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 Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .

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Leah R. Callaghan
Leah R. Callaghan
Messages : 5
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Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . Vide
MessageSujet: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptySam 17 Avr - 20:49

fichedeprésentation


Callaghanrosheen
...........................................Leah.


      ♦ no one is going to save you.
      vous pouvez faire cette partie sous forme de paragraphe. il faut cependant que toutes les informations demandées ici y soient présentes

      « Je mappelle Leah Callaghan. J'ai vingt ans. Ma mère m'a donné ce prénom en hommage à ma grand mère maternelle. Cependant, mon père ne m'a jamais appelé ainsi. Il préférait Rosheen, Rose. Et c'est ainsi que m'appellent mes amis proches. La relation que j'entretenais avec mon père était fusionnelle. Toutes les petites filles sont amoureuses de leur papa n'est-ce pas ? Et bien je n'ai pas honte d'avouer que c'était également mon cas. Je ne suis pas sûre que ma mère ne m'ait jamais aimé un jour. Quoi de plus normal ? Elle était belle, incroyablement belle, la femme de monsieur Callaghan, descendant d'une grande famille anglaise, réputée pour son sang pur et son respect des traditions. D'un seul coup, elle était devenue la mère de Leah Callaghan, la dernière descendante en date. Je l'avais effacé, c'était indéniable. Dans la famille, les regards se tournaient désormais vers moi. Je m'en voulais au début. Je ne sais pas à quoi je m'attendais. Il existe une stupide règle, une conviction qui laisse entendre que l'amour que porte la mère envers la fille est inconditionnel. J'ai voulu y croire mais je me suis fait une raison. Ma mère me rend la vie impossible. Humiliations, rabaissement, insultes. Voilà ce qu'elle m'inspire les rares fois où je la laisse traverser mon esprit. D'un autre côté, sans elle, je ne serais pas devenue la femme que je suis aujourd'hui. Ma sixième année promet d'ors et déjà de s'inscrire comme une réussite dans mon parcours scolaire exemplaire. L'échec n'est pas accepté dans ma famille, l'une des seules règles que je m'applique à suivre. Je ne suis pas fermée d'esprit, n'aimant pas coller des étiquettes, je ne me qualifierais pas d'hétérosexuelle, les hommes sont pourtant les seuls à avoir partagé mon lit pour le moment. Mais qui sait ? Mon attirance pour une personne n'est pas quelque chose que je cherche à contrôler, plutôt à assouvir.

      Ma baguette est mon plus fidèle allié. D'une longueur de vingt-sept centimètres, taillée dans du bois d'if et cachant en son coeur un crin de Sombral, certains ne s'en vanteraient pas, je n'essaye pas de le cacher. En parlant de vantardise, ma mère aime me répéter qu'elle, mon père et toute leur famille, tandis qu'elle y est, sont passés par Serpentard. Serpentard est une excellente maison, je le reconnais. Cependant, je persiste à penser que le nom, la maison, le titre ne forge pas une personne. Qu'est-ce qui le fait, me direz-vous ? ... Je suis legilimens. Je devrais le savoir. Ce don m'est cependant, pour l'instant, inabordable. Les rares fois où je l'ai utilisé, ma vue se brouilla, ma tête devint lourde, le pire fut sans doute cette barre lourde qui vint m'écraser le plexus ... Très mauvais souvenirs. Je ne suis pas du genre à déclarer forfait, je le répète, l'échec n'est pas envisageable. Je connais cependant mes limites et préfère en apprendre davantage sur moi et mon don avant de m'y remettre. Magie blanche, magie noire. Cela ne reste t-il pas de la magie ? Je suis curieuse de nature, tous les domaines m'intéressent, je n'ai aucun problème d'éthique. Les conventions m'effrayent. Ma plus grande peur : moi ayant quelques années de plus, main dans la main avec ma mère dont je serais alors la copie conforme. Heureusement, dans ces situations, mon patronus a vite fait d'apparaître sous forme d'un magnifique tigre blanc et chasse sans préavis cette image de devant moi. Je suis complexe, je le sais, il existe cependant un mot très simple permettant de me caractériser : cynique. Ce n'est ni un défaut, ni une qualité, c'est moi.

...........................................
    ♦ you must l(ea)ive your life.

      cette fiche est une fiche qui doit être rédigée sous forme de rp. vous devez écrire au minimum trois anecdotes de vie sur votre personnage, en essayant de faire apparaitre son caractère, ses influences, et nombre de détails à propos de son histoire personnelle, afin de nous aider à mieux le cerner. le nombre d'anecdotes est illimité, mais tâcher de finir votre fiche dans les temps. nous rappelons que les anecdotes doivent faire un minimum de trente lignes chacunes.
..........................................


Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . Signjf4


chapitre un .


      Promets-moi de ne pas nous faire honte. Je lève un regard faussement surpris sur elle. Ma mère se tient sur le pas de ma porte depuis deux minutes, je l'avais entendu, j'espérais simplement qu'elle passe son chemin, qu'elle ne s'attarde pas. Raté. Renouvelle-toi un peu, non ? Je décide d'exagérer en baillant vulgairement, déjà lasse de cette conversation. Distinguée je l'étais, du haut de mes quinze ans, je n'étais pas du genre à bailler ouvertement devant quelqu'un. Mais ces simples petits détails mettaient ma mère dans tous ces états et je ne pouvais décidément plus me passer de ses regards outragés. Peut-être que j'en aurais été capable si j'avais eu un meilleur exemple sous les yeux que le tien. Rose. Leah. Je ne crois pas t'avoir demandé de m'appeler de cette façon. Tu as choisi ce prénom, tu t'y tiens, la repris-je sèchement. Dieu que je la détestais. Son air hautain, son menton sec, Margaret m'avait dit la veille que je devenais comme elle. Il faudrait que j'aille m'excuser, je n'avais pas voulu m'emporter, j'aimais bien Margaret. Mais elle n'était que la bonne et devrait apprendre à rester à sa place. Je joue, ma baguette virevolte devant moi. Me retournant alors, je la laisse s'attarder intentionnellement sur ma mère. Cinq minutes, mère. Tu n'es jamais restée aussi longtemps dans ma chambre si ce n'est pour m'insulter. Or je ne suis pas d'humeur ce soir alors que veux-tu ? Les invités ne vont pas tarder. Oh. Ceci explique cela. Je me disais aussi . même pour toi, je trouvais cela un peu trop excentrique de se balader dans la maison vêtue de la sorte ... Cadeau de papa ? raillais-je en lui adressant un sourire hypocrite et en rabaissant ma baguette. Ma mère était une véritable peste, avide de pouvoir et de richesse. Mon père lui passait tous ses caprices et cela avait le don de me mettre hors de moi. J'aimerais que l'on abandonne les hostilités le temps d'une soirée, Leah. Il y a des gens importants et je ne pense pas que la Leah rebelle soit adaptée au genre. Je ne m'attends pas à un miracle te concernant mais si tu pouvais faire un effort. Un effort. Pour toi ? Je me surpris à penser que, cette fois, c'était elle qui attendait quelque chose de moi. Si mère voulait que j'assiste à sa soirée, elle devrait me caresser dans le sens du poil. J'attends quelques secondes durant lesquelles mère paraît toujours aussi maîtresse d'elle même, je ne suis pas dupe, au fond, elle bouillonne. J'ai bien réfléchi. L'idée de passer une soirée entière à sourire et à faire semblant qu'entre nous, c'est le paradis, ne me réjouit pas tellement. C'est ton anniversaire, ton absence serait ridicule. Tu veux dire plus que cette robe qui te boudine horriblement ? Rose. Leah. La claque part. Je porte ma main à ma joue rougie par le coup. Je ne m'y attendais pas, la force de la claque m'avait fait reculer d'un pas et je tentais de retrouver mon équilibre, chancelante. Je regarde ma main, ma lèvre saignait. Super pour une bonne impression. Rose . arrange toi s'il te plaît. Ton père a hâte de te présenter à certaines de ses relations. Elle me regarde, je soutiens son regard, un peu choquée . je l'avoue. Elle s'éloigne et je m'autorise un regard dans la glace. Il semblerait que je devrais assister à cette soirée, finalement. Joyeux anniversaire Leah.





Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . Ahsley34

chapitre deux .


      Est- ce que tu aimes t'allonger dans l'herbe & me serrer dans tes bras ? Est- ce que tu as de l'encre sur les doigts quand tu écris ? Est- ce que tu sais garder les secrets ? Est- ce que tu aimes rigoler a longueur de journée ? Est-ce que tu aimes parler ? Est-ce que tu aimes les baisers sur le nez ? Alors oui, on fera un bout de chemin ensemble . Ca aurait dû se passer comme ça. Je ne me posais pas de questions lorsque j'étais avec lui. Je voulais profiter du moment présent. On avait dix ans dans notre relation. Certains disaient que ça manquait de maturité mais c'est dans son regard d'enfant que j'aimais me plonger. On refaisait le monde la nuit dans les bras l'un de l'autre, on se jurait qu'on pourrait le rendre meilleur. La tête dans les nuages, plus rien ne pouvait nous arrêter. Il me redonnait confiance. On pointait nos baguettes l'un sur l'autre en fermant les yeux, non, il ne pouvaient rien nous arriver. Mon excessivité le faisait sourire. Je mangeais la vie. Son insouciance me faisait rire. Je n'étais pas du genre à me poser toutes sortes de questions, plutôt impulsive. J'oubliais cet avenir qui faisait peur à tout le monde juste le temps d'un instant, en profitant de moments agréables, remplis de petits riens qui finalement constituent une valeur plus sûre ou du moins plus durable que cet emprisonnement avant que quelque chose de pénible ne se soit produit. Peu importe ce qu'il va se produire dans un jour, dans une semaine, dans un mois ! Ne laisse pas la peur détruire ce qui, un jour, peut être aussi simple et beau qu'étonnant et merveilleux. m'avait-il dit. Il ne m'en avait pas fallu plus. C'est ce qu'on a fait, lui et moi. Ca ne voulait pas dire que je n'avais pas peur. Vivre à coté de l'autre, et partager sa vie. Apprécier et craquer pour tout ce qu'il est, son odeur, ses gestes aussi. Avancer côte à côte, et s'arrêter ici. Au milieu des regrets, et de tout ce qu'on s'est dit. Le souvenir de l'autre est tellement précis, on l'entend, on le frôle, on caresse son ombre la nuit. Le temps pousse à la faute et on en paie le prix. Avoir le premier rôle, et plus rien aujourd'hui. On est si peu de chose, quand l'autre s'en va, quand le manque s'impose, quand on a plus le choix. On apprend tant de choses, quand l'autre n'est plus là. On refait son décor, on range les photos. On a peur quand on sort, on se dit que c'est trop tôt. Tout ça je ne le voulais pas. Je voulais juste essayer, y croire.

      Être passé sur cette terre sans avoir connu l'amour, c'est être passé à côté de la vie. Il faut essayer de le trouver parce que si tu n'as pas essayé, tu n'as pas vécu. Quand on me disait , " Dépêche toi de vivre , sois heureuse. Profite, car dans ce monde, tout n'est qu'éphémère, même toi, moi, & eux . " Je répondais , " Va t'faire foutre. " Remplie d'innocence. J'avais peur. Encore un peu aujourd'hui. J'aurais aimé effacer cette nuit où il était parti. Où il avait quitté ce monde, me laissant seule. On était pourtant bien, tous les deux. Jusqu'à cette prise de conscience. Me sentant incapable, incapable de laisser apparaître le moindre sentiment. Même pleurer me paraissait difficile. Tout paraissait si irréel. J'étais bloquée sentimentalement & tellement pathétique. Tous les moments passés avec lui défilaient dans ma tête cette nuit là & me dire que tout était fini ... que je ne le reverrais plus m'avait arraché des frissons. Tout était flou & tout l'est encore. Il était malade. Je le savais et on s'y était préparé. Je savais que je n'étais adossée qu'au vide, que son temps était compté et j'avais fait semblant d'y être préparé. Mais tout était arrivé trop tôt. Et c'était cette nuit maintenant. Alors je m''étais rapprochée de lui. Une dernière fois. Prendre l'homme avec qui j'avais partagé ces derniers mois dans mes bras, remercier je ne sais qui de l'avoir laissé aussi longtemps près de moi. J'avais tant eu besoin de lui, beaucoup plus que je ne l'avais montré, sans doute. Je l'avais pris dans mes bras et avais fermé les yeux. C'était une belle histoire. Toutes les belles histoires ont une fin tragique. J'aurais seulement espéré que notre fin soit comme dans toutes les mauvais contes où, dans le pire des cas, l'un des deux s'en va tout simplement laissant l'autre le coeur brisé. Une fin où on serait tous les deux encore en vie. Cette nuit là fut la première où je me laissais aller. Je poussais un cri et lâchais l'éplucheur. Le couteau avait dérapé sur la pomme de terre et entaillé largement ma peau à la naissance du poignet. Du sang, du sang partout. Je regarde les veines bleues, l'estafilade rouge, le blanc de la cuvette de l'évier, l'égouttoir en plastique jaune où reposaient, blanches et luisantes, les pommes de terre épluchées. Les gouttes de sang tombaient une à une, éclaboussant le revêtement blanc. J'appuie mes mains de chaque côté de l'évier et me mit à pleurer. J'en avais besoin. J'avais trop de bonnes raisons. Celle-là ferait l'affaire. Un sanglot-raz de marée, une vague déferlante qui monta du lointain de mon ventre vers ma poitrine soudain sans défense, ouverte, déchirée. J'hoquetais éperdument, sans résistance, abandonné à une vulnérabilité si brusque, si nouvelle que je pensais fugitivement que j'allais mourir. Un peu plus tard, me vint comme une évidence une joie paisible, enveloppant de ses ailes la certitude que j'avais vécu jusqu'à ce jour seulement pour cet instant, uniquement pour découvrir cet état de non-résistance fait d'abandon, de ferveur et de suavité. Puis le présent cessa de se perdre dans un interstice du temps ou de s'égarer entre deux sensations semblables, pour redevenir consistant, solide, ancré dans l'instant. Je sentis le goût du sel sur mes lèvres. J'ignorais que les larmes d'homme étaient aussi salées. Je ne voulais plus jamais avoir à le constater.





Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . Luisa012

chapitre trois .


      Je n'arrive pas à t'oublier. C'est terrible. J'ai décidé de ne plus te voir, mon cœur ne veut plus, ma tête refuse, mais chaque pore de ma peau hurle au manque. L'amour ça naît dans le cœur mais ça vit sous la peau. Et toi, tu es tapie sous ma peau. En embuscade. C'est terrible parce que tu t'en fous, hein ?

      Je ne veux pas te quitter, je veux trouver la bonne distance. Protéger le vivant de notre relation. J'aimerais ne pas t'aimer autant pour pouvoir m'éloigner sans m'effondrer, sans paniquer, sans avoir le sentiment que je vais disparaître ou me blesser à jamais en tombant dans le vide... Pouvoir me distancer, tout en gardant ton amour, tout en préservant le mien pour toi. Je suis déchiré, en conflit permanent à l'intérieur de moi, si épuisé à chercher une issue qui ne fasse mal ni à toi ni à moi. C'est vrai qu'en ta présence, cela ne fait qu'un mois mais, je me vis sans cesse en échec. Je suis sans arrêt dans l'insuffisance, dans le dérisoire ou dans l'impuissance face à l'incompréhension de tes attentes. Je sens trop de rancœur en toi, tant de frustrations que j'aimerais effacer d'un seul coup mais tu ne m'expliques pas.


      Je suis allongée sur le lit, la tête enfoncée dans mon oreiller, le regard tourné sur la porte. N'importe où mais pas sur lui. Je l'écoute et tente désespérement de me souvenir de son prénom. Il fallait bien que je lui réponde, n'est-ce pas ? Je ferme les yeux férocement, c'était pas difficile, un nom ... Je soupire, me crispe en le sentant s'approcher. C'est dingue. Tu parles comme une fille. Je n'aurais pas du dire ça. J'aurais du continuer à chercher. Je ne sais pas pourquoi mais je souris en entendant la porte claquer.

      Durant les deux années suivantes, je suis rarement rentrée seule le soir. Combien d'hommes avaient-partagé mes nuits, me permettant d'entretenir l'illusion que la vie reprenait ses droits, le désir aussi, après tout je restais une femme, la même qu'avant, ou presque. J'ai oublié le nom, le visage, de presque tous ces hommes avec lesquels j'ai essayé de gagner le large. Certains détails me reviennent mais ce sont des images isolées. Je n'arrive pas à les rattacher à l'homme qui les possédait. Alors ils s'en allaient. J'étais habituée à ces désertions, je peux même dire qu'elles me soulageaient, car depuis qu'il n'était plus là, plus personne ne m'était essentiel. Je ne parvenais pas à m'attacher aux hommes avec lesquels je partageais ses nuits. Ils étaient là à mes côtés, souvent attentionnés, ils me distrayaient, je m'accommodais de leur présence, mais celle-là ou une autre ... Ils finissaient par le comprendre. Par comprendre que mes sourires, mes caresses, mes rires ne signifiaient pas de grandes promesses. Il n'y avait plus de sens à rien. Je n'étais plus nul part, ou plutôt, en dehors de tout. La vie passait comme un rêve. Aujourd'hui, je sais. J'avais peur. Si peur que tout s'écroule sur moi, et que j'y reste coincée. Comme la peur de se faire enterrer vivante, comme la peur de le perdre, de me retrouver seule. J'avais peur de marcher dans la rue, et de me rendre compte que je n'avais personne à qui donner la main pour continuer mon chemin. Cette main douce & si chaude que j'avais connu, mais qui était pourtant si loin au jour d'aujourd'hui. Nos paumes qui se frôlent, nos doigts qui s'entremêlent, en osmose, afin de ne former plus qu'un. Je ne voulais plus retourner au manoir. Ni pendant les congés, ni pendant les vacances, ni jamais. Ma mère était là. Elle me regardait, satisfaite de ce retournement de situation. Je rêvais de la faire souffrir autant que moi. Mais je ne pouvais pas. Grande bouche, sarcasmes à gogo & répliques cinglantes. Je n'étais cependant pas fichue de dire quoique que ce soit lorsqu'elle portait la main sur moi.

      Mon père ne m'a pas retenu. C'était un homme bon mais incapable de s'occuper d'une autre personne que de lui même. J'aimais mon père, vraiment. Il était un des seul membre de ma famille que j'aimais. Mais je dérapais dans ma vie & mon père était devenu différent. Il me disait de ne pas devenir comme ci ou comme ça. Au fur à mesure, il m'obligeait, il me forçait. Il me disait de ne plus faire ci ou ça. Comme si j'avais le choix. J'aurais aimé arrêté tout ça, l'écouter. Mais il ne comprenait rien. Il me hurlait qu'il s'inquiétait pour moi, que j'étais importante, que j'en valais la peine. Mais après il voulait me perfectionner, me changer. Il me disait que c'était pour mon bien qu'il faisait tout ça, d'être moins susceptible, de beaucoup plus sourire. Alors je m'énervais, je m'emportais & m'en allais lâchement en disant que je reviendrais quand je voudrais. Il fallait arrêter de me dire de vulgaires "je t'aime" puisqu'il n'avait qu'une envie c'était de m'abandonner. Il n'imaginait même pas le mal qu'il me faisait. Je n'étais plus celle qu'il lui fallait. Je ne correspondait plus à l'image des Callaghan. C'était à ce moment que j'avais le plus besoin de mon père & il ne me donnait plus rien du tout. La nuit où mon père était venu pour me dire que tout était fini. Qu'il ne chercherait plus à m'aider, que je devais arrêter parce que cela ne fonctionnait plus. Cette nuit, je m'en souviens parfaitement encore aujourd'hui. Je ne voulais plus en entendre davantage. Puis j'étais partie pour échapper à ses paroles, pour ne plus avoir à lui sourire et à mentir. J'avais oublié que je ne pouvais pas vraiment me passer de mon père.




Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . Dommagelaphotoesttropptoc9

chapitre quatre .


      Trois mois. Trois mois sans lui parler. Lorsque j'ai reçu une lettre de ma mère au beau milieu de la Grande Salle, m'expliquant qu'il venait de succomber, j'ai cru en mourir à mon tour. Ces mois passés loin de mon père m'avaient rappelé à quel point je l'aimais mais aussi à quel point il m'avait abandonné. La richesse se partageait entre moi, ma mère et mon petit frère. Mon petit frère, je ne vous en ai pas parlé, n'est-ce pas ? Il est pourtant plus cher à mes yeux que n'importe lequel d'entre vous. Cependant, je ne suis pas partageuse et lui n'est pas loquace, je ne vous dirais donc rien de plus à son sujet. Je me regarde sur les photos, moi, mon père, ma mère, mon frère. Je n'aurais jamais dû. Je savais bien qu'il ne fallait pas ressortir ces photos de leur tiroir. Elles m'obsèdent, elles me blessent, elles me font souffrir, rien d'autre. Je ne peux plus rêver, écrire, je n'ai plus les mots pour le faire : il n'y a pas de mots à mettre dessus, pas d'explication possible. Je suis seule. Tout est défunt. J'ai une pierre tombale sur la poitrine, une dalle de marbre qui m'oppresse. Je voudrais crier, demander ce qui s'est passé. Mais je pourrais hurler, on ne m'entendrait pas, je suis trop profond dans le noir. Le temps est arrêté, la solitude domine tous les sentiments, et la peur, une peur folle. Il n'y a pas de durée sur quoi se fonder, mais des instants minés de l'intérieur par leur propre dégradation énergétique. Toute les données du monde s'inversent sans motif, rien n'est jamais acquis, rien n'est jamais sûr, la confiance ne règne pas, ni la fidélité, ni la foi. Le contraire a autant de poids que la chose, l'envers est l'endroit, le bien le mal, le plaisir la douleur, l'un l'autre. C'est le cauchemar qui hante mes nuits : plus de sens. Pourquoi dire une phrase qui sera niée l'instant d'après ? Pourquoi énoncer une émotion qui sera anéantie aussitôt ? Je devais revenir chaque été au manoir, dernière volonté . dernière stupide volonté. Mon corps portait encore les traces des sévices de ma mère et j'allais devoir tout recommencer. Il était temps que je me réveille, que j'ouvre les yeux. Que je prenne une grande inspiration & que je me remette à respirer. Ca ferait mal au début. Normal. Mais vivre c'est comme le vélo. On n'oublie jamais. Et puis je ne ré-apprendrais pas toute seule. Cette trace qui a fait de nous des esclaves de la vie, cette douleur qui fera toujours mal et qui ne s'éteindra jamais vraiment, prête à se réveiller au moindre instant, à cause d'avant. De ce passé qui nous a peut-être un peu trop écorché, de ces ratures que notre cœur a subit jusqu'au sang, de ces brûlures que l'on croyait mortes ... Mais quand on a acquis le recul nécessaire, nous savons que c'est notre passé qui construit notre futur, que sans tout ça, on n'en serait pas là, on ne serait pas ce que l'on est aujourd'hui. La règle d'or c'est de continuer à aller de l'avant, de s'alléger des peurs et des regrets qui nous ralentissent, et nous empêchent de savourer un voyage qui ne s'achèvera que trop tôt. J'avais passé tellement de nuits à maquiller mes peurs, au milieu des non-dit, à rire de mes erreurs. A courir comme une folle sans la moindre limite, même si je tombais à genoux, même si tout allait trop vite ... J'avais passé tellement de temps à regarder en arrière, à voir passer des gens au regard distrait. J'avais passé tellement de nuits à courir derrière tout, accourir vers sa vie, pour ne pas perdre la tête. A croiser des destins faits de haine et d'ennui, de larmes versées pour rien au milieu de mes nuits. J'ai peut-être joué ma vie sous de drôles de lumières mais c'est ici que j'ai commencé à essayer de me persuader que du beau allait encore arriver.



Dernière édition par Leah R. Callaghan le Ven 23 Avr - 17:38, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptySam 17 Avr - 23:28

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chapitre cinq .


      J'ai chaud. Je transpire. C'est agréable. Je sens la sueur sur mes avant-bras. Je sens l'odeur de la peau de mon frère allongé à mes côtés. Je suis au manoir, profitant comme je le peux des vacances d'été. Poudlard me manque. Rare sont ceux qui s'en rendent compte, mais je ne me sens moi que là bas. Dans ma tête, je compte . deux semaines que je suis ici . seulement deux claques, bien . mais une multitude de remarques poignantes m'écorchant le coeur à chaque fois. Accio chapeau. J'ouvre les yeux au son de la voix de ma mère. Je ne l'avais pas entendu arriver, elle était à côté de mon frère, riant à gorge déployée comme si il venait de lui faire la meilleure des blagues. J'échange un regard consterné avec lui. Il me sourit à présent et hausse les épaules. Vas-y. Essaye ... non ? Je soupire, cachant mon enthousiasme et m'assoit en tailleur sur la chaise longue, fixant ma mère de mon regard transperçant. Elle détestait lorsque je faisais cela. Cette femme m'effrayait. Elle était trop calme, trop subtile, trop froide, trop, trop, trop . si mon don pouvait me servir à quelque chose, autant qu'il me serve à savoir. Je ne m'attendais pas à la comprendre, simplement savoir. Cela faisait des mois que je lisais, m'informais, expérimentais. Je n'étais pas du genre à demander de l'aide, bien trop fière pour cela, je devais donc me débrouiller seule. J'adorais mon frère mais la seule raison pour laquelle il était au courant était qu'il m'avait surpris un soir dans ma chambre, plongée dans mes recherches. Depuis, il m'avait convaincue que violer l'esprit de ma mère serait un juste retour des choses. Mes lèvres bougent rapidement sans qu'aucun bruit n'en sortent - qu'est-ce que je raconte ? - mes paupières se ferment, mes yeux s'affolent, je sens un souffle d'air sur ma nuque et je prend ça comme un encouragement. Je fais le vide. Je repousse une barrière, puis une autre. Les chemins se multiplient, elle ne veut pas . j'insiste, fait marche arrière, recommence. Je suffoque, il fait noir. Je me perds, est-ce possible ? Pouvais-je rester enfermée ? Non, bien sûr que non. Reprends-toi, recommence . Rose !!! Je me réveille en sursaut ! Je suis allongée dans l'herbe et au vu du regard de mon frère sur moi, je comprend que je suis tombée de ma chaise. Je me redresse, décontenancée. Tu vas bien ? Tu es restée par terre cinq minutes, qu'est-ce que tu as vu ? Je ne réponds pas, blessée dans mon égo. Il me regarde en plissant des yeux, se disant sans doute que j'étais plus folle que je ne le laissais paraître. Il finit par hausser les épaules et se rassied en soupirant. Eh bien .. Tu n'es pas encore prête, c'est clair. Je me relève pour me rallonger, fixant ma mère avec un peu trop d'intensité à mon goût. Cette dernière n'avait pas bougé, étendue, les bras le long du corps, les paupières closes. Elle ne semblait même pas avoir remarqué cette intrusion. Car oui, j'y étais entrée. Pour la première fois, j'avais vu. Je savais pertinemment ce qui m'avait fait lâché, ce qui m'avait mis dans cet état. Elle me ressemblait, c'était horrible ... Mes pensées sont interrompues par cet affreux rire bien trop clair, bien trop cristallin, bien trop pur, bien trop parfait de ma cousine. Je l'avais oublié celle là ... Je lève les yeux au ciel - en même temps que ma mère - et rabaisse mes lunettes de soleil sur mon nez, feignant de ne pas l'avoir entendu. Je mourrais d'envie d'une cigarette. Cette invention moldue n'était pas la bienvenue au manoir et c'était bien pour cela que je m'étais retrouvée à fumer la première fois. Depuis, c'était simplement devenu un plaisir. Je ne sais pas ce qui m'empêchait d'en griller une, là maintenant ... Énerver ma mère était un vrai loisir - autant qu'elle ait une bonne raison de lever la main sur moi - mais je n'en avais pas le coeur aujourd'hui. Derrière mes lunettes noires, je peux observer - surveiller - à ma guise mon frère faire le pitre pour la nièce de ma mère. Elle s'appelait Katherine, elle venait d'Alsace et ses cheveux blonds dansants et moussants captaient tous les regards. Y compris ceux de mon frère. Cette complicité entre eux inquiétait légèrement ma mère, arrêtez maintenant vous deux elle leur disait quand elle les voyait faire trop les complices, ou se passer de la crème solaire dans le dos, ou chanter en cœur après les dîners. Moi ça me faisait sourire, je souriais jaune mais je souriais quand même, pas jalouse pas jalouse, il ne m'aimerait pas si j'étais cinglée, j'étais pas cinglée, j'étais pas jalouse, j'aurais dû.






Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . Ban_as10


chapitre six .


      Ça fait trois heures que je te cherche partout !
      Tu veux dire partout sauf dans la salle commune. Quel détective ! lâchais-je ironiquement du fond du fauteuil dans lequel j'étais avachie empêchant ainsi quiconque de pouvoir s'installer à mes côtés. Pour mon frère, cependant, je fais une exception et me redresse.
      Mouais ... J'ai reçu une lettre de maman, elle te passe le bonjour. Elle me rappelle, qu'en tant que bon fils, j'ai intérêt à venir passer le week end des vacances au manoir. Quelle poisse, si seulement j'avais été adopté ... Tu viendras, n'est-ce pas ? Pas question que tu me laisses tomber une fois de plus.
      Humm ... Il voulait ma mort ou quoi ? Notre dernière entrevue m'avait suffisamment marqué comme ça, je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle en redemande aussi rapidement. Je lève un regard sur mon frère et soupire en voyant sa moue boudeuse. Je viendrais, arrête ça, t'es incroyable toi. C'est pour ça que tu me cherchais ? Ça n'aurait pas pu attendre le diner ?
      A ce sujet, il n'y aura pas de diner. Enfin si ... mais chacun de notre côté. Tu vois Eleana, la Serdaigle ? Je n'ai même pas eu à demander mais je passe la soirée avec elle.
      Eleana ? Elle est en troisième année ... le réprimandais-je faussement.
      Je sais ! Si c'est pas formidable ... Il me regarde quelques secondes comme une bête de foire et je soutiens son regard avec insolence.
      Quoi ?
      Rien rien ... Je me disais que cela faisait un bon bout de temps que je ne t'ai pas vu avec une de tes proies. Qu'est-ce qui se passe, sœurette ? Chagrin d'amour ?
      Je le toise, brusquement refroidie. Quel imbécile.
      Toujours aussi loquace. Heureusement que j'aime faire la conversation, hein, parce que bon sang ce que t'es agréable.
      Tu sais quoi ? Peut-être que tu l'es finalement .... Adopté, je veux dire.
      Il s'esclaffe et m'ébouriffe les cheveux tandis que je grogne avant de bomber le torse.
      Pur sang, Rose ! Pur sang ! Et puis t'es folle, on ne serait plus frère et soeur que nous n'aurions plus aucune raison de ne pas nous sauter dessus, là, maintenant.
      Je lève les yeux au ciel et ré-étend mes jambes sur le sofa, le chassant distraitement par la même occasion tandis que je laissais échapper un bâillement discret.
      Contente-toi de Eleana, c'est tout ce que tu auras ...

      Je le regarde s'éloigner sans qu'il ne m'accorde un dernier regard. Il venait de m'abandonner pour le diner de ce soir. Deux sixième année passent devant moi - pour la troisième fois - et m'adressent un signe de main. Je ne réponds pas, n'hoche même pas la tête et m'affale de plus en plus vulgairement pour inhiber un quelconque désir de vouloir me rejoindre. Faire la conversation était la dernière chose que je désirais ce soir. Me retrouvant seule, cela me ferait une occasion de me repencher sur mon don. Je ne savais pas demander de l'aide. Je devrais. Je n'étais pas la seule à Poudlard !! Regards en coin, caresses subtiles, compliments volontairement déplacés, je savais m'attirer les faveurs des hommes, je n'aurais aucune difficulté pour convaincre quelqu'un de m'accorder un petit cours particulier. Je ferme les yeux. Je verrais ça demain ... [ ... ] Je me réveille en sursaut quelques secondes - minutes - heures ? - plus tard. Mes jambes sont posées sur les genoux de Ezeth qui fixe le feu dans le foyer de la cheminée d'un regard somptueusement effrayant. Je le regarde un instant, ne détourne pas le regard lorsqu'il comprend enfin que je suis réveillée. Tu es belle. Je ferme les yeux. Ezeth a toujours été comme ça, je ne comprenais pas la moitié des choses qu'il me disait. Et c'était sans doute pour cela que j'acceptais encore de lui parler. J'aimais les mystères, les choses qui sortent de l'ordinaire. Elles me rassurent. Le feu crépite, le bois craque. Je suis bien. C'est à dire ? Il sourit ou du moins je le devine quant à la commissure de ses lèvres qui frémit fébrilement. Quand tu te réveilles. J'hausse les épaules et recroqueville ma tête dans le creu de mon cou comme pour préserver cet alanguissement dans lequel je me trouvais encore. Tu as diné ? Ca fait déjà deux heures Leah. Tout le monde a mangé. Je souris. J'ai faim. Tu manges avec moi ? Silence. T'es folle. Je lève les yeux au ciel et dégage mes jambes de son emprise pour me retrouver debout devant lui, pieds nus par terre. Ca ne compte pas. Tu l'es aussi. Je tends la main vers lui, je ne souris pas, il n'y a rien de drôle, j'ai vraiment faim. Allez. M'oblige pas à te forcer. S'il te plait.


    ♦ say who you are, not who you wanna be.

      PSEUDO ; Olive :2:
      AGE ; Haaaan non . Majeure. ^^
      CÉLÉBRITÉ ; Ashley Greene
      CODE DU RÈGLEMENT ;
      Spoiler:
      PRÉSENCE ; (sur 7) 4/7
      COMMENTAIRE ? Je vais me répéter, j'en suis sûre ^^ . Je le trouve tout bonnement magnifique, les couleurs sont extras. Une superbe organisation d'ailleurs et l'ambiance a l'air agréable ! Bref, contente de vous avoir trouvé. =)


Dernière édition par Leah R. Callaghan le Ven 23 Avr - 17:19, édité 8 fois
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Nolhan E. Sveinsson
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptyDim 18 Avr - 11:31

    haaaa(...)aaan le pseudo et en plus ashley. c'est la classe. la grande classe. je file te la réserver :28:. onne chance pour la suite de ta fiche et surtout bienvenue sur requiem excidium.
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Leah R. Callaghan
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptyDim 18 Avr - 18:26

:14: :14: Merci Nolhan !
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptyDim 18 Avr - 19:02

Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche :3:
Ashley (l)
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptyDim 18 Avr - 19:20

    Bievenue :D ! Bonne chance pour ta fiche :36: !
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptyLun 19 Avr - 0:29

Merci à tous les deux ! :3:
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Nolhan E. Sveinsson
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptySam 24 Avr - 13:43

    désolé our le temps d'attente. :2: ta fiche est bien finie c'est ça ? (:
    je m'en occupe dans la journée jolie demoiselle.
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Leah R. Callaghan
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . EmptySam 24 Avr - 20:58

Pas de problème. =)
Je pense, je n'en suis pas très satisfaite donc si il y a des choses à rajouter, pas de problème. ;)
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MessageSujet: Re: Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside .   Leah Rosheen Callaghan__ i'm just as torn inside . Empty

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