| | | Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. |  |
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Laël J. Oridor Messages : 118
Date d'inscription : 28/03/2010
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 | | Sujet: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 1:07 | |
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OridorJerôme
...........................................Laël.
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♦ C'est un ange déchu qui est tombé parmi nous.
Ce petit garçon là-bas, avec la crête sur la tête et la peinture sur le corps, voyez, c'est le fils Oridor, une famille de sang plutôt pur assez connu dans le monde sorcier anglais bien que très peu influente car purement française. Il s'appelle Laël, ce qui veut dire dédié à Dieu, car il paraît que sa mère, très croyante, A réussi à se faire mettre enceinte par un prêtre, et puis Jerôme, mais personne ne sait pourquoi, un saint surement. C'est un français, née français, il parle même anglais avec ce détestable accent même s'il a passé la majeure partie de sa vie à Londres. Et quelle partie ! Parce que, voyez-vous, maintenant, il a dix-neuf ans mais il ne sait toujours pas ce qu'il fait et, à part le fait que ce soit un très bon élève de cinquième année apprécié et connu de presque tous, c'est plutôt un marginal qui dessine des dragons à longueur de temps et qui porte des caleçons roses comme on n'en voit jamais. En fait, c'est un drôle de guignol qui aime autant les filles que les garçons, mais qui surveille constamment son vocabulaire et récite du Verlaine ou du Baudelaire aux jolies filles qu'il rencontre. C'est un peu comme un dandy un peu moderne et affreusement rare. Mais le meilleur, c'est quand il sort sa baguette, c'est une brindille immense qui frôle les trente centimètres, elle contient un crin de licorne rousse d'Alaska enrobé dans un chêne millénaire français et elle est maniée par un poignet tellement souple qu'elle semble caresser l'air dans une douce mélodie à chaque fois qu'elle bouge. Et puis c'est une baguette qui sort n'importe quel sort avec la même indifférence, qu'il soit noir, blanc, ou vert, elle et son propriétaire s'en fichent un peu car, dès que Laël aura fini ses sept années d'étude, il plaquera tout pour aller élever des dragons vers le vaste horizon qu'est la Russie, ce qui est plutôt étrange pour un piaf, car, à part les notes et la tête fourré dans ses bouquins, le tatoué n'en a ni le comportement, ni la carrure, encore moins les idéaux. Les études, même si cela semble être une des choses dans lesquels il réussit le plus, cela l'ennuie affreusement. Mais passons à la partie la plus intéressante, comme son patronus par exemple qui est un canard un peu obèse qui volette en rond sans jamais s'essouffler malgré son poids imposant, avec cet air d'imbécile heureux sur le visage et qui sème sur son passage une petite poussière lumineuse qui sait mettre les gens de bonne humeur, un peu comme son épouvantard. Non, ce n'est pas une blague, mais son épouvantard donne irrémédiablement le sourire à n'importe quel élève normalement constitué et usé par les périodes scolaires. C'est un banc de fin sable blanc qui vient caresser ses pieds avec une légère vague d'eau turquoise. Vous pourrez vous attendre à ce que le sable le mange ou se transforme en poing pour le taper, mais non, son épouvantard est juste une plage, une banale plage qu'il n'a toujours pas réussi à vaincre, il préfère regarder cette petite vague, les yeux vitreux. La chose la plus effrayante chez lui, c'est sûrement sa gourmandise, il a toujours une friandise sur lui et mange sans arrêt, d'où sa grande activité sportive pour garder sa ligne. Quoi que non, la chose vraiment effrayante chez notre Lala international, ce sont ses absences. Vous le verrez souvent se stopper en pleine activité, ses yeux se figeant, sa respiration se saccadant, puis, au bout de quelques instants, il cherchera quelqu'un autour de lui puis reprendra ce qu'il est en train de faire. Certains disent qu'il a une case en trop qui lui comprime le cerveau, d'autre qu'il peut prévoir certaines choses. Un voyant ? Oui, c'est la folle rumeur qui cour sur lui. Et la seule d'ailleurs, car, bien que marginal, c'est un garçon respectable. |
........................................... ♦ Elle a la fraicheur de l'ivresse et la douceur de la vodka.
 C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangé par un fou. A. Nothomb.
C'est fou comme elle était belle quand elle était enceinte. Elle avait fait profiter toutes les personnes de son village du rayonnement de son ventre rond puis de l'enfant qu'elle avait fini par porter dans ses bras. Mais où donc cette jeune fille si délicieuse qu'on croyait mature avait été faire un enfant du haut de ses dix-sept ans ? Personne ne le savait, sans compter que la dite jeune fille, qu'on avait eu l'illumination d'appeler Evydence, passait le plus clair de son temps à prier dans la petite chapelle communale ou à aider des gens. Elle aurait pu aller loin, la jolie, avec son minois qui donnait bonne impression et son esprit vif mais, un jour, elle est rentrée chez elle avec le ventre rond et elle a tout arrêté, tout pour son futur enfant qu'elle élèverait seul, gardant secrète l'identité du père. Elle était folle et ne savait pas ce qu'elle faisait, mais avait toute confiance en l'avenir que son Dieu lui réservait et refusait d'entendre parler d'avortement, ce que ses voisins ne pouvaient lui reprocher, étant eux-mêmes contre cette infamie. Cependant, les gens, qui plaignait à longueur de journée le futur sûrement morne de la jeune fille, personne n'osa un jour lui demander ce qu'elle en pensait, elle, le fruit de toutes ces réflexions. Et puis, peu de gens le savait, mais c'était une sorcière, et elle détestait affreusement son école de sorcellerie française où il fallait constamment être belle et bien coiffée. Elle n'aimait plus toute cette superficialité qui l'enchantait à l'aube de ses onze ans. Elle voulait juste savourer à l'infini les petits déjeuners matinaux, face aux impressionnantes montagnes neigeuses, elle voulait rester pour toujours ici à s'occuper des lapins et des chevaux comme l'aurait fait n'importe quel moldu et puis, il était là, lui, et la comprenait. Il lui avait même fait un enfant en secret et fait aimer son dieu. C'était peut-être encore le seul qui lui parlait, qui venait lui prêcher la bonne parole et qui pouvait lui tenir la main sans éveiller les soupçons. Mais tout cela n'était pas de son rang. Il fallait qu'elle arrête et qu'elle retourne au plus vite à BeauxBatons pour finir sa scolarité et faire honneur à la famille qu'elle représentait. Alors un jour, tout simplement, elle a fait sa petite valise et c'est planté devant ses parents, avec sa petite robe jaune qui lui chatouillait ses cuisses et son enfant dans les bras. C'était un ange, il était déjà joyeux et rieur et ne pensait qu'à manger et dormir. Et pourtant, dieu qu'il était actif ! Il courait toujours partout sans jamais être fatigué. Elle aurait pu en parler pendant des heures pour la simple et bonne raison que c'était son fils. Et c'est avec ce petit ange rigolard dans les bras qu'elle annonça son départ à ses parents.
« Allons donc, et tu t'en vas où comme ça ? »
« A Londres. Le père Xavier m'emmène avec lui. Je trouverais refuge dans son église avant de trouver un travail et de pouvoir subvenir à mes besoins et ceux de Laël. »
« Arrête donc de l'appeler par ce prénom ridicule ! » rugit son père. « Toi qui es si croyante, tu n'as pas honte, de fricoter ainsi avec un prêtre et de lui faire un enfant ! Décidément ma pauvre fille, il n'y a que ton corps de bien fait chez toi. » Il la regarda avec dédain. « Tu restes ici et la semaine prochaine, tu rentreras en cours. Nous nous occuperons de ce pauvre enfant. Avec un peu de sens, il sera cracmolle, mais que dirons les gens, tu y as pensé ? »
« Vous ne pensez donc qu'au qu'en dira-t-on ? Je pars, un point c'est tout. Et sans votre argent ni votre soutien. Et rassure toi pour le sang de ta noble famille papa, Xavier est un sorcier tout aussi pur que toi. Il est juste moins con. »
C'est comme cela qu'elle était partie, en franchissant la porte sereinement, son père l'insultant de tous les noms, sa mère la regardant partir les larmes aux yeux. Elle s'en allait dans la petite voiture de son prêtre, saluant poliment tous les gens qu'elle ne recroiserait sûrement jamais. Et c'est ce souvenir de gentille petite fille qu'elle laissa en France pour finalement atterrir à Londres où sa vie put enfin vraiment commencer, ainsi que celle de notre futur héros.
........................................... ♦ say who you are, not who you wanna be.
PSEUDO ; M ; B, mais, je vous en pris, vous pouvez crier Lala, je vous sauterais dans les bras  !
AGE ; (a).
CÉLÉBRITÉ ; Ash Shtymest :D !
CODE DU RÈGLEMENT ; - Spoiler:
Corruption ! Ou peut-être bien Destruction !
PRÉSENCE ; Disons six, soyons fous.
COMMENTAIRE ? Hier ,j'ai vu un escargot qui courait.
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 1:08 | |
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01 - « La rue assourdissante autour de moi hurlait. » C. Baudelaire.
C'était un parc morne dont les feuilles fatiguées par l'automne jonchaient le sol d'un coloris chocolat alors que des morts vivants bien vêtus couraient s'enfoncer dans la terre avec leur petite mallette. Il y avait de grands monsieur gris qui semblait vouloir l'écraser, le piétiner alors qu'il mangeait ses tartines de pâte à tartiner tranquillement assis par terre. Les hommes, les yeux fixées sur l'énorme clocher qu'était le Gros Ben, préférait se plonger dans leur quotidien déprimant plutôt que de croiser l'océan bleuâtre qu'était les yeux de Laël. Il avait à peine cinq ans et déjà, observait les gens avec ce regard des grands poètes qui inspirait les gens. Il était là, venant juste de se relever, avec son petit-déjeuner dans la main et se sentait seul malgré tous les anglais qui l'entourait. Mais que faisait-il ici ? Il ne savait pas très bien. Il déjeunait tranquillement dans sa cuisine quand une tâche rose s'était soudainement révélé à lui, et il avait eu cet atroce envie de la suivre, de lui faire confiance alors que, maintenant, il avait perdu sa trace et se sentait un peu bête. Pourtant, sa maman n'avait pas arrêté de lui dire de ne pas suivre n'importe qui, n'importe quoi. Oui, mais cette tâche n'avait pas été n'importe quoi à ses yeux. C'était une petite fille blonde à la peau aussi pale que le plumage des cygnes et puis elle courait, elle courait comme si elle était libre dans sa petite robe rose alors lui, il l'avait suivi sans se poser de question, sans se demander pourquoi et maintenant, elle avait disparu. Le petit brun, frissonnant dans son tee-shirt, se convainc à faire demi-tour d'un pas décidé, croquant avidement dans sa tartine grillé qui dégageait un parfum alléchant dans le parc, mais don personne ne semblait se rendre compte. Mais, tout d'un coup, le petit homme se stoppa, ses yeux bleus infinis semblant s'en aller dans le lointain, là où les arbres étaient vert et les maisons n'étaient pas délavés par le rejet amère des voitures. Personne ne se préoccupait du petit garçon stoppé dans son élan qui était parti dans un moment pur et insaisissable qui ne se produirai peut-être jamais et personne ne remarquait non plus les roucouleurs qui venaient se poser à chaque fois plus près du petit garçon sa main garnit mais ce dernier ne semblait pas s'en rendre compte, ses yeux toujours perdu plus loin, son corps toujours plus raide sous la pression, l'air pénétrant difficilement dans sa bouche à demi ouverte et encombré par les miettes. Et puis il y avait tous ces pigeons qui venaient le picorer, lui et sa tartine, sans que personne ne s'en rende compte.
Puis, enfin, il reprit conscience, il était revenu à la bruyante Londres qui ne prêtait pas d'attention à un petit bout de vie tel que lui. Il se réveillait enfin, ensevelit sous les pigeons alors que ceux qui faisaient tourner le monde n'avait pas le temps de s'occuper de lui, de le sauver de toutes ces plumes et ces roucoulements qui lui cassait les oreilles. Il avait couru dans tous les sens alors que sa mère – toujours aussi belle – arrivait affolé dans l'énorme parc après s'être rendu compte de l'escapade de son fils qui était maintenant pris aux pièges par de vulgaire pigeons qui le picoraient de toute part, comme des bêtes féroces. Ils avaient fini par s'envoler du petit garçon qui faisait de grands gestes effrayés et qui avait fini par terre dans un dernier souffle, son coeur battant explosant en lui, sa tête sombrant dans le noir, des plumes l'assaillant jusque dans ces rêves laissant en lui une affreuse séquelle. La peur des pigeons.
02 –« Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe ; Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. » V. Hugo.
Il était affreusement beau du haut de ses six ans dans son costume noir tout juste à sa taille qui s'accordait à ses yeux toujours aussi bleu, une rose blanche décorant sa poche supérieure de costume. Il était bien coiffé et avait ciré ses chaussures un peu mieux que les autres jours spécialement pour cet événement. Et puis il avait la tête relevée fièrement et ne laissait pas couler les larmes qui arrivaient en nombre inimaginable jusqu'à ses yeux. Et puis, à ses côtés, il y avait un grand monsieur, qui avait les cheveux d'un noir de corbeau et la peau blanche comme celle des poupées de porcelaine, tout comme le petit Laël. C'était un grand monsieur, lui aussi dans un costume élégant, une rose blanche à la poche supérieure de son costume, les larmes lacérant son visage peiné. Et puis elle était là, elle aussi, la fleur de toute ses larmes, de tous ces gémissements et de toute cette tristesse. Elle était toujours aussi belle malgré son corps à demi-caché par le bois verni. Elle était là, allongée dans son cercueil, le visage clos et pourtant, l'on pouvait apercevoir un sourire au coin de ses lèvres alors qu'elle portait sa petite robe jaune, le seul vêtement qu'elle avait gardée de sa vie d'avant, cette petite robe qui avait vu ses seize ans et ses premiers amours ainsi que sa majorité et son premier enfant. Mais, malgré le temps qui avait aussi bien terni qu'illuminé sa vie, sa petite robe jaune lui était toujours aussi fidèle et la rendait encore plus belle, encore plus rayonnante, même quand son esprit avait quitté son corps. Et, aucun des passants dans la rue ne prononçaient mots devant ce petit attroupement de quelques personnes devant cette tombe. D'un signe de tête entendu, les deux ouvriers finirent par fermer l'élégant cercueil et de le descendre. On y lança des roses, on y dit une petite salutation avant de partir et de laisser la terre reboucher sa tombe. Ne restait que ces deux personnages qui à eux seuls créaient une antithèse.
« Laël. » C'était une voix grave qui tranchait l'air du cimetière alors que la neige tombait tout comme le soleil, les heures ayant passé sans qu'aucun d'eux ne bougent. « Laël, maintenant que ta maman nous a quittés, tu vas devoir venir avec moi. »
« Pourquoi elle m'a laissé tout seul ? » gémit-il.
« C'est Dieu qui l'a ramené auprès d'elle car elle a trop souffert de sa maladie. Mais je suis là moi, et je vais bien m'occuper de toi. Allez, viens. » Lui dit-il gentiment en lui tendant la main, un sourire d'espoir aux lèvres.
« Dit, c'est toi mon papa ? »
« Oui, c'est moi. »
Laël, sans se poser de question, prit la main du père qui lui avait toujours manqué et, du haut de ses six ans, avança dans la vie sans sa mère. C'était un choix pour lequel personne ne lui demandait son avis et c'est ainsi que dans la neige et dans la nuit, il parti avec son papa dans la grande Londres pour commencer une nouvelle avec un peu moins d'éclats de rire et de sourire. Juste une vie sans sa maman et sa petite robe jaune.
Dernière édition par Laël J. Oridor le Ven 2 Avr - 22:57, édité 3 fois |
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Laël J. Oridor Messages : 118
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 1:09 | |
| 03 – « j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins. » D. Saez.
C'était une corvée annuelle depuis maintenant quatre ans. Quatre longues années que notre français allait chaque année, pendant les vacances d'été, barboter sur les plages de sable blanc et se faire bronzer par le soleil espagnol. Quatre ans aussi que Laël avait rencontré ses grands-parents paternel, de vieux sorcier qui lui racontaient leurs histoires Poudlarienne ou Gringotienne, des gens gentils à en croquer qui passait le plus clair de leur temps sur leur fauteuil à observer la mer bleue en se tenant la main, attendant simplement que la mort vienne les prendre alors qu'il avait encore assez de lucidité pour se souvenir du premier regard qu'il avait posé l'un sur l'autre. Et puis elle était là, elle aussi, sa cousine Alix. Elle était belle, il était beau et il profitait souvent des vacances d'été pour découvrir de nouvelles choses ensemble, comme qui avait gagné la coupe de quidditch ou encore comment on embrassait. Il était souvent seul, tous les deux, à s'amuser dans la mer et ils s'amusaient comme des enfants avec l'eau, tout en y mêlant des jeux d'adultes.
« Laël, tu me ferais l'amour ? » demanda allégrement Alix tout en envoyant de l'eau au visage de son cousin. « Tu me ferais l'amour maintenant, tout de suite ? »
« Je ne sais, je ne suis pas sûr que ce soit très galant. Ca va beaucoup plus loin que d'habitude non ? Tu ne préfères pas attendre un garçon qui t'aime vraiment et que tu aimes tout autant ? »
« Tu ne m'aimes pas alors ? »
« Si, si, tu es la meilleure cousine que j'eusse pu rêver. Mais je crois que mon père m'a trop appris à respecter les filles pour que je te fasse l'amour, là, maintenant. »
« Mais mon Lala en sucre, je ne te demande pas de me baiser comme une chienne, je te demande de me faire l'amour comme l'aurait fait un grand poète à sa muse. » Elle l'avait encore convaincu, encore une fois, comme elle l'avait fait pour les baisers et les galoches, pour les caresses et les suçons. Elle avait une telle vision du monde et de la galanterie que Laël ne pouvait résister à toutes ses envies.
Cependant le flirt familiale – même si sa cousine avait un tel degré de germanité qu'on se demandait si elle faisait vraiment de la famille – n'était pas la seule occupation du brun aux yeux bleus pendant ses vacances au soleil. Depuis quelques temps déjà, il pensait à quelqu'un d'autre qu'à sa libertine de cousine. C'était il y a peut-être deux mois de ça, alors qu'il encourageait tranquillement l'équipe de foot de son quartier déguisé en lui-même en ballon qu'il avait eu la vision de cette jolie fille, de cette déesse qui lui tenait la main et le rendait heureuse. Elle était presque aussi belle que sa mère et avait l'air beaucoup plus vivante. Et depuis, chaque soir, il essayait de se souvenir de ses traits alors que ses visions semblait s'être tue, ou ne lui montrait que des choses dont il ne voulait rien savoir. C'est pour cela que ce soir là, après avoir découvert bien des choses pendant l'après-midi – après-midi que nous passerons sous silence – il se retrouvait encore sur la plage, seul cette fois, une cigarette dans la bouche, essayant de se souvenir de ce visage dans les volutes de fumée qu'il fut alarmé par un rire cristallin ou plutôt un rire cristallin parmi tant d'autres. Il s'avança avant d'être subjugués par plusieurs jeunes filles qui prenaient un bain de minuit dans la nuit chaude, chacune vêtue d'un bikini minimaliste. Et puis elle était là, elle aussi, il n'arrivait pas à voir si elle était brune ou blonde à cause de la nuit, mais il reconnut son visage aux traits parfaits et ses yeux pétillants. Il n'avait cru que sa vision n'avait été qu'une chose qui ne se produirait pas et il resta paralysé par la joie, les pieds enterrés dans le sable alors que ses songes devenaient réalité. Elle était là, elle était belle et elle se dirigea bientôt vers lui pour lui demander s'il voulait bien se joindre à elles. Et, bien sûr, lui et ses pauvres bases d'espagnol, ne comprit rien à ce que venait de lui dire la jeune fille.
« Je suis désolé mais je ne comprends pas, je suis Anglais. » balbutia-t-il devant tant de beauté.
« Une chance alors que ma mère m'ai appris à parler la langue de Shakespeare. Elle avait dû prévoir que je rencontrerais un bel anglais » pouffa-t-elle. « Je m'appelle... »
« Zelléa, je sais. Moi, c'est Laël. » la coupa-t-il.
« De... D'où connais-tu mon prénom ? » S'inquiéta-t-elle.
« Parce qu'un jour j'ai eu une vision. Une vision que vous éclairiez par votre présence et votre sourire. »
« Et qu'est-ce que je faisais dans cette vision ? »
« Vous m'épousiez, jolie petite sorcière. »
Bon, certes, dans sa vision, elle ne lui tenait que la main, mais il ne voyait pas d'autre moyen de retenir une aussi belle jeune fille. Elle avait maintenant des étoiles plein les yeux et de petites larmes d'émotions courraient sur ses joues. C'était impensable, mais jamais personne n'avait eu l'idée de courtiser cette déesse tombée du ciel depuis Laël, et, c'est donc presque naturellement que les deux jeunes gens finirent par se tenir la main pendant tout l'été et se retrouvèrent à chaque vacance, se languissant l'un de l'autre tout le reste de l'année.
04 - « Non mais tu t'es vu avec tes boucles d'oreilles et tes vêtements déchirés ? »
C'était un jour d'hiver comme les autres où la neige n'était pas tout à fait blanche sur Londres, mais elle s'obstinait pourtant à tomber dans l'espoir de la rendre plus pure. Peine perdue. C'était alors qu'il pensait à quoi pouvait ressembler de la neige sans pollution que son père appela Laël. Que lui voulaitt-il donc ? Il était de mauvaise humeur depuis ce matin, alors qu'il n'avait pas pu se rendre à l'église, la neige bloquant tout passage. Se dirigeant vers le salon tout en trainant les pieds, notre petit garçon avait maintenant quatorze ans et ne s'était pas tout à fait remis de sa rencontre estivale. Quand il arriva enfin dans la dite pièce il put y découvrir son paternel imposant dans son costume noir qui posa des yeux graves sur son fils. Il avait toujours été réticent aux goûts de vestimentaire, mais poser ses yeux sur le grand squeletique vêtu de trou était trop dur pour lui. Il se contentait de fixer les yeux bleus vifs de son fils. Il invita son descendant à s'asseoir et lui tendit un parchemin flambant neuf alors qu'un hibou blanc se réchauffait près du feu. Monsieur Laël Jerôme Oridor... blablabla... Très heureux de vous accueillir à Poudlard... blablabla... Nous vous attendons pour le premier Spetembre. Suivait la liste des fournitures.
« Et alors, tu t'y attendais non ? »
« Oui, mais je ne te laisserais pas aller comme.. ça à Poudlard ! »
« Comment comme ça ? »
« Non mais tu t'es vu avec tes boucles d'oreilles et tes vêtements déchirés ? On croirait un clochard ! Sans compter cette abomination que tu t'es faite sur le corps... Et tu n'iras pas à Poudlard avec ta planche à roulette ! »
« Papa, c'est pas des boucles d'oreilles, ce sont des écarteurs, ce n'est pas une abomination, c'est un tatouage, ce n'est pas une planche à roulette c'est un skate. » C'était des choses qu'il se devait d'éclaircir à son père à chaque fois que celui-ci décrivait son accoutrement. « Et puis pour les vêtements, ce sont des histoires de jeunes. »
« Ta mère, tu crois qu'elle aurai été fière de toi ? »
« Quoi ma mère ? » gronda l'adolescent. « Elle est très bien où elle est ma mère, alors laisse là ! Et toi, tu crois qu'elle aurai été fière de toi ma mère ? Si elle est partie de là où elle était avant, c'était pas pour toi, rassure toi ! Si elle était venue à Londres c'était uniquement parce qu'elle en avait marre d'être une petite bourgeoise qui rentrait dans les rangs alors excuse-moi de faire comme elle ! Tu crois qu'elle pensait quoi, de toi, ma mère ? Que t'étais un héros, que t'étais super-curé qui l'avait sauvé de sa famille ? Bah tu te trompes, au début elle t'aimait bien mais vu que t'es jamais revenu la voir, elle a finit par savoir que t'était qu'un connard, le même connard qu'aujourd'hui qui part engrosser n'importe qui à droite à gauche ! » Laël, devenu rouge sous la colère, s'arrêta pour reprendre son souffle après tant d'emportement, ce qui n'était pas dans son habitude. Cependant son père ne bougea pas. Il croisa les mains, ne cherchant pas à répondre aux accusations de son fils.
« Bien, monte dans ta chambre. Demain je te laisserais de l'argent pour aller d'acheter tes fournitures. Je t'appellerai pour le diner. »
C'était comme cela que le lien père-fils qui les unissait étroitement s'était brisé sans retenu. Qu'il ne reviendrait jamais. Mais cela n'avait pas empêché Laël de redescendre diner en face de son paternel qui ne le regardait plus – en fait, peut de choses empêchait le jeune homme de manger – et qu'il aille le lendemain même acheter ses fournitures, puis le surlendemain de continuer à vivre, tout simplement.
Dernière édition par Laël J. Oridor le Dim 4 Avr - 23:50, édité 3 fois |
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Laël J. Oridor Messages : 118
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 1:09 | |
| 05 - « Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueure Monotone. » P. Verlaine. C'est une silhouette brune recouverte de tatouage assises seule dans le compartiment d'un train qui écrit dans un petit cahier à demi-mangé par les mites. « Cela va bientôt faire trois ans que je suis à Poudlard, trois ans que je rencontre des gens adorables dont je suis l'ami. Mais eux, si je me pose bien la question, serait-ce mes amis ? Oui, sûrement, il n'y a que des amis pour me sourir comme cela. Mais mes amis ont-ils vu que, quand je suis monté dans le train, j'allais mal ? Pourquoi mes amis ne me rejoigne pas alors que je suis seul dans ce comportement ? Peut-être me cherchent-ils, peut-être n'ont-ils par remarqué que je n'étais pas avec eux. A vrai dire, je ne sais plus très bien où j'en suis depuis que j'ai reposé les pieds dans ce maudit pays où l'air est chaud et le sable fin. Depuis que j'ai vu son corps mutilés étendu sur la plage devenue rouge de son sang, ses yeux vides de son éternel pétillement. Je n'arrive plus à rien depuis que les journaux scandent à l'assassin en arborant à leur première page cette affreuse photo de son corps sans vie. De son corps qui était froid, qui ne me regardait plus, qui était mort. Oui, Zelléa est bel et bien morte, et cela me fait mal de le dire. Ma petite sorcière espagnole n'est plus là pour me susurrer des mots d'amour à chaque vacances, il ne me reste plus d'elle qu'un chat tigré dont ses parents ne voulaient plus et des lettres d'amour qui n'étaient jamais partis de chez elle. Des lettres d'amour pour moi, son Lala, son petit sucre... Elle me manque affreusement, je deviens presque fou rien qu'à l'idée de savoir que mes doigts ne parcourront plus son corps frêle. Pourquoi donc toutes les femmes que j'aime finissent-elles par me quitter par le chemin si douloureux qu'est la mort ? Pourquoi... »
« Eh ! Je l'ai trouvée ! » Ce cri de joie interrompit Laël dans son écriture, alors que sa cousine entra dans le compartiment. « Allez Lala, arrête de t'isoler comme ça à cause de ce qui s'est passé en Espagne... » Elle lui prit doucement le cahier des mains et le lança par la fenêtre ouverte, alors que plusieurs adolescents de son âge entraient à leur tour.
« Eh gars, on se demandait où t'étais passé ! » cria un grand blond, tout en serrant la main du brun pour lui dire bonjour.
« On a dû traverser le convoi des premières années, je n'arrive pas à me rendre compte qu'un jour nous-mêmes ayons été si jeune... Et si petit ! » gloussa une jeune fille.
« N'empêche cousin, on a pensé à toi, on a acheté des friandises. » lui dit gentiment sa cousine. Il mangea doucement des chocogrenouilles alors que l'énorme chat ronronnait dans son cou. Il souriait et rigolait aux blagues osées de sa délurée de cousine. Personne ne lui demanda qui était ce nouvel animal et sa cousine ne semblait avoir dit mot de la tragédie qui s'était déroulé pendant les vacances. Et c'était mieux ainsi, il ne voulait pas que les autres éponges ses larmes même si lui passait des nuits entières à recoller le coeur de ses amis. Personne ne lui demanda non plus que signifiait donc ce nouveau tatouage à l'épaule où que l'on pouvait apercevoir près de sur son coeur à lui, coeur qui n'était pas du bon côté. C'était un détail amusant que les étudiants adoraient mentionner à chaque fois qu'il parfait du brun. Le gourmand avec le coeur à l'envers. Leur gourmand, leur gourmand rien qu'à eux, et ce pour encore de longues années...
Dernière édition par Laël J. Oridor le Lun 5 Avr - 19:30, édité 1 fois |
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Innocence K. Whealer Messages : 101
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Musique : tradind yesterday __ shattered
| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 1:21 | |
| O____________O LALA?  MON LALA N'A MOIIIIIIIIIIIII  Han je suis tellement contente que tu sois là parmis nous  Encore une victime (aa) *SBAF* Bonne chance pour ta fifiche et je te réserve Ash Stymest pour une semaine |
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Adonis M. McGrégor Messages : 58
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Phoenix E. Fergesson Messages : 25
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 12:00 | |
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Nolhan E. Sveinsson destroyed boy give my gun. i play. and i die. Messages : 385
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Anthea J. Brandt-Storm bitch as witch. hurricanes & butterflies are dancing in my head. Messages : 171
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Charly R. Nicholls Messages : 19
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 18:08 | |
| LAALAAAAAA *O* ICI Robyn à l'appareil *sbaff* |
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Laël J. Oridor Messages : 118
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 21:19 | |
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Anthea J. Brandt-Storm bitch as witch. hurricanes & butterflies are dancing in my head. Messages : 171
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Laël J. Oridor Messages : 118
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Innocence K. Whealer Messages : 101
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Laël J. Oridor Messages : 118
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Dim 28 Mar - 21:48 | |
| AN CASSSSSSOUILLLLLLLLE ! Mais nan reviens ! *lui saute desus et l'étouffe d'amour* |
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Liam a. Nephtys Messages : 31
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Laël J. Oridor Messages : 118
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Lun 29 Mar - 22:54 | |
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Liam a. Nephtys Messages : 31
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Lun 29 Mar - 22:56 | |
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Laël J. Oridor Messages : 118
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Liam a. Nephtys Messages : 31
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Laël J. Oridor Messages : 118
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Phoenix E. Fergesson Messages : 25
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Mar 30 Mar - 10:03 | |
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Liam a. Nephtys Messages : 31
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Mar 30 Mar - 19:16 | |
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Phoenix E. Fergesson Messages : 25
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Liam a. Nephtys Messages : 31
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. Mar 30 Mar - 19:38 | |
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| | Sujet: Re: Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. | |
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| | | | | | Laël. C'est l'histoire passionante de la vierge à l'enfant. | |
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