans un demi-sommeil agité. Certes, elle n’avait pas du attendre bien longtemps pour s’endormir mais il était certain que ce petit somme ne durerait que peu de temps. Aussi devait-elle en profiter tant que c’était possible. Et dans ses rêves, elle voyait lui, dans toute sa splendeur d’homme froid et inaccessible. Cassian. Ce qui était étrange, c’est que dès qu’il la voyait son masque de froideur disparaissait. Seul son sourire carnassier répondait à la douce voix de Pandore. « Tu crois qu’un jour… ». Il s’approcha d’elle, doucement, lentement et… Elle se réveilla en sursaut. Sans véritable raison. Avait-elle peur de la suite ? Sans doute. Pandore n’aimait pas se faire repousser et elle était certaine que c’était ce qui allait arriver. Cassian l’avait déjà fait dans la réalité et même dans ses rêves, il restait fidèle à ses dires. Il était détestable ! Pourquoi l’aimait-elle ? NON. Elle ne devait pas l’aimer. Un ami, est un ami. À cette pensée, elle sortit de sous son lit. De toute façon, elle ne trouverait plus jamais le sommeil. Elle se dirigea vers la salle de bain, fit sa toilette à la vitesse de l’éclaire. Elle ne voulait pas s’attarder dans ce maudit dortoir de malheur. Son cauchemar, aussi court fut-il, la troubla et elle avait besoin de voir Cassian. Besoin de remettre ses idées en place. Elle s’informa de l’heure et fut soulagée de voir qu’il serait bientôt dans la grande salle parce qu’il fallait l’avouer, c’était un lève tôt. La jeune fille se pressa donc de rejoindre la grande salle. Elle descendit les marches avec empressement. Mais lorsqu’elle arriva devant la grande porte… Elle hésita à rentré et prise d’un doute, elle fit demi-tour.

C’est à ce moment précis qu’Artémis descendait les marches. Pandore l’observait. Longuement. Avec curiosité. Cette fille était pleine de mystère pour Pandore. Elle ne comprenait pas ce qu’elle pouvait cacher mais cela l’intéressait. Après tout, les autres, c’était son truc. Mais visiblement, les gens n’aimaient pas se sentir épiés de la sorte. Pandore ne s’en était jamais rendu compte. Après tout, elle ne faisait rien de mal, pas vrai ? Artémis s’arrêta à sa hauteur et plaçant ses mains sur les hanches et d’une voix plutôt froide elle s’adressa à la jeune fille. « Je peux peut être t'aider..?! ». Pourquoi disait-elle cela ? Qu’avait-elle fait de mal en la regardant ? Certes, elle avait été un peu insistante mais qu’y pouvait-elle si les mystères de l’humanité étaient son dada. « Je… Désolée de te dévisager. Ce n’était pas mon but. Vraiment. Je… Enfin, je suis désolée. ». Pandore parlait beaucoup en temps normal. Mais là, face à ce regard transperçant, elle se sentait toute petite. Une infime et minuscule fourmi qui se faisait grondé. « En fait, oui, tu peux m’aider. ». Était-ce une preuve de courage de se lancer comme ça dans le vide de l’interrogation ? Cette question resta en suspens car le regard de Pandore se fit encore plus indiscret. Elle attrapa le petit pendentif qui brillait au cou de la demoiselle et l’observa sur toutes se formes. « Wahou. Il est somptueux ! C’est un cadeau ? Oh moi j’aimerais que quelqu’un me fasse des cadeaux pareils, je trouve ça tellement beau ! Ca doit coûter horriblement cher. La personne qui t’as acheté ça doit vraiment beaucoup t’aimer. Haaan. Je suis jalouse de pareils présents. Tu crois que quelqu’un m’en offrira un, un jour ? Que quelqu’un m’aimera assez pour m’offrir un si beau bijou ? ». Pandore s’arrêta de parler. Elle s’était encore laissé emporter. Comme si Artémis pouvait savoir si quelqu’un lui ferait le don d’un présent aussi magnifique. Il fallait qu’elle réfléchisse avant de parler. Ce n’était vraiment plus possible. Mais ce bijou… Ce pendentif était l’un des plus beaux qu’elle n’avait jamais vu.

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