requiem excidium
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 Une rencontre perfidement insolite.

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Hadeys I. Whisper
Hadeys I. Whisper
Messages : 69
Date d'inscription : 28/03/2010
Pseudo : Damnation.
Crédit : Tif
Musique : Funeral by Band of Horses

WIZARD
âge: 20 ans
sexualité: Bisexuel
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Une rencontre perfidement insolite. Vide
MessageSujet: Une rencontre perfidement insolite.   Une rencontre perfidement insolite. EmptyJeu 15 Avr - 23:13

    La coupole noire à peine éclairée par des points blancs dispersés, témoignage d’un passage lointain d’étoiles perdues d’une constellation, s’étalait sous les yeux conquis du voyeur. La scène du ciel s’était teintée d’une couleur nuit, bleue profonde, qui formait un total oxymore avec les iris bleus clairs qui le balayaient à présent d’une fenêtre de Poudlard. Haut perché dans une des maintes tours de l’ancestrale bâtisse, une silhouette se détachait derrière les vitraux transparents en guise de fenêtres, tel un indiscret personnage qui se glisse sans bruit pour observer ce dont il n’avait pas été convié à assister, Hadeys s’était discrètement fondu dans l’obscurité apparente d’un des nombreux recoins du château pour y chercher une certaine tranquillité. Abandonné face au vaste ciel, il se laissait doucement allé dans une douce quiétude, qui engourdissait ses membres, le rendant presque accessible. Son visage plongé dans l’ombre fuyait les curieuses ondes lunaires qui s’égaraient sur le moindre espace découvert, dévoilant à la grande nuit les véritables visages des victimes éclairées. L’activité du château avait cessé doucement, les bruits désormais devenus rares, s’étaient presque réduits au murmure, il lui fallait produire un véritable effort, tendant l’oreille, pour percevoir l’activité humaine qui s’étayait entre les murs de pierre. Le paysage au dehors traduisait la même détente qui gagnait désormais le château magique, la Dame s’éteignait doucement bercée par la brise nocturne et, sa cour suivait ses pas, seuls les gardiens de la nuit dont l’identité restait souvent masquée par leur incroyable discrétion, s’aventuraient sur les chemins. Hadeys sourit intérieurement, s’il avait dû choisir son espèce, il aurait sans doute opté pour être un cougar ou encore communément appelé « puma », animal qui aime sortir chasser au crépuscule et s’aventurer la nuit dans des vastes zones. Plus à l’aise au moment des « chiens & loups » *, le Serdaigle peut enfin se glisser dans le château sans être aisément vu, mais aussi la nuit est très révélatrice pour ses yeux observateurs, il y aperçoit facilement les peureux, les courageux, les solitaires… indicateur parfait donc pour tester la consistance de chacun des sorciers ou simplement des hommes.

    Hadeys se détourna de ce paysage désormais tombé dans les doigtés de Morphée, un léger sourire flotta hâtivement sur ses fines lèvres avant de disparaître sous cape. Une sublime idée avait traversé les méandres de son esprit, remontant jusqu’à ses tendances joueuses. Il esquissa un dernier mouvement avant de se mettre en marche, en glissant ses doigts dans sa poche de sorte à être certain de la présence de sa baguette. Rassuré, il retourna vers son dortoir, là où il savait qu’il la trouverait, penchée sur un ancien grimoire. A cette pensée, une lueur mauvaise traversa ses yeux, rien de méchant, seule une folie latente qui s’esquissait derrière cette froide intelligence dont il croyait la présence normale, folie qui le conduirait inévitablement un jour à sa perte, mais qui aujourd’hui, le faisait vibrer, comme un papillon frétillant de s’être échappé de son cocon. Il murmura son nom dans la nuit : « Eris », murmure qui fut soulevé et écrasé par le frottement de ses pas sur les grandes pierres dallées. Il se souvint encore de ce regard perçant violet, masqué par un déguisement des moins communs : celui d’une fée. Elle avait été superbe ce soir là, fraîche, nouvelle, un territoire inconnu pour un chasseur dont il était. Elle avait à peine effleuré sa peau lors de la brève danse qui les avaient liés pour un éphémère instant. Dès que ses yeux s’étaient posés sur cette fine taille, enfermée par de nombreuses ficelles d’un déguisement qui faisait presque son corps un aimant de celui des autres, il avait su qu’il la « voulait ». Une nouvelle poupée à compléter à sa collection déjà bien insipide, une nouvelle fleur qu’il arracherait à ses origines, la fauchant en pleine croissance, fanant sa vie beaucoup trop vite pour l’exquis plaisir de la posséder, de l’avoir rien qu’à lui, à son entière domination du chasseur qui obtient gain de cause quand son tir touche en plein dans le mile l’animal traqué et désiré. Eris… douce fleur encore vierge, à ce qu’il avait appris plus tardivement dans la soirée, ce qui n’avait qu’accru son excitation. Elle était devenue de fil en aiguille, une certaine obsession, son regard perçant lilas s’était imbibé doucement dans son esprit. Intrigante peste dont il ne saisissait ni les ambitions, ni la réflexion, ne cessant pas de lui échapper quand il avait voulu poser un doigt sur elle ou encore percer ses défenses. Un autre souvenir réduisit à néant le bal, cette fois plus clair et beaucoup moins mystérieux, celui d’une jeune femme allongée sur un lit simple de l’infirmerie, son teint s’imprégnant de celui de la couleur du drap, ses prunelles enfermées par ses paupières tirées, comme tout le restant de ses traits sous l’effet d’une douleur invisible et pourtant palpable. L’héritier déchu des Whisper ne l’avait pas reconnue dépourvue de son déguisement féerique, aux premiers abords, puis sa bouche en cœur avait ébranlé ses certitudes, mais trop occupé à ignorer sa propre douleur due à une pénible chute de quidditch il ne s’était guère intéressée à elle, avant que ses iris harassées de compter les carrées du plafond soient irrésistiblement attirés par un impétueux regard violet qui le fixait sans flancher.

    Ses souvenirs s’effacèrent comme s’il ne les avait jamais usés, lorsque ses pas s’approchèrent de sa salle commune. Hadeys était désormais arrivé à l’aile Ouest du château, face à l’heurtoir en forme d’aigle, il s’assura d’être bien seul avant de donner la réponse à l’énigme du rapace ensorcelé. Puis il s’engouffra dans le passage le menant à la salle commune de sa maison, qui était apparu face à la bonne réponse. Il ne tarda pas à trouver l’endroit presque désert et à moitié endormi, les rares élèves, les plus âgés, étaient éparpillés entre l’antre de la cheminée et les tables. Le serdaigle sourit amusé, laissant son regard voguer vers la massive horloge qui était au-dessus des flammes, il s’assura de l’heure avant de s’approcher d’une des tables occupées. Son instinct n’était pas erroné, assisse, penchée sur un parchemin déjà bien entamé, Eris grattait avec une ardeur antithétique à l’heure avancée de la nuit. Sans user des formules polies pour prendre place à sa table, il s’installa silencieusement pour la troubler ne serais-ce qu’un peu dans son travail, dont il savait pertinemment qu’il n’était point urgent. Si dans d’autres maisons, les cancres se laissaient aller pour achever leurs devoirs la veille au soir, il était de tradition chez les bleus et argent de prendre de l’avance sur les devoirs, celui d’Eris devrait sûrement être rendu pour un certain délai lointain, il ne la troublerait donc pas, ou du moins seulement un peu. L’agacement qu’il lu sans ses yeux ne manquèrent pas de confirmer ses pensées intérieures. Sans esquisser un sourire, il ancra son regard dans celui de la jeune femme, sorti sa baguette et écrivit :


    « Bonsoir à toi. Pour une fois que l’on se rencontre sans frôler la mort… ou plutôt la tienne! »


    Hadeys s’était servi du même sortilège que la jeune muette usait pour communiquer, il en avait prit conscience durant l’été dans certaines de ses recherches privées. De sorte à être égalité… ou presque avec elle. Sans broncher pour autant, il attendit la réponse à l’amorce de la conversation, qui avait déjà pris une tournure fausse car, il avait consciemment menti, de sorte à savoir si elle se souvenait ou non de l’autre occasion.



    * virage entre journée & nuit.


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Eris L. Silverheart
Eris L. Silverheart
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Une rencontre perfidement insolite. Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre perfidement insolite.   Une rencontre perfidement insolite. EmptyDim 18 Avr - 22:18

Une nouvelle page du livre se tourna, glissant sur le côté dans un bruissement aussi léger que le battement d’aile d’une hirondelle, tandis que la plume provenant d’un paon continuait de gratter le parchemin noirci de notes, d’accolades et autres futilités littéraires et grammaticales. Cessant pourtant un très court instant d’écrire, la silhouette qui se tenait droite porta sa plume sous son menton, jouant un instant avec les douces fibres colorées sous une réflexion qui lui infligea la seconde suivante une rayure sur sa dernière phrase écrite, disparaissant sitôt le long trait noir tracé, petit sortilège magique de correction bien utile à quiconque le connaissait. Effleurant un nouveau côté de sa plume, l’encre changea sitôt de couleur, prenant une teinte rougeoyante, tel le rouge d’un rubis qui aurait esquisse le miracle de fondre. Au silence qui s’était instauré, le nouveau grattement de la plume vint le rompre sans aucune honte, se mêlant au doux crépitement du feu qui n’était destiné qu’à réchauffer un tant soit peu la tour dans laquelle elle se trouvait. A cette heure-ci, la majorité des élèves de sa maison, mais aussi de l’école était gentiment couché dans son lit, à dormir ou à bavarder… mais la salle commune demeurait immanquablement déserte, malgré les nombreux devoirs qui s’annonçaient à venir… Car après tout, les bleus et bronze n’étaient-ils pas réputés pour travailler encore et toujours, pour avoir toujours le nez plongé dans les livres à en devenir aveugle ? Certes, ils l’étaient, et cette réputation leur allait comme un gant, et nulle honte ne se peignait sur le visage quand à cette dernière. Eris Silverheart faisait partie de cette catégorie de personne, toujours le nez dans un livre, qu’il soit écrit pour les cours ou pour la distraction. Son métabolisme était tel qu’à la différence de certains de ses camarades, elle ne pouvait s’engager dans une équipe de quidditch, son cœur demeurant bien trop fragile pour un tel sport, ni même pour monter sur un balai ; quand bien même elle aurait adoré voler ; aussi ses occupations se résumaient elles à la lecture, le dessin ou la musique. Des occupations calmes et sans aucun doute idéales pour la jeune fille à l’allure mélancolique qu’elle possédait de jour comme de nuit et à l’aspect aussi rêveur que fragile.

Un soupir finit par franchir les lèvres roses de la délicate poupée, alors que de nouveau elle jouait avec sa plume, tournant les pages de son livre à la recherche d’informations complémentaires sur ce qu’elle savait déjà et qui était déjà apposé sur son parchemin, sans grand succès pourtant. A croire que les livres que l’on trouvait dans la bibliothèque personnelle de sa grand-mère et qui lui avait servi à étudier durant ses années d’école privée étaient bien plus complets… Aucune importance. Reprenant sa concentration perdue, elle se remit à parcourir son livre, tournant les pages au gré de ses envies, sans jamais rien trouver d’intéressant pourtant… Etouffant un léger bâillement, sa plume vint retrouver le chemin de l’encrier pour y demeurer, tandis que la jeune fille tentait de trouver une position plus confortable. Peine perdue. Se penchant de nouveau sur son livre, elle n’entendit pourtant pas le grincement à l’entrée de la salle commune, annonçant l’arrivée tardive d’un élève… Importun qui vint s’asseoir face à l’héritière Silverheart, l’obligeant de cette même façon à quitter le regard de son livre pour découvrir qui venait la déranger durant son travail tardif. Un léger agacement vint marquer ses yeux violets alors qu’elle le regardait prendre place, sans forme de politesse aucune. Hadeys Whisper dans toute sa prestance… ou presque. En vérité, Eris ne le connaissait pas. Très peu de vue et ne prenant pas même la peine d’écouter les réputations des uns et des autres. Tout ce dont elle savait, c’est qu’il était populaire auprès des demoiselles, détail qu’elle avait apprit lors d’un bal l’an passé, juste après une danse avec ce dernier sans même s’en rendre compte. On lui avait raconté que bien des demoiselles auraient été prêtes à se damner pour un regard de lui… Pas elle. Elle se souvenait vaguement de lui par ailleurs, ne se remémorant que très peu le deuxième instant où ils s’étaient croisés. Elle en bien piteux état autant que lui… Un détail dont il semblait parfaitement se souvenir, à l’instar d’elle.

Reposant son livre, elle eut pour lui un regard sceptique en l’observant sortir sa baguette et écrire dans les airs, tout comme elle le faisait, n’ayant pas de voix pour s’exprimer. « Bonsoir à toi. Pour une fois que l’on se rencontre sans frôler la mort… ou plutôt la tienne! » Si une lueur de surprise vint marquer son regard couleur lilas, il fut sitôt remplacé par une légère once de colère. Était-il en train de se moquer d’elle en utilisant ce mode de communication ou la prenait-il en pitié ? Glissant sa main dans le sac qui trainait à ses pieds, elle en sortit une nouvelle plume, plus connue sous le nom de plume à papote et qui était un autre moyen de communiquer, cette dernière étant reliée à la jeune fille par la pensée ou Merlin savait quel autre miracle. Prenant une nouvelle feuille de parchemin, Eris laissa l’instrument de sa pensée faire son travail, prenant l’allure d’une écriture fine et italique. « Lorsque l’on possède une voix, il est préférable de s’en servir. Je prends cette tentative de communication pour une moquerie. Si c’est le cas, je te prierai de me laisser, auquel cas, pardon pour mon emportement. »

Laissant le jeune homme lire ce qui était écrit, elle l’observa un instant durant, détaillant son visage, y cherchant ce qui pouvait tant plaire à ces demoiselles… Étaient-ce ses yeux ? Ses lèvres ? Elle n’aurait su le dire avec exactitude, elle qui ne semblait pas tant que cela s’intéresser aux jeunes hommes, préférant les repousser que de répondre à leurs avances, faisant d’elle l’une des créatures les plus inaccessibles de l’école…

HS: Je te promets que je me rattrape au prochain. Si ça ne t'inspires pas, je tenterai de modifier !
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