♦ NO ONE IS GOING TO SAVE YOU. Moi, c’est Marvin Erwan Ainsworth. Ça fait très… Britannique, hein ? Ouais je sais... C‘est la classe. Mais bien sûr, t‘as pas besoin de m‘appeler comme ça. La plupart de mes amis m’appelle Marvin, c’est tout. Je suis né dans une famille d’anglaise de sang pur il y a maintenant dix-sept ans. Sinon voilà depuis quelques temps que je me suis aperçu que mon orientation se dirigeait dangereusement vers les hommes. Vas savoir pourquoi. A un âge où tout mes copains pensent aux filles, moi je fantasme sur les gars. J’en ai honte. Mis à part ça, ma baguette magique mesure trente centimètres et il se trouve qu’elle est en bois de frêne avec une écaille de sirène, ce qui est plutôt original. Mon niveau scolaire est plutôt moyen, pour ne pas dire médiocre. Durant un cours, j'ai appris que mon épouvantard était une pleine lune. Pas étonnant. C'est certainement la chose qui me fait le plus peur au monde. Oui, vous l'aurez deviné, je suis un loup-garou. Aaaah, qu’est-ce que ça peut sonner atroce à l'oreille ! Mais je suis un monstre et je le confesse. C’est peut-être à cause de cette condition que je me suis réfugié derrière cette carapace de joie de vivre. Un jour, quelqu’un m’a dit que le mot qui me convenait le mieux était la couardise. Mon patronus se trouve être un renard roux.

♦ YOU MUST L(EA)IVE YOUR LIFE.


La carapace et le revers : naïf, égoïste, parfois grossier, gourmand, je m’en foutiste, couard, peureux, marrant, drôle, boute-en-train, sociable, souriant, franc, influençable, rêveur, mélancolique, maniaque, maladroit, n’a aucun tact, trop gentil, serviable, traître, râleur, fumeur, fou, extravertie (pas pour tout), a énormément du mal à s'attacher aux autres, s’est crée une carapace de joie de vivre, malin, moqueur, farceur, espiègle, chieur, opportuniste, perspicace, roublard, malicieux, impatient, doux, bavard, exaspérant, fier, susceptible, peut être blessant, dangereux, bisexuel (attirance dominante pour les garçons) individualiste, versatile, instable, lunatique, triste, loup-garou. marvin c'est un peu le petit rigolo de la classe. toujours le mot pour rire. maître de l'illusion, il s'est construit une carapace indestructible après cet "accident" sous laquelle il cache : timidité, tristesse et mélancolie.

♦ SAY WHO YOU ARE, NOT WHO YOU WANNA BE.


PSEUDO ; wilstrawberries
ÂGE ; dix-sept ans
CÉLÉBRITÉ ; logan lerman
CODE DU RÈGLEMENT ;

Spoiler:

PRÉSENCE ; (4 sur 7)
COMMENTAIRE ? je t‘aaaime marion.
et pis bravo aux admins pour ce travail splendide

we are young, we run green. keep our teeth, nice and clean. see our friends, see the sight, feel alright. ♪ Le commencement avait toujours un début, un début agréable ou bien funeste, une sorte de comptine qui n’est pas toujours bonne à être connu des petits enfants. Tout semblait apaiser ce petit individu, jusqu’à ce que sans son Protecteur, le début du puzzle de sa vie se perde dans les limbes de l’oubli. on dort maintenant en cours ? de mieux en mieux, mr. ainsworth ! je me réveille en sursaut. La voix du Mrs. Harper me tire de ma rêverie. Quelle vieille chouette celle là ! Elle ne peut pas me laisser dormir sagement, non !? Mes yeux sont plissés par la fatigue. Un "gnééé ?" s'échappe de mes lèvres, ce qui naturellement fait rigoler toute la classe. Je regarde un peu autours de moi et je vois qu'une seule personne ne sourit pas : vanilla, ma soeur jumelle. Son regard est lourd de reproche. Je ne peux pas soutenir son regard, je détourne donc les yeux. Mrs Harper me fait son petit sermon du jour en me répétant pour la énième fois que je ne dois plus m'endormir en classe sinon la prochaine fois ce sera l'heure de colle. blablabla, voilà ce que ça fait dans ma tête. maaaais ouais... causes toujours tu m'intérresses... je ne peux m'empêcher de marmonner dans ma barbe. Un rire général éclate une nouvelle fois de la part de mes camarades. Le professeur se retourne et me fait de gros yeux. qu'avez-vous dit ? je lui souris. que j'en prenais bonne note, mademoiselle. Elle rougit, visiblement contente de mon dernier mot. Mademoiselle. Personne ne devait plus l'appeler comme ça. En même temps, on appelle très peu les femmes ayant la cinquantaine : "mademoiselle". Le cours continua tranquillement et lorsque la sonnerie retentit, ce fut comme un soulagement pour moi. Alors que je me dirigeais vers le couloir pour aller dans le parc de l'établissement magique, Vanilla me barra le passage, les bras sur sa poitrine avec un air résigné. tu te trouves drôle, c'est ça ? je fais mine de réfléchir - ce qui l'énerve encore plus - et je lui souris avec un air niais en bombant le torse. ouais, trèèès. dis-je pour essayer de détendre un peu l'atmosphère. bah pas moi ! tu dors en cours, tu ne prends même plus la peine de faire tes devoirs, mais que t'arrive-t-il marvin ? qu'est-ce que je peux détester quand elle fait ça. Oui, vous savez, la soeur qui se prend pour votre mère. Cette même soeur qui est trop protectrice et qui n'aime pas les gens avec qui je traine. C'est pas de ma faute si je suis quelqu'un qui attire la sympathie, non ? Moi, au moins, je ne suis pas un rat de bibliothèque comme elle ! oh tu me saoules avec tes sermons au jus de citrouille. vas apprendre tes cours, gâches ton adolescence, mais fous-moi la paix. ne vous y méprenez pas. J'aime ma soeur plus que tout et je ne me permettrai jamais ce genre de parole en temps normal, mais là je sature. Elle est si mature, responsable, intelligente, elle m'étouffe. "Prends exemple sur ta soeur, Marvin." voilà le genre de phrase que j'entends depuis que je suis tout petit. marvin ainsworth ! où comptes-tu aller comme ça ?! je n'ai pas terminé ! dit-elle avec un air vraiment trèèèèès furax. Ses cheveux sont dans tout les sens et ses yeux bleus sont presque noirs à présent. bon ok, mais grouilles toi, j'ai pas que ça à faire, vanilla ! dis-je avec impatience. écoutes, marvin, ça fait depuis un petit moment que j'ai remarqué que tu avais vraiment changé. je ne sais pas ce qui t'arrive, mais... tu entres dans une phase de rebellion ou quoi ? c'est à cause de... enfin tu vois... ton problème de fourrure ? cette expression me fait sourire. "Mon problème de fourrure", c'est très joliment dit. Vanilla a toujours eu énormément de tact et de finesse pour parler de ces choses là. Mon humeur s'apaise. Même si elle pouvait m'énerver royalement parfois, je ne peux jamais lui en vouloir longtemps. Nous sommes jumeaux après tout. Et tout le monde sait que les liens qui lient généralement les jumeaux sont bien plus fort que les simples frères et soeurs.

help, i have done it again. i have been here many times before. hurt myself again today and, the worst part is there's no-one else to blame ♪ Tout est encore flou dans mon esprit. Pourtant cette soirée aurait dû rester encrée à jamais dans mon esprit, non ? Cette soirée qui a bousculé mon avenir, ce que j'allais devenir. Ce monstre se jetant sur moi. Et puis... rien, le trou noir intersidérale. Mais je me souviendrai toujours de cette morsure qu'il avait laissé sur mon épaule. J'avai dû porter des cols roulés pendant plusieurs mois. Les pieds dans l'eau, j'essaie de me rappeler ce douloureux incident. Mais j'avais oublié à quel point à la maison j'avais si peu d'intimité. C'est l'été et avec Vanilla nous sommes rentrés à la maison. Sa main se pose sur mon épaule, je sursaute. grand-père est arrivé et il veut te parler. ne me regardes pas comme ça, marvin, je ne sais pas de quoi il s'agit. me dit-elle d'un air gêné. Elle sait très bien qu'entre grand-père et moi se n'est pas l'amour fou. Enfin, c'est plutôt du côté de mon grand-père que ça pose problème. Je ne sais pas pourquoi, mais il y a toujours eu un mur invisible entre nous. Alors savoir qu'il était à la maison, mais qu'en plus il voulait ME parler...à moi. Je crains le pire. A-t-il prévu de me torturer ou au mieux de me tuer avec son regard glacial ? Après une bonne inspiration, je dirige vers le salon où je le vois assis sur un des canapés. Par réflexe, je m'assois sur le fauteuil le plus loin de lui. Je crois que même s'il m'aimait autant qu'il aime Vanilla, j'aurai quand même un peu peur de lui. Il fait parti de ce genre de personne qui, vous savez, sont tellement charismatique qu'avec seulement un regard vous impose le silence. Je commence un peu à paniquer et il prend un malin plaisir à me torturer en gardant le silence sur sa présence ici. Et quand je panique je deviens très, très bavard. je ne sais pas pourquoi tu es là, mais je peux t'assurer que c'est pas moi. j'ai pas cassé ton vase préféré, j'te promets, c'était dana... dis-je stressé. Qui est Dana ? C'est son stupid chat. A chaque fois que j'allais chez mon grand-père quand j'étais plus jeune, il s'arrangeait toujours pour casser quelque chose qui était à côté de moi. Résultat : je me faisais gronder à sa place. Qu'est-ce que je peux détester ce crétin de chat. ce n'est pas pour ça que je suis là aujourd'hui et n'accuses pas dana de ta stupidité ! waaah ça commence très bien. Je baisse les yeux. Le ton de sa voix était dur et froid comme d'habitude, mais là je m'étais "attaqué" à son chat et je n'avais pas le droit. Veuf depuis maintenant plusieurs années, il s'était très attaché à ce chat et ne permettait à personne de le critiquer. non, je suis ici pour prouver une bonne fois pour toute à ta mère qu'avec tes résultats tu n'arriveras jamais à rien dans la vie. ahahah surtout avec des résultats aussi médiocre que ceux que tu as eu cette année ! aah, merci la famille ! Je le déteste, vraiment. Bon ok, c'est vrai, je ne deviendrai jamais ministre et je n'obtiendrai jamais un poste à Ste Mangouste, mais ce n'était pas pour autant que je ne réussirai jamais dans la vie. Oh mais attends... Prouver ? Comment ça prouver ? Il allait me faire passer un test ou quelque chose dans ce genre là ? Oooh, mais il n'allait jamais me laisser tranquille ? Bon je reste calme. Si c'était des questions de logiques, ça devrait le faire, sinon...bah j'étais très mal. Mais aujourd'hui, je voulais lui clouer le bec. je vais commencer par une simple, même si je crains que tu ne sois pas en mesure de me donner la réponse exacte. quelle bête peut passer par-dessus une maison et ne peut pas franchir une rigole d’eau ? je refléchis et un sourire illumine mon visage. ça c'était de la question. Si elle était toute aussi simple, ça ne serait pas bien compliqué. une bête qui peut passer par-dessus une maison mais qui ne peut pas franchir une rigole d’eau ? c’est forcément la fourmis ! le sourire narquois de mon grand-père s'efface progressivement. Il pensait surement que je serai déjà éliminé de la course, mais c'était bien mal me connaître. hum. comme je te l'avais dis, elle était très simple. une deuxième maintenant...une bien plus dure ! qu’est-ce qui fait le tour du bois sans jamais y pénétrer ? j'ai envie de rire, là, maintenant, devant lui. Rigoler de sa question d'une simplicité enfantine. Et je ne peux m'empêcher de rire doucement. une bien plus dure ? tu te fiches de moi, pépé ? elle est encore plus simple que l’autre. c’est l’écorce ! je l'entends marmonner un "insolent" dans sa barbe. Mais je ne sais pas si c'est à cause du "pépé" ou de la réponse exacte. Qu'importe. Je vois dans son regard une nouvelle lueur. bien… je vois que tu fais ton petit malin… qui fait de l’ombre dans les bois sans jamais y être ? moi faire mon "petit malin" ? Hum peut-être bien, mais pas maintenant. C'est juste de la satisfaction qu'il peut lire dans mon regard. je ne fais pas "mon petit malin", mais tes devinettes sont assez basiques et simples. je déplore, oui c'est bien moi qui dit ça. Il faut bien que je surveille un peu mon language avec mon grand-père, que vanilla n’est pas su y répondre. pour en revenir à ta question, je dirai que la réponse est le soleil. Grand-père paraît interloqué. L'aurai-je surpris, moi l'erreur de la famille, le vilain petit canard ? et bien euh… oui, c’est la bonne réponse comme les précédentes. bon, je dois avouer que tu m’as impressionné, marvin. je ne te croyais pas capable de répondre à ces trois devinettes, mais tu m’as prouvé le contraire, je t’en remercie. tu n’es pas aussi bête que je le croyais en fin de compte. Là, je ne sais vraiment pas si je dois bien prendre cela ou alors si je dois me vexer. Bon, c'est vrai, on ne pense pas à moi comme étant l'esprit de la famille, mais de ce petit test, j'en tire un certaine fierté. J'ai réussi à le remettre à sa place sans être grossier et puis surtout, j'ai réussis à répondre où Vanilla avait échoué. euh… merci ? maintenant, j’aimerai moi aussi te poser une petite devinette si tu me le permets. plus on en met et moins ça pèse : qu’est-ce que c’est ? Il se mit à réfléchir longuement, se gratta son crâne dégarni de cheveux. Il souffla à plusieurs reprises. plus on en met, moins ça pèse… mmh… j’avoue que je n’en ai pas la moindre idée. je donne ma langue au chat comme disent les moldus. allez dis-moi, s’il te plait. Je mis à nouveau à sourire de satisfaction. Marvin - 3, grand-père - 0, oooh yeah. des trous dans une planche de bois. Grand-père ouvrit des grands yeux sous la suprise. Ah son air, il n'en avait aucune idée. des trous dans une.... ? ah ah, elle est bien bonne ! dit-il en rigolant. C'était la première fois qu'il riait alors que j'étais près de lui, mais c'était surtout la première fois qu'il riait avec moi. Nous avons continué toute la journée durant et en une après-midi, notre relation s'est nettement améliorée.

« IT'S ALL FALSE LOVE AND AFFECTION (...)
YOU JUST WANT THE ATTENTION. »

she's nothing like a girl you've ever seen before, nothing you can compare to your neighborhood whore. ♪ Mes lunettes sur le nez, je paraîs tout de suite plus intelligent, non ? Avouez quand même que j'ai la classe, je pourrai limite passer pour un Serdaigle. héhé. Depuis quelque temps, j'aime me pavaner. Et alors, j'ai envie de dire ? Je ne fais de mal à personne, que je saches. Les couloirs sont bondés, je suis obligé de jouer des coudes pour me frayer un chemin dans cette foule. Qu'est-ce que c'est tout cet attroupement ? Ils semblent tous regarder la porte de la grande salle. Qu'y a-t-il de si intéressant ? Je m'avance et je peux apercevoir un grand parchemin. Je m'approche encore plus pour pouvoir lire ce qu'il est écrit dessus. Mon regard parcourt les lignes du parchemin et je sens mon visage se crisper avec horreur. Par Merlin ! "il y de cela une semaine, nous avons vus qu'un loup rodait autour du château près de la forêt interdite, alors nous vous demanderons de ne pas vous risquer près de cet endroit les soirs de pleine lune... merde, je me suis fait repérer comme un bleu. alors marvin on a peur du grand méchant loup ? A voir ta tronche c'est bien ce que je crois ! commence à dire ce pathétique Serpentard. J'essaie de prendre un air détaché, comme je sais si bien le faire d'habitude. moi ? tu rigoles ou quoi ? tu sais très bien que je n'ai peur de rien ! hum hum. Marvin ou menteur professionnel. Sur ce coup là j'ai vraiment été stupide. Il faut que je prenne l'air, que je me calme et que je trouve une solution au plus vite. J'entends déjà des élèves voulant partir à la chasse de ce loup. Je suis en danger, mais les élèves le sont aussi. Il faut que je fasse le vide dans ma tête ou que je pense à autre chose. Je marche sans trop savoir quoi faire, où aller pour trouver un peu de réconfort. tiens. voilà l'agneau. t'as pas peur que je te mange ? cette voix si mélodieuse me sort de mes pensées. Je me retourne. Comment avais-je pu passer à côté d'une si belle créature sans même la remarquer. Je dois vraiment être très préoccupé. Ses cheveux d'or, ses yeux éclatants, cette fraicheur qu'elle dégage à chaque fois que mon regard se pose sur elle, j'en étais tout retourné. Oui, je ne suis plus - ou beaucoup moins - attiré par les femmes, mais elle s'était différent. Non, je ne suis pas amoureux d'elle. Mais en sa présence je suis un autre. Timide, naïf, je sais qu'elle peut faire ce qu'elle veut de moi, tout obtenir en un claquement de doigt. Je l'admire, l'adore - au premier sens du mot -, elle m'impressionne, m'intimide. Sa beauté, son charisme, son intelligence, tout en elle me laisse en admiration et ça, alors même que je n'en parle à personne, tout le monde le voit et le sait. Ma soeur jumelle ne l'aime pas du tout, ce que je ne comprends pas. Elle ose dire qu'Anthéa a une très mauvaise influence sur moi, mais c'est faux ! Qui est-elle pour dire ça ? Vanilla ne la connait même pas. Je me rapproche d'elle doucement. Je n'aime pas trop lorsqu'elle est avec ses amis. Trop de monde. Je préfére quand on est juste tout les deux, c'est mieux. laissez-nous ! dit-elle d'une voix calme, mais autoritaire à sa cour. Je suis impressionné, que voulez-vous. Je me sens tout petit près d'elle. C'est clair que je ne fais pas vraiment le poids. Même avec la taille. Je suis plus petit qu’elle. Mais étrangement, ça ne me gêne pas. Elle est un peu comme un mentor pour moi. Ouais, comme dans ce film de moldu…Attends que je me rappelle le titre… La guerre des étoiles, c’est ça ? ‘Fin bref. Elle m’apprend un peu tout ce que je dois savoir pour ne pas me faire marcher sur les pieds ou me faire manger par la société, comme elle dit. J’ai bien plus appris avec elle qu’en allant à l’école pendant dix-sept ans. qu’est-ce qu’il t’arrive pour faire une tête pareille ? J’hausse les épaules et regarde mes pieds un peu abattu. Je ne peux pas lui dire la véritable raison. Je dois inventer, ce qui n’est pas très dur à faire pour moi. c’est ce serpentard, il m’a embêté… dis-je d’un air penaud. Je n'y peux rien, je suis super timide quand elle est près de moi et je suis comme un petit enfant. et tu lui as rendu la monnaie de sa pièce, j'espère !? j'hoche la tête en signe de négation, toujours les yeux vers le sol. Je sais qu'elle est furieuse, mais là je ne sais pas si c'est parce que je ne me suis pas défendu, ou alors si elle est en colère contre le serpentard qui m'a embêté. marvin... règle n°1 : ne jamais se laisser marcher sur les pieds. tu t'en souviens pas ou quoi ? bon viens, on va aller le voir celui qui t'a embêté ! elle m'attrape par le bras - car elle sait très bien que je ne la suivrai pas pour refaire le portrait à ce serpentard - et me traîne vers la grande salle. C'est toujours comme ça entre nous.

save me from this sadness it's coming. or take me before my smile it's dissolving. wake me from this nightmare i'm entering, don't let me fall in the corners of my own. ♪ Parfois, j’ai envie de mourir. Cette condition, ces soirs de pleine lune, cette douleur insoutenable à chaque transformation. Je n’en peux plus, je suis au bout du rouleau. Assis sur un tronc d‘arbre près du lac, mon bouquin de potion dans les mains, je laisse mon regard vagabonder sur les lettres noires posée délicatement sur le parchemin. La tristesse se peind sur mon visage, je le sais bien, mais je m'autorise à laisser libre cours à mon chagrin loin des autres. Tout le monde a l'habitude de me voir arborer un magnifique sourire sur les lèvres, mais je n'en ai pas envie aujourd'hui. encore en train de faire ton geek ? aaah je connais bien cette voix, malheureusement. Aidrian Flickers. Un vrai chieur celui là. Ce beau gryffondor c'est mis en tête depuis l'année dernière de savoir quel est mon secret. Sans aucun gêne, il se met à s'assoir à côté de moi. Pacifiste, zen, je ne m'énerve pas contre lui. Il peut bien chercher si ça lui chante, mais trouver ce que je cache c'est une autre affaire. Avant qu'il me regarde, j'essuie du revers de ma manche un larme coulant sur ma joue droite. Ni vu, ni connu. et si tu allais voir ailleurs si j'y suis, flickers ? dis-je d'un air détaché en soupirant. Ma remarque a l'air de l'amuser, car un sourire illumine soudainement son doux visage. Il passe son bras autours de mon épaule. Puis, rapproche sa bouche de mon oreille. Je tremble... Oui frissonne, je ne sais plus ce que je ressens. pourtant tu ne disais pas la même chose il y a un mois. me dit-il d'un air amusé. Aaaah, il y a un mois. Je pensais qu'il serait peut-être trop saoule pour s'en souvenir. Ou alors espérais-je ne plus m'en souvenir. Je sens mes joues virer aux rouges. Oui, j'avais eu la mauvaise idée de me laisser aller avec lui. A ce moment là, j'ai juste envie de lui faire bouffer son petit sourire satisfait et ses petites remarques. ta gueule, aidrian. tu en parles à une seule personne de ce qu'il s'est passé et je peux t'assurer que... je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il m'embrasse fougueusement. Surpris, choqué, je suis comme tétanisé. Paralysé par ses lèvres. J'essaie de me maitriser pour ne pas lui sauter dessus. On est en public tous de même. Qu'est-ce qui lui prend ? Il se recule enfin. Je le regarde longuement dans les yeux, comme si je recherchais une réponse dans son regard. Furieux, je me lève, mon bouquin sous le bras. Alors que je compte rentrer dans mon dortoir et pleurer les larmes de mon corps dans un coin sombre où personne ne me verra, je sens une pression sur mon bras. La main d'Aidrian sur mon bras m'oblige à m'arrêter et à me retourner. J'ai envie de...Pleurer. Ouais, comme une fille. La dernière pleine lune m'avait mis à fleur de peau. La douleur et cet imbécile qui prenait un malin plaisir à jouer avec moi. tu fais tout ça pour découvrir mon secret, c'est ça ? et bien saches que tu ne le découvriras jamais alors arrêtes de te donner autant de mal et lâches moi la grappe ! je veux partir, mais Aidrian ne me lâche toujours pas malgré mon comportement. Pourquoi d'ailleurs ne me laisse-t-il pas partir ? Je n'en sais rien, mais je pense que la réponse à cette question ne devrait pas tarder à se faire savoir. arrêtes marvin ! même un idiot verrait que tu ne vas pas bien. Et je ne suis pas un idiot et te voir comme ça, ça me fait du mal aussi. laisses moi finir s'il te plait, dit-il alors que je voulais l'interrompre, il a l'air sérieux pour une fois et c'est assez étrange je trouve. si tu savais à quel point je me fous de savoir ton secret, tu serais certainement moins fuyant avec moi. je pensais pourtant que mes sentiments étaient pourtant clairs... dit-il en ne me lâchant pas du regard. Par Merlin ! Ce jeu de seduction ce n'était pas juste du sexe alors ? Je commence à prendre peur. J'ai peur. Je ne veux certainement pas m'attacher à quelqu'un, surtout Aidrian. Surtout en ce moment. Je me recule. J'aimerai pouvoir me transformer à ce moment. Lui montrer ma véritable nature et qu'il prenne ses jambes à son coup. Lui montrer que je ne suis pas la personne qu'il croit. Lui montrer que je suis un monstre et que rien ne pourra changer ça. tu ne peux pas... je ne peux pas. tu sais, tout pourrait être parfait dans le meilleur des mondes, mais nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes. je ne suis pas la personne que tout le monde croit connaître. tu dis que ça te fait mal de me voir comme ça, mais tu ne connais rien à la douleur et cette douleur là, tu ne la ressentiras jamais ! laisses moi maintenant. dis-je en m'éloignant. Blessé, voilà ce que j'étais depuis maintenant plusieurs années, mais je ne laissais rien paraître. J'allais reprendre mon air enfantin et mon sourire habituel illuminera instantanément son visage dès qu'une personne croiserait mon chemin. Avec le temps j'étais passé maître dans l'art de l'illusion. Personne ne pouvait se douter de quoi que ce soit.