| | | Silloné par les ballades de la mort. |  |
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Hadeys I. Whisper Messages : 69
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 | | Sujet: Silloné par les ballades de la mort. Dim 28 Mar - 20:05 | |
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WhisperImogen
...........................................Hadeys.
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♦ no one is going to save you.
Ne vous égarez point sur les chemins menant à Hadeys. Ses yeux azurs vous feront de belles jambes lorsqu’hypnotisés par leur magnificence vous ne pourrez pas vous en détacher. Ses traits réguliers et son sobre visage rappellent le souvenir d’Apollon, personne ne pourra le nier, Hadeys est superbe. Inusuels sont ceux qui pourront se vanter de ne pas avoir succombé aux délices de ses lèvres, à la douceur de sa peau et à au septième ciel inexistant. Hadeys est un appât qui vibre sous la flamme de vie, une illusion qui ne cesse de vous filer sous les doigts, il est le désir indésirable. Âpre et merveilleux, divinement infernal. Ne succombez point… résistez à la tentation, mais selon Oscar Wilde pour y résister, ne devons-nous pas céder ?
NOM ; WHISPER
PRÉNOM(S) ; HADEYS IMOGEN
NATIONALITÉ ; Britannique
AGE ; 20 ans
ANNÉE D'ÉTUDE; 6 ème
PURETÉ DU SANG ; Sang-Mêlé
ORIENTATION SEXUELLE ; Bisexuel
BAGUETTE ; Taillée dans le bois de Lierre, d'une taille de 22,3 cm. Elle contient un Crin de Sombral, symbolisant ceux qui ont déjà vu la mort frapper. La nature de ce bois est liée aux obstacles, symbole du labyrinthe, elle traduit l'errance de l'âme, la recherche de l'individu... C'est une baguette rare et unique, bien équilibrée, même si elle n'est pas des plus agréables à regarder.
NIVEAU SCOLAIRE ; Excellent
MAISON SOUHAITÉE ; Serdiagle
DONS ; Legilimens (est-ce envisageable qu'il soit occlumens par la même occasion ?)
PREFERENCE ; Magie Noire.
ÉPOUVANTARD ; Son père tenant sa sœur le visage tuméfié
PATRONUS ; Panthère des neiges
SUPPLÉMENT ; Mensonge |
........................................... ♦ say who you are, not who you wanna be.
PSEUDO ; Damnation.
AGE ; Majeure
CÉLÉBRITÉ ; Mathias Lauridsen
CODE DU RÈGLEMENT ; - Spoiler:
Destruction
PRÉSENCE ; 4/7
COMMENTAIRE ? J'ai droit d'embarquer Innocence dans mon lit comme cadeau de bienvenue ?
Dernière édition par Hadeys I. Whisper le Lun 29 Mar - 20:11, édité 13 fois |
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Dim 28 Mar - 20:06 | |
| ♦ you must l(ea)ive your life.
On aurait pu prétendre que c’était une famille heureuse, on aurait pu se méprendre sur le visage fermé du mari ou la quasi non existence de la femme, on aurait pu croire que l’enfant était timide, et pourtant dans le voisinage on s’inquiétait de cette famille trop discrète pour être normale. Les stores souvent tirés, la porte close et des fenêtres donnant sur la rue rarement entre-ouverte ne parvenaient que le son d’une radio usée. Cette famille était étrangement constituée, cette femme aux frêles épaules, au visage de perle et la peau de soie n’était physiquement pas faite pour accompagner un homme aux rudes manières et à la barbe épaisse. Mais disait-on l’amour n’a ni frontière, ni forme, il frappe et nous voilà repu par son incroyable force. Foutaises. Les hommes étaient niais, chez les Sorciers de haut rang cela ne se traduisait point ainsi. Tout était question d’honneur, de familles, de sang, pas d’impureté chez les aristocrates, déjà que le monde était peuplé de moldus sans importance, alors si en plus on ne prenait point soin de la préservation de leur élite tout serait perdu à jamais.
Bande de niais. Cet homme avait un nom Whisper, respecté dans la communauté magique par les exploits de ces ancêtres, cette famille de longue lignée s’est, bêtement, faite ridiculisée. Eux qui tenaient tant à leur rangs, leur sang, n’avaient pas prévu qu’on puisse tirer profit de leur ignorance en matière de génétique, cette femme au visage désormais effacé, avait été, par le passé, d’une puissante beauté, ses manières, agiles et mémorables, touchaient le cœur des mâles célibataires ou mariés ; sa grâce n’avait pas de renom, des bruits de couloir courraient sur ses origines vélanes d’une pureté inégalable, son physique balaya toute impureté de son sang, on ne vérifia même pas, ils seraient le couple parfait.
C’est ainsi qu’une « sang de bourbe » se retrouva mariée à un homme riche, puissant et surtout arrogant. Elevé dans son milieu rigide par les règles et les mœurs, il « apprécia » sa compagne qui lui faisait honneur, le mariage fut apprécié par toute la haute aristocratie, leur alliance ferait un magnifique souvenir de la perfection qu’ils tendaient à atteindre. Sa famille quant à elle, faisait des rares apparitions, on les disait discret et mystérieux, ils ne voulaient pas êtres dérangés et pour peine : les parents moldus n’avaient pas leur place dans ce monde qu’ils ne connaissaient guère, ils confièrent leur enfant à un oncle, sorcier, parrain de l’enfant qui pour « son bien » la maria de force, pour son bien financier surtout, car c’est lui qui récolta toutes les lauriers de cette alliance. Une fois mariés, il disparut, emportant dans son sillage toutes les preuves de ce que fut une terrible escroquerie. Le scandale fut couvert par la famille mais la blessure, pourtant, était bien là, visible de tous ceux qui « savaient », honteuse écorchure à la sublime arrogance des Whispers. C’était trop tard, désormais, le couple tomba dans la négligence et le mépris de leurs pairs, on les dit « morts » suite à un accident dans le monde moldu, mais la vérité est qu’ils sont tombés en disgrâce, le fils fut chassé de sa maison avec interdiction de revenir dans le monde magique sous peine de mort, après tout sa femme portait déjà le malheur dans son ventre, il était souillé lui aussi. C’est ainsi que commença la malheureuse histoire de Hadeys.
Calvin ne perçut pas aux premiers abords ce qui s’était déroulé en l’espace de quelques mois. Avant il avait tout, désormais seul le néant lui pendait sous le nez. Tout avait commencé quand on lui l’avait présentée Kristin, ses magnifiques cheveux blonds, sa peau parsemée de tâches de rousseurs, sa silhouette, elle était sublime, un ange déchu à ses pieds. Calvin s’était alors engagé dans un flirt, ils se fréquentaient régulièrement, elle avait de bonnes manières, un vocabulaire riche et surtout elle était l’ultime trophée qui lui manquait : une femme fatale à ses côtés, sa renommée ne pouvait être plus profonde et ancrée dans la société, il frôlerait la perfection, on l’adulerait, on l’envierait, ses ennemis seraient fatalement abasourdis par la nouvelle puissance qu’il acquérait, car ce n’était pas un secret pour personne, un homme sans une femme n’était qu’un bateau sans ancre. Il lui fallait donc trouver la perle rare, il ne le crut pas quand elle apparut, il fut charmé, peut-être les seuls véritables moments de bonheur dans sa misérable vie. L’accord parental fut donné et ils purent se fréquenter sans gêne, sans être totalement seuls pour éviter les malencontreux accidents. Puis est venu le mariage, la nuit de noce, et enfin la chute. Ils vivaient dans une sphère qui n’appartenait qu’à eux, lui comblée, et elle… il était difficile de qualifier ce que Kristin ressentait, peu bavarde, elle exprimait rarement ses véritables sentiments. On pouvait dire qu’elle était rassurée : un mari, une famille, il ne leur manquait plus qu’un enfant, ce qu’ils s’empressèrent de faire. La venue de l’enfant sonna comme un gong pour eux, la vérité fut découverte par un simple accident, un extrait de naissance qui n’avait pas été falsifié ébranla toutes les certitudes du couple mais surtout de l’homme. Plus on monte haut, plus la chute est rude, dit-on, Calvin frôla la mort. Cet extrait qui révéla la vérité à tous, enclencha la machine qui ne pouvait revenir sur ses pas, Calvin avait un enfant, on ne pouvait pas tuer deux êtres pour tout effacer et surtout, il avait déjà été « contaminé » il ne pouvait retourner allégrement dans sa famille. Il fut donc mis à la porte, avec sa femme et son fils, nouveau né. Calvin qui avait toujours vécu dans un palace dans le quartier sorcier se retrouva à travailler pour à peine nourrir sa famille, la vie était trop injuste, pensait-il et pour oublier, il se mit à boire. Boire, des litres et des litres d’alcool, pour oublier son nom, et surtout son malheur, pour ne pas avoir a regarder ce visage, tous les soirs, visage qui l’avait damné, qui l’avait fait tout perdre, il avait parié sa fortune sur un cheval boiteux. Avec le temps il se mit à la haïr, pour sa traîtrise, son mensonge, à cause d’elle, il n’avait plus rien, même son orgueil avait été balayé par cette tempête, il ne lui restait que ses mains creusées douloureuses par les heures de labeur et ses yeux pour pleurer, chose qu’il ne fit jamais, incapable d’aimer, alors de pleurer…
Les années passèrent, et pourtant la situation restait d’une exactitude effrayante. L’horloge de la cuisine montrait les 19h00, les volets étaient tirés, la table mise et le petit bien attaché à sa chaise. Du foyer, une vapeur savoureuse montait, envahissant le minuscule appartement, ce soir là, Calvin avait abusé des bonnes choses. Il franchit le pas de la porte, suivit de la senteur de la liqueur, Kristin était habituée et ne fit pas de commentaire. Mais ce soir il voulait des explications, atterré par le silence de sa femme, il lui exigea ce qu’il demandait, elle refusa. Le coup parti sans qu’il se rende réellement compte, suivi d’une pluie de violence. Ce soir là, il la frappa longtemps et pour la première fois, mais pas la dernière. Hadeys était trop jeune pour s’en souvenir, mais une séquence semblable à celle qui venait de se dérouler sous ses yeux, le marqueraient des années plus tard, jusqu’à ce que la vie qui animait ce corps, cède aux coups, trop blessée pour poursuivre cette minable existence et abandonne ce monde, laissant derrière elle, deux enfants. Lâcheté. Leur mère les abandonna alors que l’aîné n’avait même pas une dizaine d’années, et la plus jeune moitié moins. Signe de faiblesse, mais après des années de coups et blessures, Kristin n’avait autre choix que s’abandonner à la faucheuse après que son mari lui ait démoli son enveloppe corporelle.
Les voisins le savaient, cette famille était bien trop étrange. Personne n’osa jamais rien dire, ils le regrettaient leur silence, mais désormais, seuls face au mari, dont ils savaient être le seul coupable, sans toute fois avoir de preuves, ils s’enfermèrent dans ce mutisme sans trop penser aux enfants, sinon cela aurait été insupportable.
« Obéis-moi Hadeys. » L’ordre claqua sans que l’homme n’eut à lever la voix. Il resta immobile à regarder ce gamin, son fils, sa pourriture, celui qui l’avait tout fait perdre, car s’il n’était pas né, Calvin aurait pu quitter sa minable sang de bourbe et retrouver ses beaux quartiers. Mais non !!!! Le malheur n’avait pas de fin, et il fallait qu’il revêtisse l’apparence d’un petit ange. Calvin détourna les yeux de son propre enfant, dégoûté, ce trop plein d’innocence lui soulevait l’estomac, ce n’était même pas un homme … ce n’était qu’un…morveux.
« Mais père… » Essaya le petit garçon
« Fais ce que je te dis Hadeys. » Répéta son père de sa voix sombre.
« Je ne peux pas faire ça ! C’est ma sœur ! » répliqua le gamin. La désobéissance agaçait Calvin, qui se leva de son siège miteux pour remettre en place sa progéniture. Les coups volèrent, les cris de la petite fille n’y changèrent rien, au contraire. Calvin se détourna du garçon pour la faire taire, mais il ne le laissa pas agir, la lèvre en sang il lui barra le chemin. Deuxième désobéissance, ce soir Hadeys allait banquer pour les deux.
Cet enfer semblait ne jamais prendre fin, j’avais beau me débattre, il revenait toujours plus près, léchant les pieds : même la nuit. Il me hantait dans mes cauchemars les plus fous et puis un jour, elle arriva. Maman. Cela faisait des années que je ne pouvais plus en parler, il n’aimait pas ça du tout, j’avais peur que son souvenir s’efface de mon esprit et pourtant ce soir là, quand elle balaya la noirceur de mon esprit je repris espoir. Je commençai à lui parler en secret, lui raconter toutes mes peines, mes craintes, je lui parlais de ce qui était devenu son mari, cet homme sans cœur qui nous avait fabriqué mais qui s’amusait désormais à nous démonter physiquement et moralement. Je réussissais désormais à me lever le matin, à ne plus crier quand, presqu’ivre mort il me frappait devant ma petite sœur en pleurs, elle m’avait redonné espoir : pour rien. Durant de longs mois, elle m’est apparue aussi clair et net que si elle respirait et possédait un vrai corps et puis un jour plus rien, elle m’avait lâchement abandonné à mon triste sort, plus un mot gentil, plus un sourire, même plus un souvenir, c’était comme si elle avait effacé les traces de son passage, son visage m’apparaissait flou et il m’était difficile de me rappeler des détails qui la caractérisaient. Elle m’avait trahi, volé la dernière vague d’espoir qu’il me restait, il pouvait me battre autant qu’il le souhaitait, il n’avait pas pu toucher à ce que, désormais, était du vide, ma propre défunte mère m’avait dérobé la seule chose à laquelle je tenais. C’est là que je me suis damné.
Pendant la journée, il n’était jamais là, on pouvait ou non aller à l’école, tout le monde s’en moquait, les « Whispers étaient un cas difficile » comme l’a répété le principal devant la figure flegmatique de mon père, qui n’attendait qu’une chose : se retrouver entre les quatre murs de notre appartement pour faire jouer de ses poings. Non pas que l’école ne m’importait pas, néanmoins, tout me semblait trop simple, trop ennuyant, c’est ainsi que j’ai arrêté d’y aller. Préférant, m’isoler dans ma minuscule chambre avec au bec, une cigarette mal roulée, car les véritables étaient bien trop chères pour mes maigres moyens. Puis bientôt les mauvaises fréquentations, suivi de l’alcool et des filles. Pas besoin de vous en faire un tableau, le schéma était d’une simplicité et d’une banalité affligeante. Contrairement à mes camarades, je n’avais guère de difficulté à faire tomber les filles dans mes draps, dépucelé bien trop tôt par une femme sans cœur, qui m’avait rendu ivre littéralement mais aussi d’amour, j’ai appris à me déjouer des charmes féminins qui ne m’atteignaient plus, ils ne faisaient que caresser mon désir, qui se consumait trop rapidement une fois qu’elles étaient couchées. Pas un regard en arrière, j’étais devenu un briseur de cœur drogué et la plupart du temps ivre. Boire pour oublier … Cette phrase me frappa un jour alors que j’allais de nouveau descendre une bouteille, la fatalité de ces mots s’ancrèrent en moi, j’allais devenir comme mon père. Envoyant au loin la bouteille, je refusais de boire pour oublier, juste à des rares occasions boire pour me délecter du goût, mais par plaisir, non plus par connerie.
Trop occupé à me plonger dans ce malheur qui était le mien, mais aussi partagé par une deuxième personne dont j’avais presque oublié l’existence : ma sœur. Mon père avait une haine sans bornes envers elle, je ne l’avais jamais laissé la frapper, je répugnais cette idée. *Plutôt mourir* m’étais-je dis la première fois qu’il avait essayé de s’en prendre à cet être innocent et pur. Ma sœur me regardait dépérir sans comprendre, ou peut-être partageait –elle ma peine, néanmoins j’étais trop aveuglé par les drogues diverses que je m’obligeais d’avaler pour tenir le coup. Je me sentais trop faible pour lutter contre lui, il était trop fort, ma silhouette trop maigre pour résister à ces accès de colère. Puis Poudlard arriva. J’avais 15 ans et il n’était pas trop tard pour me sortir du tourbillon de bêtises dans lequel je m’étais plongé. Il n’était pas trop tard, mais je ne pouvais abandonner ma sœur avec l’infâme pour m’échapper dans le monde magique. Il fallait que j’agisse.
Je me souviens encore de cette journée où la lettre m’était parvenue, il n’avait pas été là pour l’intercepter, et je n’étais pas réellement surpris par les lignes que j’avais parcouru. Je m’étais toujours senti « différent » des autres, sans que je puisse réellement me l’expliquer, autant l’école moldue me semblait barbante, autant Poudlard semblait passionnante, je vibrais seulement en pensant que bientôt je rejoindrais les rangs de cet ancienne école de sorcellerie. J’avais dû réfléchir à une vitesse hallucinante pour tout mettre en place avant son arrivée, tout avait été prévu à la minute où il avait franchit la porte, et tout s’était déroulé comme je l’avais imaginé. Il levait les mains sur moi comme à son habitude, quand les services sociaux ont débarqué, aidés de la police, les traces qui zébraient ma peau blanche, et ma maigreur inhabituelle à celle des autres enfants étaient des preuves suffisantes… Avec lui derrière les barreaux, et le danger éloigné, les voisins se mirent à parler, enfin. Les forces de l’ordre avaient suffisamment de preuves pour l’inculper pour 30 ans pour maltraitance, suffisamment pour que l’on grandisse loin de lui et pour devenir assez forts pour lutter la prochaine fois qu’on le verrait. Mais c’était trop tard pour nous. Je le sentais. J’étais trop détaché des choses, la cruauté était une fibre qu’il m’avait léguée et malgré mon combat, je l’appréciais. Mon intelligence dépassait celle des êtres humains « normaux », ma mémoire photographique m’aida à tout apprendre sur le monde des sorciers en moins de temps que n’importe quel autre mage, et puis la magie avait éveillé en moi une curiosité que je méconnaissais. Poudlard m’offrait une nouvelle existence, que je saisis sans hésiter mais sans pour autant renoncer aux vieilles habitudes. Solitude ma vieille solitude, baignée de noirceur et de malheur, je ne les laissais pas s’approcher de peur de leur paraître abominable, ce que j’étais en fin de compte.
Le livre lui tombait des mains sans qu’il s’en soit rendu compte, les yeux fermés, les lèvres légèrement ouvertes, il était en cinquième année à cette époque. L’hiver frappait le château, violent et insatiable, le vent fouettait quiconque osait mettre un pied dehors. Hadeys adorait lorsque la tempête était sous le point de frapper, tout était soumis à une extrême tension palpable dont n’importe quel psychopathe pouvait s’en réjouir, il suffisait d’un faux pas pour que tout s’écroule. La formule qu’il récitait ne fonctionnait point, la frustration barrait son front d’une ride infâme, ses lèvres n’étaient plus qu’une ligne, à force d’être pincées, il se retenait de crier pour rendre réelle le fourbe sentiment qui le prenait, l’acerbe goût de l’échec lui frôla les lèvres, il se détourna dégoûté. Se levant d’une rapidité anormale, il s’approcha de la fenêtre pour se perdre dans les mouvements tortueux des éléments, s’empêchant de crier, bordel il détestait plus que tout d’échouer. Il pratiquait depuis des mois dans le silence le plus absolu cet art si sombre que celui de l’esprit, manipuler le psyché à l’infini était un don qu’il souhaitait plus que tout contrôler, pouvoir lire dans les minables cerveaux de son entourage, pour mieux abattre ses ennemis et gagner en puissance comme toujours. Il était presque à la fin de sa formation et pourtant il lui manquait toujours ce foutu sort qui ne fonctionnait jamais, il se mit à arpenter la pièce tel un lion en cage, se torturant l’esprit pour trouver celui qui pourrait l’aider, mais qui donc possédait un tel don dans l’ensemble de ces bâtiments. Puis un souvenir s’esquissa dans son esprit malveillant, ce sourire dont il voulait effacer à jamais de ses yeux, était pourtant la seule solution. Il ravala sa rage et sa frustration, se changea rapidement avant de se perdre dans les interminables couloirs de pierre. Arrivé devant la salle des Gryffondors, il attendit qu’un première année se glisse à travers le portrait de la grosse dame pour le suivre innocemment, il se fit un chemin parmi les rouge et or pour l’atteindre, il ne fut pas déçu … mais elle non plus. Lorsque son regard croisa enfin le sien et qu’elle perdit de son sourire supérieur, pour laisser place à la surprise, il lui prit la main pour qu’ils quittent l’endroit. S’il n’était pas parti de son plein gré, les armoires à glace de septième année ne comptaient plus que les secondes pour lui mettre une raclée, ils détestaient les intrus.
Une fois dehors, dans le couloir, il l’entraîna derrière lui sur ses talons vers l’un des passages secrets du château, il les connaissait presque tous, trop fourbe pour emprunter les couloirs normaux, il avait eu le temps en six ans de connaître ce vieux château. Enfin seuls dans un espace confiné, il entreprit de la charmer par un regard qui voulait tout dire, mais elle ne voulut point l’écouter, il dut alors mentir honteusement, prétendre qu’elle était la femme de sa vie et tout le blablabla habituel pour faire tomber ses dernières résistances et d’un ultime baiser ils conclurent leur marché : elle l’aiderait à finir sa formation de legilimens et celle d’occlumens.
Il dut feindre pendant quelques semaines encore que son cœur lui appartenait et dans le même temps réduire considérablement, ses rencontres nocturnes de peur d’être découvert par la jeune femme et enfin quand il eut suffisamment d’expérience et d’assurance dans le domaine, il tenta d’infiltrer ses barrières, qu’il fit rouler, avant de pénétrer dans son esprit et lui infliger la pire souffrance, elle comprit ce jour là qu’il n’aimait pas et à quel point il était cruel… Muette par un secret dont elle a peur qu’il révèle, elle a terminé son enseignement, même si sa formation en occlumencie reste inexacte, il pourra rattraper son retard en expérimentant sur le terrain.
Dernière édition par Hadeys I. Whisper le Lun 29 Mar - 22:01, édité 5 fois |
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Dim 28 Mar - 20:14 | |
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Dim 28 Mar - 20:20 | |
| D'abord je vais te taper ensuite te violenter parce que Mathias  Comment que t'a osée me faire ça JE SUIS VEXEE >< Et pour ta punition j'irais pas dans ton lit (aa) J'te réserve le beau Lauridsen pour une semaine (aa) Et creuse pour un lien *SBAF* (aa) |
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Nolhan E. Sveinsson destroyed boy give my gun. i play. and i die. Messages : 385
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Dim 28 Mar - 20:51 | |
| HADEYS *____________________________* … Bon bah tu nous trouves un lien aussi hein ? tu me l'as promis après tout …  Et bon courage pour ta fiche hein ! *Q* (Épates-nous =o ) |
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Dim 28 Mar - 23:05 | |
| Et tu oses me dire que c'est bâclé ? Tseuh ! (J'aime ta fiche *-* ) |
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Hadeys I. Whisper Messages : 69
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Dim 28 Mar - 23:26 | |
| J'aime pas qu'est-ce que tu veux  Merci  t'es un amour sous cette couche de méchanceté. En fait t'es un bisounours au fond Hareys  |
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Hareys L. d'Angelin Messages : 32
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Dim 28 Mar - 23:48 | |
| Chut … ne le répète à personne (aa) |
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Hadeys I. Whisper Messages : 69
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Lun 29 Mar - 0:03 | |
| Il faudra me tuer pour ça  |
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Nolhan E. Sveinsson destroyed boy give my gun. i play. and i die. Messages : 385
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Lun 29 Mar - 21:56 | |
| Voilà ce qui est fait ;) les deux derniers paragraphes narrent l'histoire du don, j'espère que cela sera suffisant ^^ & merci pour les compliments. |
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Nolhan E. Sveinsson destroyed boy give my gun. i play. and i die. Messages : 385
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| | Sujet: Re: Silloné par les ballades de la mort. Lun 29 Mar - 22:26 | |
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