requiem excidium
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 La nuit est un vide dans lequel je peux créer.

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Duncan A. McGrégor
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MessageSujet: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyMar 13 Avr - 0:23

    Le château ne dors jamais, contrairement à ses habitants qui une fois passé minuit sont tous assoupi – du moins pour la plus part... Cela fais des heures que je suis étendu sur ce lit beaucoup trop confortable à ne pas parvenir à fermer l'œil. Me parviennent aux oreilles les respirations régulières de mes « camarades » de chambre, encore une fois je me sens plus seul que jamais. Un grognement retentit preuve d'un rêve peut-être un peu trop dérangeant, moi je ne rêve plus. Mon regard est rivés sur la lourde toile qui recouvre mon lit à baldaquin... Comme chaque soir je me suis complètement enfermé sans un mot, sans un bonne nuit. Les autres ont finit par s'y habituer et ne prennent même plus la peine de m'inviter à participer à leurs discutions nocturnes dont pourtant malgré moi je ne perds pas une miette, car non, je ne dors pas.

    Fatigué ou plutôt ennuyé de resté ainsi étendu sans but précis, je décide qu'il est temps de m'éclipser de la pièce charger d'un trop plein de plénitude. Je me glisse alors tel un félin hors de mes draps et extirpe ma malle d'en dessous de l'énorme lit. Tout aussi précautionneusement, j'en sors mon balais, ma fierté, mon éclaire de feu que je chéri temps. À côté une bouteille d'alcool pétillant que je choisis de prendre aussi histoire de m'accompagner dans ma balade nocturne. Je quitte le dortoir sans même me faire remarquer et une fois dans les escaliers je murmure.

      - Lumos.


    Une lueur vint alors éclairer ma baguette que je tends devant moi afin de faire disparaître les ombres nocturnes. Mes pas résonnent alors que j'arrive dans la salle commune vide... Un feu est entrain de mourir dans l'âtre et les faibles crépitements qui s'en échappe où quelque chose de glauque. Un frisson parcours mon échine alors que je traverse la pièce d'un pas rapide et me retrouve dans les sous-sols du château. Discrétion est maîtresse des minutes qui s'en suivent... J'avance à pas de souris afin de ne pas me faire repérer par un quelconque surveillant où encore par le concierge du château, un Cracmol tout simplement insupportable dont le nom ne me revient pas. Par précaution, je choisit d'éteindre ma baguette et avance à l'aveuglette.

    Je peux sentir mon cœur battre dans ma poitrine, et la douce adrénaline se répandre dans mes veines. Les battements bercent mon périple alors que j'arrive enfin à m'extirper des entrailles du château.

    Une fois dehors, je grimpe sur mon balais et me projette à plusieurs mètres de hauteurs. L'air doux de ces nuits de fin d'été vient me fouetter le visage alors que j'éclate de rire et d'exaltation. L'espace d'un instant j'oublie tout , ce monde de merde qui m'entoure et qui fait de ma pitoyable existence un enfer. Je ne tarde pas à ouvrir la bouteille alors que j'arrive au niveau du terrain de quidditch. Habile, je propulse le bouchon dans l'anneau du milieu de l'un des goals et éclate de nouveau de rire alors que je porte la bouteille à ma bouche.

    Les milliers de bulles viennent alors à éclater dans ma bouche et l'alcool vient se mêlé à l'adrénaline qui dansent dans mes veines. Je fais plusieurs figures de plus en plus complexes la bouteille toujours à la main. À cause de ma vitesse l'alcool n'a tout simplement pas le temps de la quitter et je la porte à mes lèvres alors que j'entame un triple looping. J'en renverse sur moi, je m'enfous complètement. Je suis seul et libre comme jamais.
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Louka B. Benefit
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MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyMar 13 Avr - 12:04

    Une fois de plus la nuit ne me portait pas conseil, je tournai et virai dans mon lit. L’amant que j’avais pris ce soir, au grand damne de mes camarades de chambre était un ronfleur. J’avais dû insonoriser mon lit pour ne pas me faire frapper le lendemain. Ils trouvaient déjà difficile à supporter que j’ai un homme dans mon lit si en plus ils étaient dérangés par ses bruits, c’était fichu. Heureusement qu’il était beau, parce que sa capacité à faire un bruit sourd alors que je tentais de m’endormir lui faisait perdre pas mal de points.

    Lassé d’attendre le sommeil, qui n’arrivait pas de toute façon, je décidai de partir en exploration du château. Ou plus exactement du terrain de Quidditch que je retrouverais pour la troisième année. J’avais débuté le Quidditch au tout début de ma troisième année, j’étais devenu un animagus durant l’été de la seconde à la troisième année et cela m’avait poussé à tenter ma chance. Depuis que j’avais développé ce don, mon appréhension du vol était totalement différente. Je n’avais jamais eu peur de voler sur un balais, ce que j’entendais par là, c’était que ma manière d’envisager les choses durant un match avait radicalement changé. Mes capacités visuelles s’étaient largement développées depuis que j’étais un animagus et avec ma capacité à apprécier distance et vitesse de déplacement. J’étais devenu un rapace du terrain de Quidditch. Je pris quelques vêtements dans ma valise les attachaient entre eux et les jetai par la fenêtre. Le petit tas de linge pris son envol depuis la haute tour et une fois qu’il fut à terre j’enlevais mon pantalon de pyjama et sautais nu dans les airs alors que j’allais toucher le sol dans quelques secondes un petit cri animal se fit entendre. J’avais muté, si je pouvais dire ainsi. Arrivant au sol facilement et sans blessure je m’habillais. Un sortilège d’attraction sur mon balai me permit de le voir débarquer. Maintenant, tout était bon, il ne me restait plus qu’à rejoindre le terrain de Quidditch.

    Arrivé là bas, je m’asseyais sur un des gradins de Serdaigle, faisant ainsi preuve de fidélité à ma maison. Je sortis un livre et commençais à lire, seulement éclairé par une Lune quasiment pleine qui se voulait être un lampadaire ce soir. J’étais dans mon monde, le texte m’avait aspiré et ce n’est qu’au bout d’un instant quand j’entendis des rires, je n’avais pas de doute sur le fait que j’étais arrivé avant lui, parce que je m’étais immergé dans mon livre depuis un petit moment déjà. Mais j’étais appuyé contre un des murets et il n’avait pas dû me voir. Je ne mis pas longtemps à identifier un de mes amis. Duncan McGrégor. Et il me fallut encore moins de temps pour analyser ce qu’il tenait à la main. Du champagne.

      Louka » Accio Champagne.


    La bouteille lui échappa et vint s’arrêter dans mes mains, j’en bus une gorgée avant de grimper sur mon balais pour le retrouver. Il était toujours aussi séduisant, au clair de lune ses yeux ressortaient. Je trouvais ça terriblement effrayant, ses grands yeux bleus qui vous regardent…

      Louka » Je vois que tu as toujours aussi bon goût Duncan. Le champagne n’a plus de secret pour toi. Mais tu sais bien comment c’est, il faut me prévenir avant une soirée, j’aurais amené une participation.


    Je lui rendais sa bouteille après avoir bu une autre gorgée du nectar pétillant. Je fendais l’air Jusqu’aux buts. Arrivais là bas je faisais demi-tour et revenais.

      Louka » Tu sais que dans les vestiaires de Serdaigle il y a de quoi boire pour tout un régiment ? On a mis des bouteilles de côté pour les victoires et d’autres pour les défaites.


    Je lui intimai alors de me suivre et fondais jusqu’à la porte des vestiaires. Je l’ouvrais et fonçais directement vers la planche qui cachait les provisions en champagne de mon équipe, puis la refermait. Il faudrait le code à n’importe qui pour ouvrir ce coffre aux merveilles. Je fis sauter le bouchon d’un bouteille dont je connaissais la saveur.

      Louka » A la notre !
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Duncan A. McGrégor
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MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyMar 13 Avr - 16:40

    Je peux sentir le sentiment d'exaltation gagner chaque parcelle de mon être, je me sens bien, je me sens libre mais pourtant si seul. Telle une claque en pleine figure, cette pensée à raison de l'excitation qui m'a gagné quelques secondes plus tôt et je m'arrête en plein vol... Je plane pensif, sentant les idées me gagner à nouveau petit à petit tel un venin que l'on injecterait dans mon sang, prêt à me ronger à petit feu.

    Je porte à nouveau la bouteille de champagne à ma bouche, espérant que les bulles pourront me faire perdre conscience de tout ces mots qui me hantent. Mais à peine le goulot vint frôler mes lèvres que la bouteille glisse d'entre mes doigts et se mets à léviter vers les gradins... Surpris je guette l'ombre qui appelle la boisson à elle, ainsi je ne suis pas seul. Depuis combien de temps il ou elle est là à m'observer. Je n'ai même pas besoin de héler le voleur que déjà il vole vers mois lui aussi munit de son balais... Les grands esprits se rencontrent ais-je envie de murmurer mais je ne reconnais que trop bien le visage de celui qui s'approche, Louka.

      - Je vois que tu as toujours aussi bon goût Duncan. Le champagne n’a plus de secret pour toi. Mais tu sais bien comment c’est, il faut me prévenir avant une soirée, j’aurais amené une participation.
      - Je ne t'aurais pas invité de toutes façons. Répondis-je incisif.


    Il vient de troubler... Troubler quoi en fait? Je ne sais même plus vraiment ce que je suis venu faire sur le terrain de quidditch, si ce n'est une nouvelle fois me morfondre sur mon sort, art dans lequel je semble exceller ces derniers temps. Je ne l'avouerais sans doute jamais, du moins à voix haute, mais d'un certain côté je suis content que Louka sois présent m'empêchant ainsi de sombrer une nouvelle fois dans la dépression qui me guète encore et toujours. Je bois une longue gorgée de la bouteille qu'il me rend et je sens les bulles qui me labourent douloureusement la gorge mais je ne m'arrête pas, pas tant qu'il reste une seule goutte présente...

      -Tu sais que dans les vestiaires de Serdaigle il y a de quoi boire pour tout un régiment ? On a mis des bouteilles de côté pour les victoires et d’autres pour les défaites.


    Je vois très bien où il veut en venir, et je me contente de hausser les épaules et de le suivre à bord de mon balais flambant neuf. J'ai envie de tout oublier ce soir, de boire jusqu'à plus soif et peut-être pour une fois m'endormir sans être tiraillé par toutes ces pensées assassines.

    C'est la première fois que je pénètre dans le vestiaire des Serdaigle et je ne pus empêcher mes yeux curieux de détailler la pièce. Le toux est décoré aux couleurs des bronzes et bleu et l'endroit ne semble foncièrement pas différent du vestiaire des verts et argents.

      -A la notre !
      - Si tu le dis. fis-je désinvolte avant de saisir la bouteille qu'il vient juste d'ouvrir.


    Me laissant tombé sur l'un des bancs je porte le goulot à mes lèvres et prend une nouvelle et longue gorgée de la boisson dorée. Je ne prend même pas le temps d'en apprécier le gout et je finis tout de même par rendre la bouteille au brun.

      - Alors maintenant tu passes ton temps à me suivre? Commencais-je ironique. Ton père t'as demandé de garder un œil sur moi c'est ça?


    On peut sentir l'amertume dans mon ton que je ne prends même pas la peine de cacher.
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Louka B. Benefit
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MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyMar 13 Avr - 21:22

    Il était comme ça Duncan, j’avais déjà depuis longtemps renoncé à obtenir de lui un mot sympathique. Je ne savais pas ce qui lui donnait des envies si fortes de me repousser. Je n’étais pas forcément une personne que l’on aimait côtoyer pour son ouverture sur le monde. Je ne m’intéressais que très peu aux autres en dehors de mes relations avec eux. Si je me mettais à me pencher sur un cas c’était pour détruire. Pour faire chanter… Mais Duncan n’était pas une personne inintéressante en soi. Il avait une sorte de masque que je m’amusais à contourner. Et quand le contourner ne m’amusait pas je préférais y aller fort, directement. Je prenais ma plus belle répartie et lui lançait une phrase gentille.

      Louka » Tu m’aurais invité et tu le sais. Pas pour ma compagnie, ça te tuerait d’admettre qu’elle t’est agréable. Mais pour le matériel que je ramène. Allez avoue que tu es content de me voir, s’il te plaît dis le ! Même si c’est un mensonge, juste pour me faire plaisir !


    Je me savais insupportable, mais j’aimais bien l’embêter un peu. Il n’était pas toujours sympa avec moi, et quand il l’était ce n’était qu’un court instant, avant de reprendre son impassibilité. Je préférai largement lui faire baisser les armes, de façon à ce qu’il soit tellement résigné par mon attitude chahuteuse qu’il devienne, sinon sympathique, au moins vivable. Car on n’aurait pas cru à le voir, ce jeune et joli garçon, qu’il était en fait une bête de froideur et de cruauté. Moi, j’avais mon débit de paroles et mes attaques en douce pour me défendre c’était toujours plus simple. Les gens faisaient souvent un amalgame entre, bavard et stupide. Malheureusement pour eux, il se trouvait que je n’étais bavard que dans le but de les poignarder plus fort. Face à une personne qu’ils jugeaient inoffensive, les gens baissaient leurs gardes. Et là j’attaquais, en plein de la faiblesse. Mais Duncan était un de mes amis, je le considérai comme tel même si lui restait distant.

    Une fois que j’eus refermé le placard et replacé le sortilège qui permettait l’ouverture et que seul un élève de Serdaigle connaissait. Je buvais une gorgée du très bon champagne que l’équipe de Serdaigle gardait. Ce n’était pas un vol, après tout j’avais largement contribué à l’achat du stock. On pouvait même dire que je l’avais financé en majorité. Il m’enlevé la bouteille des mains et d’un ton nonchalant me lança une petite réplique, qui m’amusa. Je n’étais pas facile à froisser, il aurait pourtant dû le savoir, il allait devoir mettre les bouchées doubles s’il voulait se débarrasser de moi. Si je passais mon temps à le suivre ? Qu’il aille se faire soigner pour paranoïa.

      Louka » Et pourquoi mon père s’intéresserait à toi ? Il ne s’intéresse déjà pas à moi. Tu es loin d’être une de ses préoccupations. Cependant je tiens à préciser que j’étais là avant que tu arrives puisque tu as troublé ma lecture avec tes rires. Je ne t’en veux pas sois en sûr.


    Je reprenais la bouteille de champagne et en buvais de longues gorgées. Le goût légèrement amer de ce champagne brut, dévalait dans ma gorge, emportant avec lui le calme pour faire résonner les festivités. Je sortais déjà mon paquet de cigarettes, je m’étais mis à fumé un an plus tôt avec mes amis suédois, qui allaient tous à Dursmtrang. J’allumais ma cigarette par enchantement. Et en proposais une à Duncan.

      Louka » Si je te montre une photo tu peux prendre l’apparence de cette personne ? Ou il faut que tu l’aies vu en vrai ? C’est assez particulier comme don…


    Je pensais à voix haute, sachant qu’il ne serait pas offensé de ma remarque qui n’avait absolument rien de guerrier mais acceptait plutôt une part de mysticisme et d’admiration. Je trouvais par contre ce don assez injuste, car j’avais dû batailler ferme pour accéder au rang d’animagus, alors que lui avait obtenu ça à la naissance.
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Duncan A. McGrégor
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MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyMer 14 Avr - 23:08

      -Et pourquoi mon père s’intéresserait à toi ? Il ne s’intéresse déjà pas à moi. Tu es loin d’être une de ses préoccupations. Cependant je tiens à préciser que j’étais là avant que tu arrives puisque tu as troublé ma lecture avec tes rires. Je ne t’en veux pas sois en sûr


    Je ris doucement. Si il y a bien une chose que j'apprécie chez Louka, c'est son sens de la répartie. Vif et acéré, il ne manque une occasion pour lancé la réplique qui convient. C'est quelqu'un d'intelligent, je le sais, ne va pas à Serdaigle qui veut. Mais il y a beaucoup plus chez lui je le sais, une part d'ombre peut-être... Mais je ne creuse pas... Je n'ai pas besoin d'amis... Non...

    J'ai l'étrange que la nature à toujours voulu faire de moi un solitaire. Tout d'abord en me prenant mes deux parents, la même nuit et part les flammes. Quoi de plus seul qu'un pauvre orphelin de huit ans à peine. Je n'ai jamais eu de frère ou de sœur, je n'ai jamais eu qu'Adonis. Mais maintenant même lui ne veut plus entendre parler de moi. Lui, la seule personne que j'aime, que j'ai jamais aimé, ne veut plus entendre parlé de moi. Petit à petit, je me fais à sa triste décision, mais la douleur provoqué par son choix semble me déchirer lentement.

      - Si je te montre une photo tu peux prendre l’apparence de cette personne ? Ou il faut que tu l’aies vu en vrai ? C’est assez particulier comme don…


    Encore une fois, la voix du Serdaigle me sors de l'ombre dans laquelle je m'enfonçais et sa soudaine curiosité me surprend. Depuis le temps que nous nous connaissons, c'est la première fois qu'il aborde la question de mon « don » ce qui m'intrigue particulièrement mon attention et l'espace d'un instant il a droit à tout mon intérêt... Mais avant ça, je saisis la bouteille qu'il ne tient pas vraiment fermement et laisse coulée le luxueux liquide dans ma gorge. Je commence à sentir l'aise de l'alcool gagné mon être et les barrières tomber sans même que je n'en rende réellement compte.

      - C'est beaucoup compliqué que ça. On va dire que je suis pas très doué... Ou que j'ai pas l'expérience, donc, reproduire quelqu'un à partir d'une photo... J'en suis incapable...


    Il y a de la déception et de la frustration dans mon ton que je tente de masquer comme je le peux. Je suis le seul métamorphomage en vie dans ma famille, ce qui me vaut la jalousie ou l'adoration de certain mais surtout me voue à l'auto-apprentissage. Seul avec ma glace, il m'arrive de m'entraîner, mais je manque souvent de la concentration où du courage de m'y appliquer... Les livres sur le sujet son très peu nombreux et surtout ennuyeux à mourir.

      - Attends et regarde.


    Je dépose alors la bouteille et me tourne vers lui. Mes yeux sont directement dans les siens et un léger sourire se trace à la commissure de mes lèvres. J'avance alors mes mains vers son visage et tel un aveugle j'en étudie les traits. Son nez, sa mâchoire, ses lèvres, le contour de son visage... Puis je ferme enfin les yeux. Tout n'es plus qu'obscurité autour de moi et je me concentre sur les traits de Louka... Je sens alors le frisson caractéristique de la transformation m'envahir et j'ouvre les yeux me tournant vers lui.

      - Alors?
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Louka B. Benefit
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MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyJeu 15 Avr - 0:12

    Duncan pouvait être assez troublant par moments. Il lâchait des phrases sans répondre ensuite. Je ne me formalisai pas de toute façon, je n’aurais plus de réponse maintenant. C’était juste une sorte d’habitude, un pli à prendre. Cela faisait maintenant plus de six ans que je le connaissais, j’avais bu avec lui plus de bouteilles que mon père n’en avait dans sa cave. Nous étions amis. Je le savais et lui aussi. Mais son côté solitaire le poussait à me rejeter en permanence. Ne pas accepter mon amitié était son moyen de me dire qu’il ne fallait pas que je l’approche. Il ne s’en rendait pas compte, mais c’était le meilleur moyen pour que j’ai envie de le comprendre et de le protéger si j’en ressentais le besoin.

    J’étais curieux par nature, mais je n’aimais pas m’immiscer dans la vie des gens, quand je le faisais c’était à des fins personnelles et j’oubliais ce que je savais une fois que j’avais mené mon plan à exécution. Mais en Duncan des choses m’avaient toujours intrigué. Il était complexe en un sens, car sa solitude me semblait naturelle, sans pour autant être toujours sincère. J’avais souvent entr’aperçu une lueur d’ouverture dans sa coquille, mais lui s’en rendant compte s’était immédiatement refermé. Me rejetant. Je me pliais à ses demandes de silence. Ce n’était pas facile pour moi de me taire, j’étais très bon dans les domaines de la communication. Aussi me taire était plus un calvaire qu’un bien.

    Il voulut me faire une démonstration de son don. Je ne pouvais qu’apprécier cette initiative, jamais il ne m’avait touché, bien sûr on avait parfois passé des heures à parler, assis sur des escaliers, nos épaules se touchant. Mais il n’avait jamais clairement posé une main sur mon. Sa main droite effleura mon visage et mes yeux se fermèrent, il appuyait très légèrement, comme s’il marquait des points repères, ses deux annulaires firent le tour de ma pommette en même temps, plus coururent le long de ma joue, creusée par la sveltesse de mon visage et de mon corps en général. Une minute plus tard et des dizaines de palpations douces après j’ouvre les yeux et vois la métamorphose s’opérer.

    Mon visage est imparfait en face. Il y a quelques détails qui clochent, la couleur des yeux, la taille du front, ou encore la mâchoire… Aussitôt une main portée à ma mâchoire m’informe que ce n’est pas si raté que ça. Je suis appréciateur.

      Louka » Je trouve ça… génial ! Attend, ne bouge pas.


    J’applique mes mains sur son visage, pour voir si le nez que j’effleure est fait d’os ou si ce n’est qu’une sorte de couche de magie qui englobe le visage. A ma grande surprise je touche directement la peau tiède du nez de Duncan, de mon nez, mes pommettes n’ont pas la même texture que les miennes, mais leurs contours sont très ressemblants. C’est véritablement hallucinant.

      Louka » Je voudrais te montrer quelque chose, que je n’ai jamais montré à personne d’autre avant.


    J’enlevais mon tee-shirt sous ses yeux, je n’en avais pas besoin mais je préférai le mettre directement sur le banc. Je l’invitai à sortir du vestiaire, ce qu’il fit sans rechigner, alors que je m’attendais presque à une réticence, mais il devait être intrigué. Je lui disais de bien regarder la porte. Je rentrai dans les vestiaires. Je m’éloignai un peu de la porte avant de partir en courant. Durant le premier pas je lançais la transformation, le second me fit sentir les premières sensations animales, au troisième je pensais comme la buse, au quatrième j’étais la buse. Au moment de me transformer je courrai, je me retrouvai donc en train de voler et je sortis du local des Bleus et Bronze en déboulant sous ma forme animale. Je planais à six mètres du sol. Un regard vers lui me fit redescendre, je me posai à ses pieds. Et me retransformai.

      Louka » Voilà. On est à un don partout. Je vais aller enfiler mon caleçon mais avant, champagne.


    J’en buvais une longue gorgée, exposant mon corps nu à l’air frais anglais. Je rentrais rapidement enfiler mon sous-vêtement ainsi que mon pantalon de jean et mon tee-shirt.
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Duncan A. McGrégor
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MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyLun 19 Avr - 12:04

    L'espace d'un instant je suis Louka Blake Benefit. Le moindre de ses traits s'est incrusté, gravé dans ma mémoire. Ses joues plus creusées que les miennes, ses yeux d'un bleu océan, sa mâchoire imposante, sa chevelure chocolat, son nez filiforme. Aucun détail ne m'échappe alors que mon esprit recrée le visage que je viens de frôler du bout de mes doigts, pareille à milles capteurs invisibles. Je sens du mouvement sous ma peau... Je n'ai jamais réellement compris le fonctionnement de mon don, mais une chose est sûr, la transformation n'a rien d'une illusion magique... Je peux sentir mes os se modeler sous ma peaux dans une sensation proche du frisson qui me parcoure tout entier. Ses yeux que j'ai tenté d'imiter au mieux sont sur moi.

    Je ne le quitte pas des yeux, je ne me souviens pas n'avoir jamais autant soutenu son regard. Je ne suis pas troublé, intrigué ou attiré non, je suis curieux de voir sa réaction. J'aurai beau être solitaire, j'aurai beau paraître prétentieux, confiant... Si il y a bien une chose dont je doute plus que tout, c'est ce don – ou cette malédiction selon mes humeurs. Capacité, souvent incontrôlable, dont j'ai hérité à la naissance et qui me vaut la curiosité de nombreuses personnes. Il est rare que je pousse la transformation aussi loin. Un nez, des lèvres, une bouche, des yeux peut-être oui mais un visage, non...

      - Je trouve ça… génial ! Attend, ne bouge pas.


    Un large sourire se dessine sur mes lèvres. La réaction du brun semblait plus que positive, il devait sans doute être satisfait du résultat. Je ne pus m'empêcher de froncer les traits lorsque ses mains vinrent se poser sur mon visage. Je n'avais pas pour habitude le contact physique avec autrui – n'incluant aucune ambiguïté sexuel. Ses mains curieuses me parcouraient le visage à la recherche d'un truc, peut-être d'un bouton pressoir qui annulerait l'effet presque aussitôt l'effet mais il n'y en avait pas. Mon métabolisme était – presque – devenu le sien et il pouvait à présent le sentir. Sa curiosité ne dure que quelques secondes qui pourtant semblent durer des heures pour moi, mon regard est toujours dans le sien quand finalement il lance.

      -Je voudrais te montrer quelque chose, que je n’ai jamais montré à personne d’autre avant.


    J'arque un sourcil intrigué alors qu'il ôta son t-shirt.

      - Si tu veux me montrer ton sexe c'est pas la peine! Fis-je cynique en tentant de masquer mon mal aise.


    Il se contenta de sourire, un sourire que je ne lui avais pas encore connu, mystérieux et amusé à la fois. Qu'avait-il donc à cacher? Si il y avait bien une personne que je pensais ne pas posséder de secret c'était bien Louka. Vrai moulin à paroles, il n'hésitait pas à s'étendre en long et large sur la moindre chose qui lui passait par l'esprit. Il émettait son avis sur tout que je connaissais maintenant presque par cœur. Il me demande alors de le suivre hors du vestiaire, et je n'hésitais pas un instant, le serdaigle avait piqué ma curiosité à vif et je voulais maintenant connaître la nature de ce secret dont il n'avait parlé à personne.

    Sous sa demande je restais à l'extérieur du réduit alors que lui y rentrait à nouveau... Mais que pouvait-il bien cacher? Je n'en avais pas la moindre idée, même pas une petite lueur, c'est alors que je vis sous mes yeux passer un oiseau d'une envergure de plus d'1 mètres qui décolla vers les hauteurs du terrain de quidditch... Il me fallut quelques secondes pour faire le lien entre le volatile et le jeune homme qui venait de rentrer dans les vestiaires... Non... Ce n'était pas possible. Sous l'effet de la surprise, je perdis les traits que j'avais créer quelques secondes plus tôt et jetais mon regard vers le vestiaire, vide. L'animal fondit ensuite vers moi,je crus alors reconnaître son espèce, une buse, fugace, rapide, presque menaçante et avant qu'il ne touche le sol Louka reprit forme humaine.

      -Voilà. On est à un don partout. Je vais aller enfiler mon caleçon mais avant, champagne.


    J'avais la gorge sèche, nouée... Aucuns mots ne semblait vouloir sortir et la nudité du jeune homme en face de moi ne me frappa même pas alors que mon cerveau tentait d'analyser ce qu'il venait de découvrir. Certes je n'étais pas premier de la classe mais je pouvais clairement deviner que j'avais affaire à un animagus. Louka était un animagus, Louka pouvait se transformer en buse, et j'étais le seul à le savoir. L'information commençait à passer et je retrouvais alors le contrôle de mon corps, du moins en partie alors que je pénétrais dans le vestiaire lui déjà rhabillé la bouteille de champagne à la main qu'il me tendait. Je n'hésitais pas une seconde et portait celle-ci à ma bouche, avalant de longue gorgée. Je gardais le silence encore quelques instants en me posant vers le banc et me tourner vers lui.

      - Pourquoi... Non... Je veux dire... heu comment? Quand? Depuis quand? Je... waw... enfin..


    Je me tournais en ridicule en j'en avais bien conscience, et alors que je tentais de reprendre mon calme en inspirant profondément mon cerveau sembla éclaté en milles morceaux alors qu'une révélation se faisait dans mon esprit. Je me tournais alors vers lui plongé mon regard déterminé vers lui.

      - Je veux devenir un animagus. Apprends-moi!
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Louka B. Benefit
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La nuit est un vide dans lequel je peux créer. Vide
MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyMar 20 Avr - 21:28

    Vivre en face d’une copie de soi pouvait être assez troublant. J’aurais facilement avoué que malgré l’excitation et la curiosité que me procurait la découverte de l’étendue de la capacité que possédait Duncan, je me retrouvais presque mal à l’aise au bout d’un petit moment à sentir sur mon des yeux qui se voulaient être les miens. Si je n’avais pas su que derrière ce visage se cachait Duncan et que j’avais soupçonné une blague de mauvais goût, je n’aurais pas hésité à sortir ma baguette et à l’utiliser. Je n’étais pas violent, j’aimais les affrontements voilà tout. Comparer ma capacité à faire virevolter ma baguette ou à tourner mon adversaire en ridicule était deux choses que j’appréciais grandement.

    J’aurais pu passer des heures à effleurer sa peau. Parce qu’il était beau, parce qu’il avait mon visage et que c’était la première fois que je me voyais en face, en vrai, en vivant. Pas à travers un miroir. Je ne réfléchissais que rarement à la place des autres, question d’égoïsme probablement. Mais cette fois je me demandais ce qu’aurait fait une autre personne à ma place. Sa réaction aurait très bien pu être aussi retenue que la mienne, elle aurait même pu exprimer un enthousiaste aussi grand que le mien. Sa peau avait une agréable texture, tiède un peu sèche mais j’avais envie d’y appliquer plus que le bout de mes doigts. Mais bien sûr entre McGregor et moi il n’y avait pas de romance possible. Je ne pouvais pas dire pourquoi. Le simple fait qu’il soit le futur mari de ma sœur, qu’il crève de désir pour une personne que je n’avais pas encore identifié. Je n’aurais jamais osé demander, je préférais chercher. Mais j’avais été mis sur la piste par son attitude fuyante, comme lorsque j’étais moi-même amoureux en somme.

    L’air étonné, presque surpris qui trônait sur son visage me fit plaisir. Les gens avaient tendance à croire que je n’étais qu’un être sympathique, transparent en quelque sorte. Et pourtant certains évoluaient dans mon milieu, savaient comment fonctionnent les choses. Montrer un visage alors qu’on est un autre. Montrer patte blanche et cacher le cœur d’encre. Mais moi je semblais échapper à la règle. Je parlais beaucoup, pour ne rien dire parfois, je buvais, fumais, couchais. Tout ce qui faisait croire que je n’étais qu’un petit génie des cours qui n’avait pas de vie, pas de mystères. Venant de toute personne étrangère à mon rang j’aurais compris qu’il se fiât aux apparences. Mais n’y avait-il donc que Svetlana pour comprendre qui j’étais réellement ? Peut-être Hadeys au fond. Mais je pensais que Duncan était plus intelligent que ça, qu’il me comprenait. Apparemment je n’avais pas vu juste.

    Après ma petite démonstration il était chamboulé, comme un enfant qui aurait vu quelque chose qu’il n’aurait pas réussi à comprendre. Ses balbutiements m’amusèrent un instant. C’était incroyable de voir à quel point il devait se faire une fausse image de moi. Je décidai de prendre la parole pour ne pas le laisser dans l’expectative trop longtemps. Il ne méritait pas que je le fasse mariner.

      Louka » Je suis un animagus depuis trois ans maintenant. J’ai appris ça en m’exerçant très longtemps, très régulièrement et avec acharnement. Ça demande pas mal de souffrance mais… J’y suis arrivé.


    Lorsqu’il me demanda de lui apprendre je tombais des nues. Quoi ? Lui apprendre à devenir un animagus ? Moi ? Il me prenait pour qui bon sang ! Je n’étais pas un enseignant, je n’étais même pas un préfet. J’étais juste l’héritier d’une lignée d’animagi richissimes qui avait dû souffrir pour ne pas être reclassé dans la hiérarchie sociale de la famille. Je ne pouvais même pas me permettre de lui répondre d’une façon cynique. Je n’étais pas méchant à ce point et j’avais un peu peur de sa réaction en cas de refus. Je ne me voyais cependant pas vraiment devenir son mentor. J’avais vraiment la gueule d’un vieux professeur dégradé psychologiquement qui enseigne des trucs farfelus à des élèves désintéressés ? Pas la peine de répondre, c’était de la rhétorique.

      Louka » Ecoute Duncan, je ne sais même pas comment t’expliquer le principe. Et je ne pense pas que tu puisses imaginer la douleur de la première transformation. Je veux bien t’expliquer ce que je peux, mais t’apprendre… Duncan je ne sais pas comment faire. Laisse moi du temps pour y réfléchir d’accord ?


    Je lui lançais un sourire désolé. Je ne pouvais tout simplement pas fournir de réponse.

      Louka » Alors comme ça tu veux voir mon sexe ? Tu te crois irrésistible au point qu’on se mettrait nu pour que tu poses un regard sur nous ? Duncan… Je t’ai connu plus humble.


    Je plaisantai en reprenant la bouteille de champagne, j’en buvais une lampée. C’était tellement bon. Mon regard devait pétiller à l’instar de mon sang qui devait suivre le rythme des bulles de champagne qui coulait dans ma gorge.





désolé c'est un peu nul huhu j'ferais mieux la prochaine fois promis :)
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Duncan A. McGrégor
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MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. EmptyJeu 22 Avr - 12:31

    Les mots m'échappèrent et avant même que je ne puisse les empêcher de franchir mes lèvres, il était déjà là. Je voulais devenir un animagus... Depuis quand? Depuis précisément, maintenant. Je pouvais sentir la moindre parcelle de mon être se mettre à bouillir devant cette nouvelle éventualité qui s'offrait à moi et le nombre de possibilité qui était entrain de se créer en infinité indénombrable. J'étais métamorphomage bien sur, mais ce n'était pas assez, ce n'était pas ce que je voulais... Devant moi je revis Louka s'envoler dans les airs, son visage radieux lorsqu'il avait repris forme humaine, ça devait tout simplement être un sentiment de liberté incroyable. C'était tout ce que je demandais, un peu de liberté enfin... Victime de mon talent, il me desservait beaucoup plus qu'il me servait et voilà que la solution à mes malheurs s'offraient à moi.

      -Je suis un animagus depuis trois ans maintenant. J’ai appris ça en m’exerçant très longtemps, très régulièrement et avec acharnement. Ça demande pas mal de souffrance mais… J’y suis arrivé.


    Si il y avait bien une personne que je savais déterminée, c'était bien Louka. Il ne baissait jamais les bras... Malgré toutes les fois où je l'avais envoyé balader, où je l'avais insulté, où j'avais fuis, il était toujours revenu ne perdant pas une once de cette volonté indestructible qui le caractérisait.
    Je pouvais à présent lire l'incertitude dans son regard, tout ça à cause de ma demande qui l'avait autant surpris que moi-même. Mon regard était toujours dans le siens tandis qu'il semblait hésiter, peut-être posait-il le pour et le contre... Je me savais incapable de réaliser l'exploit tout seul, tout simplement d'abord parce que je n'étais pas un très bon élève et n'écoutait que rarement aux cours. Je me contentais de réussir le strict minimum, ce qui n'était pas le cas de Louka bien loin de là. Passionné par les bouquins ses notes frôlaient la perfection. Ensuite, il était passé par le processus et savait donc bien mieux que quiconque ce que ça impliquait et ce que ça engendrerait.

      -Ecoute Duncan, je ne sais même pas comment t’expliquer le principe. Et je ne pense pas que tu puisses imaginer la douleur de la première transformation. Je veux bien t’expliquer ce que je peux, mais t’apprendre… Duncan je ne sais pas comment faire. Laisse moi du temps pour y réfléchir d’accord ?


    Mon visage se figea en une moue légèrement déçue que je tentais de ne pas laisser transparaître aux yeux de mon interlocuteur. Mon esprit était encore plein des images qui venaient de défilé sous mon regard et je n'étais tout simplement pas près à abandonner. Pas aussi facilement, c'était mal me connaître.

      -Alors comme ça tu veux voir mon sexe ? Tu te crois irrésistible au point qu’on se mettrait nu pour que tu poses un regard sur nous ? Duncan… Je t’ai connu plus humble.


    Il changea de sujet de discution et j'arquais simplement mon sourcil droit avant de revenir sur la discussion précédente.

      - Tu sais à quel point je déteste dépendre de quiconque. J'aime ma liberté et mon indépendance... Mais là. J'ai besoin de toi Louka. Tu peux pas me laisser comme ça... Me montrer ça puis me dire que tu ne sais pas comment faire pour m'apprendre. Je compte devenir animagus, et je compte bien sur ton aide. C'est ce que font les amis non?


    C'était sans doute l'une des plus longues tirades qu'il ne m'avait jamais entendu prononcé et en plus je venais de me rendre compte que je l'avais qualifié d'ami. L'alcool faisait lentement son chemin dans mon système et ma carapace commençait à s'effriter contre mon grès et je décidais de tourner mon regard afin de ne pas affronter son amusement. Je saisis la bouteille et en avalait les dernières gorgée.

      - La bouteille est vide. Lançais-je en souriant légèrement.


    Mes yeux grisailles croisèrent les siens alors que je tendais ma bouteille vide vers lui afin qu'il en ouvre bien sur une autre. La nuit allait s'avérer longue et je ne comptais bien sur pas laisser tomber.

      - Puis tu peux bien faire ça pour moi, après tout je suis presque de la famille! Continuais-je ironique.
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MessageSujet: Re: La nuit est un vide dans lequel je peux créer.   La nuit est un vide dans lequel je peux créer. Empty

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