requiem excidium
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 Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.

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Duncan A. McGrégor
Duncan A. McGrégor
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MessageSujet: Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.   Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours. EmptyMar 30 Mar - 20:33

    Les flammes dansaient, riaient et jouaient dans l'âtre de l'immense cheminée qui trônait au milieu de la salle commune des Serpentards. Les yeux rivés sur les ondulations orangées je me laissais étrangement bercé par les doux crépitements émit par les buches dévorées par le feu vorace. Devant moi, un immense manuel ouvert sur la même page depuis une bonne dizaine de minute... J'avais décidé ce soir là de m'atteler à la compréhension de mon cours de potion sans grand succès. Le moindre mouvement, le moindre bruit était prompt à me distrait et à me sortir de la lecture – pas vraiment passionnante – de l'art de faire des mixtures aux propriétés magiques.

    Laissant traîner mes oreilles à gauche à droite je surprenais des bouts de discutions bien souvent trop peu intéressante. Pourquoi les gens perdaient-ils ainsi leurs temps à se raconter de pareille ineptie sans aucun intérêt évident, ils parlaient de la pluie du beaux temps, des cours... Des banalités encore et toujours des banalités navrantes et il fallait l'avouer tout simplement écœurantes. Mais d'un certain côté je pouvais les envier, ils étaient insouciant, béat, ils se complaisaient dans leurs vies de zombies alors que moi bien trouvant me préoccupait de chose dont je ne devrais pas... Comme de mon cousin Adonis. Dès que son nom effleura mon esprit, je tentais de le chasser de mes pensées en passant la main dans ma tignasse épaisse et replongeant mes yeux dans l'énorme ouvrage.

    Je parvins – quelques minutes ou secondes – à me concentrer sur les divers propriétés des bézoards, avant de finalement voir mon attention se détacher une nouvelle fois de la matière scolaire. Mon regard se posa à nouveau dans les flammes qui petit à petit semblait s'amenuiser. Il devait être 22h ou plus et la salle était vide. Abandonnant définitivement l'étude bien trop complexe – du moins pour ce soir – je décidais de me lever avant d'éveiller mes jambes que je sentais un peu engourdie. Je mis alors à tourner dans la pièce, mon regard distrait vaguant de fauteuil en fauteuil, avant de finalement me laisser tomber dans l'un deux, le plus imposant.

    Fouillant dans ma poche, je sortis de celle-ci ma plus fidèle alliée, ma baguette magique. Je parcourais de mon index les fines veines qui se dessinaient le long de celle-ci avant de finalement la pointé vers un objet non-loin de moi lançant l'une des formules les plus élémentaires.

      - Wingardium leviosa.


    Je souris faiblement en voyant comme une plume l'ouvrage s'élève à quelques centimètres au dessus de la table sur laquelle il était posée. La formule – pourtant basique – m'avait donné du fil à retordre dans mes premiers mois dans l'institut. J'aimais ainsi manipuler le livre flottant de gauche à droite, preuve que je pouvais parvenir – si je le voulais – à obtenir ce que je voulais. Le livre lévita encore quelques minutes tout autour de la pièce sous le pouvoir de ma magie avant que finalement je décide de laisser tomber avant de bailler bruyamment. J'étais exténué mais n'avait tout simplement pas la force de me tirer jusque dans le dortoir, où je le savais, j'allais découvrir le lit vide d'Adonis.

    Encore une fois l'image de mon cousin sauta à mon esprit... Ne pouvais-je donc pas tout simplement m'en débarrasser... Non, évidemment, les choses n'étaient pas aussi aisé que je le voulais. Je regrettais cette époque insouciante où nous n'étions que deux, « seuls contre tous », le soutient l'un de l'autre, quasi inséparable. Mais les choses avaient changé dernièrement et je le sentais lentement s'éloigner petit à petit de moi. Je redevenais alors l'orphelin solitaire que j'avais toujours été.

    Sans même que je ne m'en appercoive, je sombrais dans un sommeil sombre, abrupt incontrôlable mais heureusement sans rêve... Mais ma torpeur ne fus que de courte duré car déjà je sentais une main glaciale frôler ma joue.

      - PUTAIN! C'EST FROID! Lançais-je rageur à l'adresse de le ou la responsable.
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Anthea J. Brandt-Storm
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MessageSujet: Re: Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.   Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours. EmptyMar 30 Mar - 21:12


« il n'y a pas d'ami, il n'y a que des moments d'amitié. » Bavardages incessants et inutiles, bercés de l'espoir que j'attachais une once d'importance à tout ce qui m'était dit et redit, multitude de choses qu'on me répètait sans cesse & que je savais avant tout le monde. Qui couchait avec qui, qui avait une famille uniquement tourné vers la magie noire, qui faisait ci, qui faisait ça... Les ragots se bousculaient à mes oreilles, parce qu'il était normal que je fus au courant de tout avant tout le monde, n'était pas reine des Serpentards & reine des Salopes qui le désirait. Quand on me posait une question, je répondais par un adorable et superficiel sourire qui suffisait à faire comprendre à mon interlocuteur que non, je n'avais pas écouté, et que oui, je m'en contre-foutais. « Anthea, tu veux que je te dises ? » Et des lumières scintillèrent dans les yeux de la camarade qui croyait être mon amie & dont j'avais totalement oublié le nom. « Non. Quelqu'un a du feu ? Je vais y aller. » Elle -- car elle était et serai toujours simplement elle ou dans le meilleur des cas ou toi -- se raidit, et je su que j'avais visé juste. Un garçon sang mêlé avec qui je bavardais à l'occasion et avec qui je baisais majoritairement -- il me semblait qu'il s'appelait Jeremy -- me tendit un briquet qu'il trimbalait toujours avec lui, alluma le bout de la cigarette déjà coincée entre mes lèvres, et rengaina l'objet. Il eu droit à un clin d'œil, et avant qu'un de mes passe-temps humain n'ai pu esquisser ne serait-ce que l'ombre d'un mot, j'étais partie du pub.

Il dormait paisiblement ; il ressemblait à un enfant. Ses cheveux changeaient de temps à autres de couleurs, comme d'habitude. Cela pouvait être synonyme aux nombreux rêves qu'il faisait peut-être à cet instant, ou bien était-ce un « dysfonctionnement » plus ou moins naturel de son métabolisme capillaire. Assise dans un fauteuil en cuir en face du canapé, près de la cheminée, je le contemplais depuis presque une heure. Il devait être aux alentours de vingt-trois heures, ou même minuit, j'étais rentrée très tard des Trois Balais, et la discrétion avait été de mise pour me rendre jusqu'au dortoir des vert & argent. J'avais pris le temps de me vêtir d'une chemise de nuit en soie rouge, qui moulait agréablement -- comme beaucoup de mes vêtements -- mon corps long et fin. Je jetais négligemment mon énième cigarette dans la cheminée, et me glissais jusqu'au canapé. Ma main s'approcha délicatement du visage de Duncan Ashley McGrégor, et j'eus à peine le temps de l'effleurer. Il se réveilla d'un bond, et hurla un : « PUTAIN ! C'EST FROID ! » qui me fit sursauter tout autant que lui. Je me ressaisissais & plaquais ma main contre ses lèvres. « Chut ! Moins fort. » Je lui souriais tendrement, et m'enfonçais dans le fond du canapé, juste à côté de lui. Mon regard était fixé sur le sien, et je lui murmurais : « Tu es beaucoup plus aimable quand tu dors. »
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Duncan A. McGrégor
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MessageSujet: Re: Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.   Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours. EmptyMer 31 Mar - 13:34

    Ma vision encore brouillée par le sommeil abruptement interrompu balayait la pièce de gauche à droite à la recherche du coupable. Finalement, une tignasse blonde et épaisse attira mon regard, frottant mes yeux pour effacer mes troubles de vues je finis par reconnaitre le visage. Traits fins, chevelure dorée, prunelles de glaces et regard de feu, Anthéa. Avant que je ne puisse ajouter quoi que ce soit, je sentis une nouvelle fois sa paume se poser sur moi, mais cette fois elle se déposa sur mes lèvres.

      -Chut ! Moins fort.


    Mon regard était dans le siens alors que je détaillais une nouvelle fois ses traits pourtant si contradictoire avec la personne qu'elle était. Un démon aux apparences d'ange. Anthéa aimait se jouer de tous, et ce tout le temps sans aucun remord. Ce côté de sa personnalité qui pourtant devait en rebuter plus d'un , m'attirait. J'appréciais le fait qu'elle n'ait tout simplement pas froid aux yeux et qu'ainsi elle ne faisait pas partie de cette grande majorité de la population se laissaient aller tels des pantins sans âme et sa but.
    Je haïssais ces pantins, desquels je me jouais bien souvent d'eux tout comme la blonde face à moins. Nous étions tout deux maitres de la manipulation, rivalisant souvent l'un avec l'autre, ce jeux qui s'entretenait entre nous deux m'amusait beaucoup.

      -Tu es beaucoup plus aimable quand tu dors.


    La voix cristalline m'extirpa de mes déambulations pensives, et je posais alors mon regard sur elle.

      - T'as oublié de t'habiller?


    Mon ton se voulait acide à souhait, je ne baissais jamais ma garde avec la jeune fille, je ne pouvais tout simplement pas me le permettre. Je tentais, du moins du mieux que je pouvais, de contrôler mon don. Je n'avais absolument pas envie qu'elle lise à travers mes expressions mes surtout à travers la couleur de mes cheveux ce que je ressentais à cet instant.

      - Qu'est-ce que tu fous encore debout à cette heure? Ajoutais-je évidemment curieux de la raison de sa présence dans la salle commune à une heure si avancée. Enfin... Non, je veux pas savoir... Conclus-je piquant avant de lui lancer une sourire en coin.


    Je reprit alors en main la baguette que j'avais par inadvertance laissé tombé et d'une formule et d'un geste, je fis virvoleter une couverture dans sa direction afin de recouvrir une grande partie de son corps... J'étais incapable de nier que la vue de son corps à la perfection presque surhumaine ne m'étais pas agréable...
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Anthea J. Brandt-Storm
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MessageSujet: Re: Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.   Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours. EmptySam 3 Avr - 22:04

Anthea J. Brandt-Storm a écrit:

« il n'y a de bonne intimité que crépusculaire. » blablabla...
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MessageSujet: Re: Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.   Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours. Empty

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