requiem excidium
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez | 
 

 you are my victim. but i don't explain this feel.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Nolhan E. Sveinsson
Nolhan E. Sveinsson
destroyed boy give my gun. i play. and i die.
Messages : 385
Date d'inscription : 30/12/2009
Age : 33
Pseudo : oasis
Crédit : shapeless.heart
Musique : je veux qu'on baise sur ma tombe ▬ saez.

WIZARD
âge: nineteen y.o.
sexualité: everything.
informations:

you are my victim. but i don't explain this feel. Vide
MessageSujet: you are my victim. but i don't explain this feel.   you are my victim. but i don't explain this feel. EmptyMar 30 Mar - 21:30

you are my victim. but i don't explain this feel. 2im4960 you are my victim. but i don't explain this feel. 1267057343
© fixyouxxx & coclico

you are my victim. but i don't explain this feel.
featuring betsael i. valdis and nolhan e. sveinsson
    Sursaut. Sueur. Souffle coupé. Nolhan venait de se réveiller. Il avait chaud. Sa respiration était haletante et saccadée. Assis sur son lit, les bras posés derrière son dos sur le matelas pour garder un semblant d'équilibre, il tentait de reprendre son souffle. Un cauchemar. Encore un. C'était un de ces flashs qui le hantaient. Encore et toujours. Inlassablement. Des souvenirs du passé. Des images des moments qu'il avait vécu. L'image de son visage. Lui. Le monstre. Celui qui l'avait souillé. Celui qui l'avait détruit. Celui qui l'avait transformé en cette créature sans sentiment. Dépourvu de cœur et de raison. Depuis tout petit ses nuits étaient agitées. Il avait le sommeil léger. Trop léger. Et puis il y avait ses cauchemars. Ceux qui vous rappellent en boucle votre existence pourrie. Que vous êtes une pourriture. Un enfoiré. Que vous ne devriez pas exister. Qui vous font vous maudire. Il avait tellement vécu ça. Ces sursauts. Ces maux de tête. Ces boules au ventre. Ils faisaient partis de lui entièrement aujourd’hui.

    La nuit avait envahit de sa noire volupté le château de Poulard depuis quelques heures à présent. Enfin c'est ce que Nolhan pensait. Non c'est ce qu'il espérait. Il s'était couché tôt cette nuit là. Il avait eu un coup de fatigue. A force de s'empêcher de dormir pour ne pas revivre les cauchemars, son organisme finissait par craquer. Il disait stop. Nolhan regarda autour de lui. Quelques ronflements berçaient la pièce tandis qu'un de ses camarades atteignaient seulement son lit. Finalement il ne devait pas être si tard. Il regarda sa montre posé sur la petite table en bois à côté de son lit. Vingt-trois heures trente. Il avait à peine dormi une heure. Il maudit alors sa condition. Sa vie. Il se leva en hâte. Il ne voulait pas de nouveau s'endormir. Non c'était trop dur. De toute manière il n’aurait pas pu. Il prit un jean, un tee-shirt et ses baskets puis alla se débarbouiller le visage dans la salle de bain. Son regard se posa sur le miroir au dessus de l'évier. Il se vit. Non il le vit à travers lui. Agacement. Terreur. Il donna un coup violent dans son propre reflet maudit. Pulsion. Dépit. Montée de rage. La glace se brisa. Il saigna. Un filament rougeoyant glissa le long de son poignet, quelques gouttes de sang finissant leur trajet sur le sol carrelé vert et noir. Il ne bougea pas. Il resta immobile à contempler les morceaux de verre brisés étendus parterre. Il fit son reflet. Ce visage pâle. Sans expression. Sans sentiment. Il était devenu comme lui. Aussi sombre. Aussi mesquin. Aussi enfoiré. La transformation semblait irrévocable. Il devenait celui qu'il avait toujours détesté.

    Il finit de se préparer et laissa les morceaux du miroir gisant au sol. Il avait une envie de fumer. C'était un moyen pour lui de se déstresser. Il était devenu dépendant de beaucoup de produit nuisible voir interdit. Cigarette, drogue, alcool. Son état empirait de jour en jour. Mais au fond il n'attendait qu'une chose, la mort. Le jeune homme prit son paquet de clope et sorti de la salle commune. Il fit quelques pas puis sorti sa baguette afin de s'allumer une cigarette. Il aimait la sensation de la fumée envahir sa gorge puis la rejeter doucement dans un léger soufflement. La cigarette était comme sa vie. Elle se consumait irrémédiablement. Il était impossible de se sauver. Son sort était jeté.

    « Lumos ». La baguette du serpentard illumina le couloir d’une lumière jaune pâle intense. Il entendit quelques complaintes de personnage de vieux tableaux qui désiraient dormir. Il passa outre et leur fit même un petit sourire narquois en les regardant fixement. Nolhan se dirigea vers le rez-de-chaussée et baissa l’intensité de sa baguette. Il s’était beaucoup fait remarquer par le corps enseignant depuis son entrée à Poudlard et plus d’une fois on l’avait menacé de le renvoyer son comportement étant des plus désinvoltes. Malheureusement pour eux, le jeune homme n’en faisait qu’à sa tête et quand il décidait de faire une petite ballade nocturne il ne se gênait pas. Il prit une nouvelle taffe de cigarette et fit un petit cercle de fumée avant de continuer son chemin. Il ne savait pas vraiment où il allait. Ca lui arrivait souvent d’errer dans les couloirs du château lorsqu’il n’arrivait pas à dormir. Il avait un besoin d’évasion, de liberté. Il se sentait souvent étouffé dans la salle commune ou dans son dortoir, et il était loin d’être patient, alors quitte à ne pas dormir, autant se balader.

    Il monta les escaliers tranquillement éteignant sa baguette. La zone était trop dégagée, il risquait de se faire repérer. Mouvement. Les escaliers se mirent à bouger. Foutus marches qui n’en faisaient qu’à leur tête. Il attendit quelques minutes que l’escalier se stabilise et emprunta le premier couloir qui lui fit face. Il marcha à l’aveuglette sur plusieurs mètres. Seule la petite incandescence produite par sa cigarette qui se consumait faisait office de point dans le lieu où le noir complet régnait. Il alluma de nouveau sa baguette. Il regarda autour de lui. Le mur était assez nu. Il se trouvait dans une petite artère du couloir qu’il avait emprunté. Ce lieu ne lui disait étrangement rien. Il se retourna et fit face à une grosse porte en bois. Elle semblait épaisse. Infranchissable. Quatre serrure semblait empêcher une quelconque volonté de visiter les lieux. Dessus était écris en manuscrit « DEFENSE D’ENTRER ». La curiosité du jeune homme ne se fit pas prier. Il allait poser la main sur la poignée lorsqu’un bruit le prit de cours. D’un murmure inaudible, il éteignit sa baguette. Il respira le moins fort possible. La personne qui arrivait semblait haleter. Comme si elle courait. Ou marchait vite. Il tata dans le noir pour trouver la poignée. Le vide semblait lui faire face. La respiration était de plus en plus proche de lui. Il allait se faire prendre. Ca devait être un professeur. Il allait avoir le droit à une nouvelle semaine de retenue. Une punition dans la forêt interdite. Ou quelques vieilles salles à ranger. Il préférait quand même éviter ça. Il sentit alors quelque chose entre ses mains puis tourna la poignée avant de s’engouffrer dans la salle. Il soupira. Tout était noir. Une odeur de renfermée marquait les années sans nettoyage. Il allait s’avancer pour explorer la pièce lorsque quelqu’un le percuta par derrière. Surement l’inconnu qui haletait tout à l’heure. Nolhan avait oublié de refermer la porte. Il partit à la renverse. Tomba par terre et se cogna la tête contre le sol. Un bruit sourd accompagna sa chute faisant écho dans le couloir. Il laissa échapper un petit « aie ». Puis sentit quelque chose ou plutôt quelqu’un tomber sur lui. Visiblement l’étranger qui l’avait percuté avait été emporté dans la chute de Nolhan. Silence. Après quelques minutes le serpentard reprit ses esprit, grommela et lança d’une voix grave toujours dans le noir « Putain C’est quoi ce bordel ?! ».
Revenir en haut Aller en bas
Betsalel I. Valdis
Betsalel I. Valdis
Messages : 36
Date d'inscription : 26/03/2010
Age : 33
Pseudo : dadam
Crédit : misery angel

WIZARD
âge: nineteen yo
sexualité: two sides
informations:

you are my victim. but i don't explain this feel. Vide
MessageSujet: Re: you are my victim. but i don't explain this feel.   you are my victim. but i don't explain this feel. EmptyMer 31 Mar - 12:42

    L'on dit que le génie conduit à la folie. Mais qu'est-ce le génie à part un don intangible. Qu'est-ce la folie à part une déviance du sens commun. Betsalel, être humain à l'intelligence supérieure abandonné par la raison. On pourrait tout lui envier, sauf de finir comme son père. Dénué de toute lucidité, errant dans les dédales de son esprit déraisonné.

    Le dortoir plongé dans une pénombre précoce alors que l'horloge n'annonçait que dix-huit heures, une ombre plus lumineuse se découpa à travers l'obscurité. Jeune homme au teint pâle possédant un visage angélique se tenait dans un coin, isolé du monde réel. Adossé sur une commode ancienne ses prunelles étaient toujours accrochées à ses phrases qu'il savourait l'une après l'autre. Difficilement détachable. Personne n'aurait pu le déranger dans ses moments d'étranges solitudes, de masturbations mentales, maudites réflexions empiriques qui n'amènent à rien ou prises de têtes inutiles. Son regard se détachait, la dernière page se ferma alors que dix-huit heures trente sonnait. Le temps passait vite. Trop vite. Son esprit était rassasié alors que son estomac gronda au milieu de ses entrailles. Il était tôt mais la journée fût éprouvante, si bien bien physiquement que mentalement. Cours de domptage des créatures maléfiques. Matière qui prônée l'utilisation des muscles à celle de l'esprit. Betsalel se leva tranquillement, déposa le livre dans sa table de chevet avec une immense précaution de peur de l'abîmer dans un geste trop brusque. Il sortit du dortoir, dans un esprit de béatitude totale. Il se sentait bien, là. Rien ne le dérangeait particulièrement. Il descendit les marches et se retrouva dans la salle commune, silencieuse comme à son habitude, quelques éclats de rire de temps à autre. Une foule c'était amassé autour du feu, discutant de tout et de rien après les cours. Betsalel les connaissait tous. Ils n'étaient pas méchants, ni désagréable à vivre. Quelques fois il aurait pu se permettre de les rejoindre. Mais non. Il aimait bien trop son confort actuel de grand solitaire asociale pour palier à ses habitudes actuelles.

    En moins de temps qu'il ne fût pour le dire il se retrouva dans la grande salle, endroit un peu trop chaleureux et bruyant à son goût. Mais s'il souhaitait déjeuner il devait supporter les gémissements de gamins attardés. Les allées et venues des élèves provoquèrent l'augmentation de la température dans la salle. Un peu comme dans une fourmilière ou chaque fourmi s'activait pour la faire fonctionner. Des regards indiscrets vinrent se poser sur sa personne, accompagnés de quelques chuchotements murmurés un peu trop fort, sachant qu'ils atteignirent ses oreilles. Il n'y prêta pas la moindre attention. Cela devenait habituel et lassant. Mais, il trouvait cela amusant de voir que les gens pouvaient autant jaser sur lui alors qu'il était comme les autres garçons de son âge. Ce soir son look dérangeait profondément, surtout les professeurs qui trouvaient que ce n'était pas des accoutrements à la mesure d'une personne comme lui. Des importantes chaussures qui recouvraient la naissance de ses mollets ainsi que le jean, noir, simple et basique. Les pans délaissaient se mêlant aux lacets qui semblaient mener une bataille entre eux. Un t-shirt blanc, presque transparent et loin d'être immaculé, parsemée de quelques trous recouvraient sa peau blanche ocrée. Une veste longue, en soie, taillant jusqu'à ses genoux cachait le tout. Il était différent et c'est ça qu'il trouvait drôle, attirant les moqueries de certains comme la fascination d'autres.

    Passant son déjeuner seul, juste accompagné de son repas il quitta la salle avec l'idée d'aller se dégourdir les jambes dans le parc, pour entamer une digestion plus rapide vu qu'il avait avaler ses plats un peu trop vite. Le couvre-feu tombait sur le château alors que la lune commençait déjà ça douce apparition derrière les arbres de la forêt. D'une lenteur timide elle se découvrait plus, éclairant de sa faible lueur le visage du jeune homme qui entama déjà une marche lente. Le parc était beau la nuit. Dangereux aussi. Il n'avait pas peur, il savait se défendre contre les créatures de la nuit, même celle qu'on attend pas mais qui restent les plus cruelles d'entres toutes. Une légère brise circulait entre les arbres, fraîche. Elle apaisait le corps de Betsalel qui avait chaud, trop chaud pour une soirée de mars. Arrivant vers la lisière de la forêt il s'engouffra dans celle-ci, tête la première, ignorant les dangers qu'elle pouvait contenir en son sein. L'endroit était désert, seul le vent sifflait entre les arbres, comme-ci il lui récitait une douce ode essayant de charmer les sapins immenses. Son esprit s'activa. Comme toujours. Pourquoi ne pas tenter une transformation? Après tout qui aurait eu la même idée de venir se promener dans la forêt interdite en cette belle début de nuit de printemps. Il fallait être tordu. Il l'était.

    Une clairière éloignée de tout bruit naturel s'offrait à lui. Il avança, se plaçant au milieu, comme pendant un de ses rituels ou les sacrifiés étaient toujours au centre. Sur le moment cela n'avait pas grande signification, mais, il était toujours au centre des discutions quand il sortait de sa prison livresque. Chaque vêtement glissait sur les feuilles mortes qui tourbillonnait en sentant les tissus qui s'écrasaient sur la terre. La nudité ne le gênait pas quand il était seul, devant une personne cela aurait été différent. Il aurait fuit de toutes les manières possibles son regard. Dévêtu entièrement sa peau frissonnait, se faisant attaquer par les molécules d'air froide qui cherchaient à détruire la chaleur qu'il possédait en lui, provoquant ses frissons électriques qui parcouraient son épiderme. Son corps d'éphèbe, élancé, ni trop chétif, ni trop musclé se trouvait là. Au centre de l'attention des arbres qui semblaient grincer pour exprimer une sorte d'agacement. Il ne se mettait pas nu par plaisir, simplement que pendant la transformation les vêtements n'étaient pas adaptés et finissaient par tomber en lambeaux. Ses pupilles se fermement, sa respiration s'accéléra, devenant même trop rapide pour que ses pulsations cardiaques suivent le mouvement. Nouveau retentissement. Les pupilles du jeune homme se dilatèrent, son corps s'écroula à terre et commençait à prendre une forme encore inconnue. Il devint difforme, il n'était plus humain pendant l'espace d'un instant mais la douleur qu'il ressentait en sentant son corps changer de forme est toujours présente, là, lancinante, vive. Chaque transformation était douloureuse mais le plaisir qui s'en suivait apaisait le tout. Sa peau se recouvrait de poils de manière importante. Quelques secondes plus tard, l'humain nu qui se trouvait là avait disparu pour laisser place à un animal. Un coyote, majestueux, noir, l'oeil perçant. Gueule ouverte, langue pendante un fin filet de bave s'écoule sur la terre. Les instincts primaires aussi immondes soient-ils il n'arrive point à les contrôler. Le corps avait changer mais l'esprit est toujours là, bien présent dans une boîte crânienne, certes d'animal, mais qui contenait un cerveau. L'animal se dressa sur ses pattes arrières et commença une course à travers les bois, sautant au-dessus des haies, pendant plusieurs minutes. Le poil lissant au gré du vent. Tout ce passa normalement, jusqu'à que Betsalel sous sa forme bestiale s'arrêta, tournant les oreilles vers un étrange individu qui ne ressemblait pas à un centaure ou hybride du même genre. Il s'approcha un peu plus. Un professeur. Maudit soit leurs balades nocturnes.

    Affolé, il fit demi-tour vers la clairière, suivant ses mêmes pas qu'il avait fait précédemment. L'homme, à la corpulence importante à du mal à suivre mais faisait de son mieux lançant des sorts sur le coyote. Grâce à sa rapidité impressionnante il arriva à le semer, attrapant à l'aide de sa gueule ses affaires - omettant de prendre le manteau qui ne contient rien de compromettant - puis il remontait en direction du château. Le jeune homme après dix bonnes minutes de course se transformait, se trouvant de nouveau humain alors que sa peau sue de partout. Il se relève alors qu'un léger sentiment d'euphorie s'empare de lui. Un rire amusé lui échappa tandis qu'il se rhabillait. Il ne s'arrêta pas là, il rentrait dans le château, esquivant sans mal les préfets plus crétins les un que les autres pour se retrouver au deuxième étage. L'obscurité était impénétrable. Betsalel n'y voyait rien, il avançait à l'aveugle, essayant de retenir son souffle trop puissant qui sortait de ses poumons. Il pouvait se faire repérer. Un cliquetis grossier l'attira vers un mur alors qu'il tâtait la pierre avant de s'attardait sur une porte qui était déjà ouverte, il la poussa et se retrouvait dans une pièce encore plus sombre que les couloirs, empestant la poussière et une vieille odeur de moisi qui attaquait ses narines dans une grimace de dégoût. Il avançait, dans le noir complet les mains devant lui. Ses pieds se prenaient dans un objet mou qui ressemble fort à des jambes alors qu'il trébuchait sur quelque chose. C'est chaud. Ça respire. « Putain C'est quoi ce bordel ?! ». Il connaissait cette voix masculine et froide. Il ne mettrais pas un visage dessus mais il avait la certitude de l'avoir déjà entendue. Son corps était tétanisé, il ne pouvait plus bouger. Il resta immobile sur ce corps. Le noir l'étouffait et en plus il se retrouvait seul avec une personne, de surcroît un inconnu. En public et en plein jour il l'aurait envoyer bouler mais pas là. La situation était trop étrange à son goût, même s'il en tirait une certaine satisfaction, au moins sa soirée aurait de quoi l'occuper. « Je- ... Désolé. » Réponse stupide. C'est la seule qui lui venait à l'esprit sur le moment de panique. Il baissait déjà sa garde, mais inconsciemment il ne s'en rendit pas compte. Betsalel secoua la tête et délestait son poids du dos de l'homme, se laissant tomber sur le côté. Il aurait voulu saisir sa baguette, éclairer ce visage et se rendre compte de sa bêtise ou de son inconscience. Il aura voulu mais il n'avait pas pu. Il restait là immobile. Ne souhaitant pas rester même si son corps était incapable de se lever pour partir. Son esprit ne voulait pas s'enfuir, lui, il voulait la clé du mystère. Mettre un nom et un visage sur cette voix. Après il le laisserais partir.
Revenir en haut Aller en bas
Nolhan E. Sveinsson
Nolhan E. Sveinsson
destroyed boy give my gun. i play. and i die.
Messages : 385
Date d'inscription : 30/12/2009
Age : 33
Pseudo : oasis
Crédit : shapeless.heart
Musique : je veux qu'on baise sur ma tombe ▬ saez.

WIZARD
âge: nineteen y.o.
sexualité: everything.
informations:

you are my victim. but i don't explain this feel. Vide
MessageSujet: Re: you are my victim. but i don't explain this feel.   you are my victim. but i don't explain this feel. EmptyDim 4 Avr - 18:25

part one ; stranger.
with the beauty and the tragedy by trading yesterday
    Pendant quelques secondes Nolhan eut un petit moment d’absence. Son coup sur la tête lui faisait mal. Il devait être tombé sur une sorte de coin d’estrade. Il avait de la chance de ne pas s’être évanouie. Il tenta de capter une lueur dans la pièce. Rien. Le noir complet si ce n’était la très faible lumière provenant de l’encolure de la porte. Le néant. On ne pouvait voir aucune silhouette. Juste un semblant de forme. Un contour des plus grossiers. Une légère lueur semblait venir du contour de la porte. Il se maudit alors. Satanée porte qu’il n’avait pas eu le temps de fermer. Qui avait permis à l’abruti de lui tomber dessus. Le serpentard était très impulsif et dès que quelque chose l’énervait ça retombait sur le premier venu. Il avait besoin de son lot de victime. De mettre un coupable sur un évènement. Même quand il était fautif. C’était un moyen pour lui de se montrer mesquin envers les autres, il n’avait ainsi pas besoin de s’attacher. Il préférait se montrer odieux, enfoiré, salopard dès le début avant même qu’un semblant d’attachement ait lieu. Que ce soit un de ses pseudos amis. Une connaissance. Ou même un inconnu, il réagissait ainsi. Il prenait une distance insolente. Il entendit le balbutiement de l’étranger qui murmurait des excuses à peine audible. Son corps fut alors délesté de la charge de l’inconnu et il respira de nouveau normalement. Il se releva légèrement, s’asseyant puis passant sa main au niveau du coup qu’il avait reçu. Il semblait saigner légèrement. Il allait avoir une belle bosse. La plaie était superficielle. Enfin c’était ce qu’il pensait. En une soirée deux blessures. Il se dit alors que ça irait en accord avec sa main amochée un peu plus tôt dans la salle de bain de la salle commune. Il sentit quelques gouttes de sang parsemer ses doigts qui se baladaient dans sa chevelure au niveau de la blessure. La sensation chaude et la texture légèrement liquide du composé rougeâtre l’avait toujours fasciné. Etrange. Etre attiré par le sang. Les gens normaux ne le sont pas. Il ne devrait pas l’être. Non. Lui, il était différent. C’était un monstre. Un être maudit. Une créature pourrie jusqu’à la moelle. C’est comme ça qu’il se décrivait. C’est ainsi qu’il se voyait. C’est ainsi qu’il était tout simplement.

    Le silence s’installa dans la pièce le temps que le jeune homme reprenne ses esprits. Il maudit alors l’inconnu. Il se tourna en direction de la voix fébrile plutôt entendu. « T’aurais pu faire gaffe. » . Le ton du serpentard était celui de quelqu’un d’exaspéré, sans grande considération envers l’autre même si son timbre s’était apaisé par rapport à sa première remarquer. On aurait pu voir son regard noir si la lumière avait éclairé son visage. Un regard sombre qu’il arborait dans quasi toutes les situations. Son regard habituel. Alliant méchanceté et dépit. Cynisme et mal-être. L’expression de son visage était renforcée par des émotions trop rarement éprouvées et dévoilées autre que la colère et la violence. Ses sourires étaient rares. Et encore quand les rictus prenaient place sur son visage dur et sévère, il s’agissait d’un sourire narquois. Moqueur. Cynique. Insolent. Provocateur. Un sourire de critique de l’autre. Jamais dans l’attachement. Le jeune homme ne voulait pas s’attacher à des futilités. Le sourire était signe de bonheur. De joie de vivre. Des sentiments qu’il avait trop rarement connus. Des sentiments qu’il pensait ne plus jamais connaitre, son seul amour ayant été Anthéa Brandt-Johnson, une serpentard qui l’avait tant compris. Seule personne pour qui il avait eu de l’affection, un sentiment de nirvana. De l’amour tout simplement. Mais comme tout, cela s’était envolé. Comme tout ce qui le rendait heureux. Définitivement non. Pour lui les sourires le dégoûtaient au plus au point. Et rare était ceux qui l’avaient vu sourire.

    Nolhan appuya ses mains au sol et se releva brusquement. Sa tête se mit légèrement à tourner et il lui fallut quelques secondes pour se mettre bien droit sur ses jambes. Manquant de perdre l’équilibre. Il se dirigea vers la porte. Sans un bruit. Il n’avait pas l’intention d’adresser la parole plus que ça à l’idiot qui l’avait bousculé comme il l’appelait. Non. Ni même regarder son visage. Il savait que sinon il s’énerverait. Comme d’habitude. Sans forcément le vouloir. Il était ainsi. Toujours ce besoin de provoquer l’autre. De rabaisser ceux qu’il jugeait faible plus bas que terre. Les humilier. Pourquoi ?! Par désir selon lui. Désir de se dire qu’ainsi on le détesterait pour ce qu’il faisait réellement. Qu’on le maudirait pour le monstre qu’il était. Qu’on le haïrait au point de ne pas vouloir le connaitre, connaitre lui, sa personne, son passé. Un passé qu’il voulait plus que tout enfuir au plus profond de lui. Oublier. Ne jamais dévoiler ses secrets à autrui. Il ne voulait pas voir les visages remplis de pitié. Il ne voulait pas rouvrir une blessure qui lui faisait déjà tant mal. Qui le détruisait peu à peu. Qui le consumait. Il imploserait un jour il le savait. Il était ainsi. Alors il oubliait tout. Il ne parlait que rarement. Il ne dévoilait jamais rien que ces critiques acerbes. Ces remarques blessantes qu’il crachait aux autres. Là, tout de suite, il n’avait qu’une seule envie, se retrouver tranquillement dans un coin. Seul. A consumer inlassablement une cigarette. Voir deux. Même trois. Ses poumons se gonflant de cet air nocif qui n’allait que dans le sens de sa destruction. Une destruction irréversible. Dans ces moments là, il se morfondait sur son sort. Il se perdait dans des pensées interminables. Confuses. Destructrices. Déferlantes dans son esprit signe de sa déchéance. Déchéance marquée par un visage de plus en plus blême. Déjà que sa peau n’était pas véritablement halée en temps normal, la blancheur de ses contours frôlait le cadavérique. Vestige des substances qu’il prenait. Il fumait trop. Se droguait trop. Toujours dans l’excès. Il ne mangeait pas assez. Quitte à se détruire autant le faire bien. Dans les règles de l’art. Tel un peintre qui parachèverait un portrait. Un sculpteur dessinant les contours parfaitement lisses de son œuvre. Lui était un artiste à sa façon. Son domaine. La destruction.

    Les pas du jeune homme étaient lourds, son mal de tête ne s’améliorait pas. Il se dirigea vers la porte. Toujours en silence. Il commença à fouiller dans sa poche pour trouver son paquet de tabac à rouler. Les marques sur ses doigts lui firent légèrement mal lorsqu’il ripa sur le tissu de sa poche. La chair saillante n’aimait pas vraiment le contact d’un tel environnement. Il n’avait pas tenté de se guérir. De mettre un pansement ou autre pour éviter l’infection. Ni même de cacher ses blessures signe de sa folie. Non il se laissait aller. Il ne prenait plus soin de lui. Et encore moins de sa santé. Il arriva devant la porte. Un bruit. Stupéfaction. La porte se referma. Un bruit sourd fit écho dans toute la pièce. C’est alors que plusieurs lampes s’allumèrent. La pièce plongea dans une luminosité tamisée. L’intensité n’était pas forte. Juste assez pour voir. La surprise et la colère s’allièrent pour déposer une expression étrange sur le visage de Nolhan. Le regard du jeune serpentard parcourut toute la pièce qui semblait vaste. Très vaste. Des objets étranges, des statuts, des pans de mur et autres étaient dispersés ici et là. Elle ne semblait pas organisée. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, tout semblait propre et entretenu. On ne voyait aucune toile d’araignée, ou grain de poussière. Comme si quelqu’un passait ici pour la laver régulièrement. Encore une salle destinée aux professeurs se dit Nolhan. L’atmosphère qui régnait dans ce lieu semblait contradictoire, la chaleur et la douceur créait un sentiment de convivialité, de tranquillité. Un lieu apaisant à souhait, les couleurs légèrement ternie, alliant du marron et du jaune renforçaient ce sentiment. Pourtant, on décelait aussi une sorte de frisson, un lieu où la peur règnerait, où tout semblait si étrange, mystérieux voir diabolique. Le jeune homme ne s’attarda pas plus longtemps et se retourna pour ouvrir la porte. Il en avait oublié l’inconnu. Il prit la poignée entre ses doigts et tenta de la tourner. Impossible. Il retenta l’expérience avec plus de force. Rien à faire elle ne s’ouvrait pas. Il tapa des points dessus, rouvrant légèrement ses plaies. La colère l’emplit totalement à présent. Si c’était une blague ce n’était pas drôle.

    Il repensa alors à son étranger. Il allait l’incendier. « C’est toi.... » . Il s’arrêta brusquement lorsque son regard se posa sur le garçon qui était là par terre à l’endroit de la chute de tout à l’heure. Il s’agissait de Betsalel. Un étudiant de Serdaigle de son âge. Jusque là ça allait. Si ce n’était qu’il ne pouvait pas le voir. Il y avait quelque chose en lui qui le poussait à le détester. A avoir un besoin de le maudire, de le critiquer, de le rabaisser. Voir même de le violenter. C’était un sentiment fort, alliant haine et autre chose, quelque chose de plus personnel. La surprise fit place au dépit. Il ne manquait plus que ce petit imbécile pour que sa soirée soit totalement gâchée. Son camarade, ou plutôt sa victime, avait un regard de petit ange réservé. Il avait toujours été discret. C’est peut-être ça que le serpentard détestait chez lui. Il ne s’était jamais réellement défendu des attaques du salopard qui en rajoutait toujours plus chaque fois qu’il le croisait, qu’il décidait de le rabaisser plus bas que terre. Le pire dans tout ça c’etait que le jeune brin l’avait toujours attiré physiquement. Ca semblait chimique comme certains disent. Le regard de Nolhan s’assombrit encore un peu. « C’est toi, l’idiot qui a fais ça ?! » . Question inutile. Il le savait très bien. Même si Betsa’ aurait eu toutes les raisons du monde pour vouloir se venger de ses années de remarques acerbes et de critiques, il aurait été plus malin et futile pour mettre en place sa vengeance. Là, enfermé en compagnie de Nolhan il était plus sujet à sa violence et à ses saloperies. « Il ne manquait plus que toi pour pourrir ma soirée. ». Il murmura ses paroles qui étaient plus destinées à lui même qu’au bleu et argent.

    Le serpentard avança un peu dans la pièce et s’assit sur une grosse caisse en bois. Sa tête saignait encore un peu mais il ne fit rien. Malgré la douleur il ne s’en occupait pas. Il sortit son tabac à rouler et ses feuilles puis commença à se préparer une cigarette. Il reproduit les gestes machinalement. Signe qu’il avait l ‘habitude. Il avait commencé à fumer à douze ans. Son beau-père l’ayant forcé à gouter à ce produit toxique composé de pétrole avant de lui écraser la cigarette sur sa peau. En y repensant, une légère douleur aux bras et au torse s’empara de lui. Il ne s’était plus jamais séparé des cigarettes. Les roulant une à une. Aujourd’hui il était un pro’ comme certains disaient. Une fois finit, il croisa ses jambes en tailleur sur la grosse caisse et commença à tirer sur ce petit bout de destruction. Il laissa ses poumons s’envahirent de l’étrange fumée avant de la relâcher sous forme d’halo de fumée finement dessinée en cercle. Le silence régnait de nouveau dans la pièce. Jusqu’à ce qu’un nouveau bruit étrange se fit entendre. L’intensité de la lumière devenant d’un seul coup plus faible.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

you are my victim. but i don't explain this feel. Vide
MessageSujet: Re: you are my victim. but i don't explain this feel.   you are my victim. but i don't explain this feel. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

you are my victim. but i don't explain this feel.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
requiem excidium :: HOGWART CASTLE : it's not a dream ; :: 
    ▬ deuxième étage.
 :: salle interdite
-