Narcisse A. Rhapsody Messages : 7
Date d'inscription : 31/03/2010
Pseudo : Frosties*
Crédit : Misery Angel
WIZARD
âge: 20 ans.
sexualité: bisexuel.
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 |  Sujet: if you cut me i suppose i will bleed the colors of the evening stars Mer 31 Mar - 15:25 | |
| fichedeprésentation
rhapsodyarsène
...........................................narcisse.
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♦ no one is going to save you.
NOM & PRÉNOM(S) ; Narcisse, prénom français faisant référence au célèbre héros des Métamorphoses, seul livre lu et aimé par sa mère. Ne reflétant absolument pas le caractère du jeune homme, il le porte pourtant avec fierté, trouvant cette originalité rassurante. Concernant son second prénom, Arsène, il le tient de son grand-père paternel, dernier de la famille Rhapsody à être resté en vie plus de 75 ans. Son patronyme a quand à lui perdu toute sa noblesse d'antant. Les mariages arrangés ne profitant plus à leur réputation, la famille Rhapsody a décidé d'abandonner tout espoir de remonter l'échelle sociale magique.
NATIONALITÉ ; Malgré sa naissance purement française, ses parents ont décidé de lui faire adopter la double nationalité, à savoir anglo-française.
AGE ; 20 ans.
ANNÉE D'ÉTUDE; 6ème année.
PURETÉ DU SANG ; Sang mêlé.
ORIENTATION SEXUELLE ; Bisexuel.
BAGUETTE ; 25 cm ; bois de cerisier ; un ventricule de dragon.
NIVEAU SCOLAIRE ; Excellent.
MAISON SOUHAITÉE ; peu importe.
DONS ; Voyant, (si c'est assez expliqué dans ma fiche ^^)
PREFERENCE ; Magie blanche, même si Narcisse n'est pas du genre à se mouiller dans ses histoires, il a une réelle envie de devenir Médicomage s'il ne s'en sort pas avec ses photos. Il n'aime pas voir la magie noire enseignée à des jeunes de 15 ans à peine. Après, le ministère va s'étonner qu'ils utilisent de plus en plus la magie sur leurs camarades en dehors du château...
ÉPOUVANTARD ; La vision de ses deux parents, morts.
PATRONUS ; un alligator
SUPPLÉMENT ; contradiction. |
...........................................
........................................... ♦ say who you are, not who you wanna be.
PSEUDO ; Frosties*
AGE ; 17 ans
CÉLÉBRITÉ ; Ole Sorensen
CODE DU RÈGLEMENT ; - Spoiler:
okey by anthea
PRÉSENCE ; 5/7
COMMENTAIRE ? Anthea j'te kiff 
Dernière édition par Narcisse A. Rhapsody le Lun 5 Avr - 16:13, édité 6 fois |
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Narcisse A. Rhapsody Messages : 7
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| | Sujet: Re: if you cut me i suppose i will bleed the colors of the evening stars Mer 31 Mar - 15:25 | |
| ♦ you must l(ea)ive your life.
The truth is never far away
Il y a des jours où on aimerait pouvoir juste disparaître. Faire corps avec le sol, les murs ou la chaise sur laquelle on est assis. Narcisse ne rêvait que de ça. Les repas de famille étaient de ces évènements qu’il s’ingéniait le plus souvent à éviter mais il lui arrivait de se soumettre à certaines exigences pour ne pas éveiller de soupçon sur l’opinion très basse qu’il avait de ses parents. Assis sur une chaise inconfortable avec toute la dignité qui sied au fils unique d’une famille déchu, il tentait de ne pas faire attention au spectacle grotesque qui se déroulait devant lui. En vain, bien entendu. La fortune dilapidée avec soin par la mère ne permettait pas à la famille de vivre sous un toit dont ils pourraient être fiers. Reclus dans un appartement miteux de la banlieue londonienne, Narcisse devait se contenter d’une chambre étroite qui servait accessoirement de bureau et de salle de gym pour un père qui avait sensiblement pris du poids avec les années. Néanmoins la lettre qu’il avait reçue durant l’été le conforta. Il allait pouvoir partir et loin, dans un autre monde, un monde auquel ces aberrations n’auraient plus jamais accès.
Tournant légèrement sa tête sur sa gauche, il aperçoit son paternel, se débattant avec une cuisse de poulet acheté le midi même sur le marché du coin. Une serviette grasse coincée en le col de son t-shirt sale et de son cou débordant, il ressemblait plus à un porc qu’à un être humain. Ses doigts courts mais épais glissaient sur la peau luisante du pauvre animal décédé alors que sa mâchoire de goret se plantait dans la chair blanche. Ses paupières étaient mi-closes. La moustache en désordre tremblait de nervosité au-dessus de lèvres et de dents noircies par la cigarette. Un léger bruit s’échappait de sa gueule alors qu’il avalait une nouvelle bouchée. Une sorte d’orgasme alimentaire qui donnait des nausées à sa progéniture qui commençait réellement à douter de sa provenance.
Sur sa droite, il avait le plaisir de découvrir sa mère dans toute sa splendeur. Une beauté troublée et flétrie par la compagnie de l’être abjecte assis à l’autre bout de la table. Distinguée, elle portait sa serviette de tissu d’un blanc immaculé sur ses jambes fines, à moitié dénudée. Elle se tenait droite, ses couverts entre ses doigts effilés et élégamment vernis de rouge. L’auriculaire de chaque main était légèrement relevé lorsqu’elle saisissait son verre de vin de mauvaise qualité. Ses bras de porcelaine épousaient à la perfection les courbes de son buste habillé d’un chemisier terne et délavé. Ses longs cheveux bruns étaient retirés en un chignon presque parfait qui laissait néanmoins quelques mèches rebelles tomber sur ses épaules affaissées. Elle devait avoir été magnifique.
Narcisse se leva de table, repoussa sa chaise d’un geste totalement maitrisé et attrapa son assiette vide et ses couverts. En se dirigeant vers la cuisine, il eut une sensation étrange, comme un vertige. Il se stoppa un instant, secoua sa tête puis esquissa un nouveau pas. Un éclair blanc l’aveugla l’espace de quelques secondes puis il voyait de nouveau. Il se retourna, saisit d’un mauvais pressentiment. Une odeur prononcée de fer lui parvenait, il s’avança prudemment, faisant le tour de la table et aperçut la silhouette de son père, penchée sur un corps inanimé mais surtout ensanglanté. Le visage carnassier de l’homme à genoux se tourna vers le jeune garçon alors qu’il tentait péniblement de lever son surpoids. Les yeux de Narcisse se posèrent sur ce corps méconnaissable, celui de celle qui lui avait donné la vie et qui le protégeait depuis près de quinze longues années. Il reculait, mais avait l’impression de rester sur place comme fixé au sol. Un bruit sourd de vaisselle brisée le tira de sa torpeur. Il baissa la tête et admira ses frasques. Une illusion, ce n’était qu’une image furtive. Des sueurs froides le long de son dos lui faisaient tout de même croire à autre chose. Son père cria, une fois de plus, s’enquérant sur qui avait bien pu lui donner un fils aussi maladroit comme unique enfant. Sa mère se leva, s’accroupit à ses côtés et l’aida à ramasser les débris. Elle retira précipitamment sa main, la portant à sa bouche. Narcisse l’attrapa, inquiet et découvrit une coupure au creux de cette dernière. Le sang s’en libérait sans réelle abondance, mais suffisamment pour lui procurer un nouveau vertige.
Clouds of time seem to rain on innocence left behind
Il neigeait. Décembre avait commencé il y avait à peine deux semaines que déjà les rues étaient blanches. Narcisse traînait péniblement sa valise derrière lui, se maudissant d’avoir encore ramené trop de vêtements. Il ne restait que quelques jours, histoire de passé Noël en famille pour faire plaisir à sa mère. Elle était la seule qui le comprenait, elle était comme lui. Son père n’était qu’un amas de cellules graisseuses inutiles. Un gâchis d’espace. C’était une sorcière douée mais elle n’avait malheureusement pas choisis son moldu de mari. Prétendu de bonne famille, le mariage arrangé c’est rapidement révélé être un véritable piège pour l’aristocrate française qu’elle était. Il patienta dans le hall de la gare de King’s Cross pendant quelques minutes mais ne la voyant pas, il décida de prendre un bus qui le ramènerait dans son quartier. Les flocons s’amoncelaient dans sa tignasse brune décoiffée par le temps passé contre la fenêtre du Hogwart’s Express. Il entra dans le bus, coinça sa valise dans un coin où elle ne gênerait pas puis se trouva une place assise, juste à côté d’un radiateur. Il sortit de son sac son appareil photo pour se remémorer les premiers mois passés à Poudlard. C’était une nouvelle passion qu’il s’était découvert il y a peu, lorsque sa mère, encore elle, lui offrit ce magnifique appareil pour son 15ème anniversaire.
Le bus le déposa au coin de sa rue. La pensée de la cage d’escaliers le fatigua avant même qu’il ait posé un pied sur la première marche. Narcisse attrapa sa valise par une poignée, prit une grande respiration et s’attela à gravir les soixante-dix marches qui le séparaient de leur appartement. Il fit une pause entre le troisième et le quatrième étage avant de monter la dernière dizaine de marches qui lui restaient. Une fois devant la porte, il fouilla dans ses poches à la recherche de ses clés qu’il finit par trouver au fin fond de son sac entre une moitié de sandwich et un livre de cours. Il ouvrit la porte d’un coup d’épaule et fit entrer sa valise.
Narcisse – « C’est moi… Ne vous inquiétez pas, je ne me suis pas fait enlever. C’est gentil d’être passé me chercher à la gare… »
Il ne fit pas attention de prime abord au silence morbide qui régnait. Narcisse alla déposer ses affaires dans sa chambre, toujours distrait par ce qu’il ferait à la rentrée, lorsqu’il se rendit enfin compte du manque de réponse. Pas un sarcasme de son père ni une excuse de sa mère. Une lumière aveuglante l’aveugla pendant un quart de seconde. Il avait peur. Peur que tout recommence comme la dernière fois. Il ne voulait pas la voir. Une goutte de sueur perla le long de son front. Il se voyait avancer, mais aussi rester sur place. Plus solide qu’un roc, il voyait pourtant les murs défiler. Au détour de la salle à manger, il aperçut son père, agenouillé dans une marre rougeâtre. Il se penchait vers un corps sans vie, semblait y déposer un baiser avant de se relever péniblement. Un bruit de métal se fit entendre et Narcisse vit un couteau de cuisine tomber, maculé de sang.
Ce fut un bruit sourd qui le réveilla cette fois-ci. Il était tombé à genoux et avait entrainé sa valise avec lui. Ses mains tremblaient encore alors qu’il les appuya sur le sol. Les larmes se mélangeaient à la sueur, troublant sa vision.
Narcisse – « Putain, mais c’est quoi ce bordel ?! » lança-t-il dans un murmure. »
Il se releva avec difficulté et se dirigea vers la cuisine. Ses pas étaient lourds mais pourtant, il ne l’avait pas entendu arriver, bien trop absorbé dans son rituel macabre pour cela. Alors qu’il pensait que tout cela n’était que des hallucinations, Narcisse se retrouva confronté à cette sinistre réalité mais ce n’était plus un de ses cauchemars. Le corps de sa mère gisait aux pieds de son meurtrier, tout ensanglanté, transpercé de part en part par un long couteau de cuisine. Narcisse devint pâle, une envie de vomir lui saisit la gorge mais la rage l’occulta. Il voulait le tuer aussi, lui faire subir ce qu’elle avait subit. Le faire souffrir encore plus. Mais il savait qu’il ne pourrait pas. Il était trop chétif pour cela. A peine aurait-il sauté sur le dos de son père que ce dernier aurait tôt fait de le plaquer à terre et de lui faire rendre l’âme à son tour. A ce moment précis, il s’en moquait pas mal de crever. Mais après une courte réflexion, il sentit que ce n’était pas ce qu’elle aurait voulu. Il saisit deux des nombreuses bouteilles de vins et les abattit tour à tour sur le crâne dégarnit de son paternel qui tomba sur le sol, la bouche grande ouverte.
Tout se passa bien vite par la suite. Narcisse appela la police, donna l’adresse mais resta anonyme. Il déclara avoir entendu des bruits étranges en passant dans la rue. Il avait repris sa valise et un autre sac de voyages pour emporter tout ce qu’il avait, autrement dit, pas grand-chose. Puis il s’était débrouillé en arrivant au Chemin de Traverse pour envoyer un hibou à son oncle qui vint le chercher le lendemain dans un hôtel miteux de Londres.
These lessons that we learned here have only just begun
C’était bientôt l’été, il n’y avait qu’une légère brise pour rafraîchir les élèves de sortie. La température exceptionnellement élevée en ce début de mois de juin faisait des heureux et des moins heureux. Narcisse n’aime pas le soleil. Mais il aime être dehors. Vêtu d’une simple chemise blanche et d’un sobre pantalon noir, sa cravate était à moitié nouée, ses cheveux complètement décoiffé, il sortit dans le parc à la recherche d’un coin tranquille pour régler son appareil à la luminosité nouvelle. Il opta pour les abords du Lac, sans pour autant aller sur les rives qui devaient être noires de monde à cette heure-ci. Il ne s’était pas trompé, la moitié de l’école devait s’être donné rendez-vous à cet endroit précis. Poussant un soupir, il s’éloigna lentement, regardant autour de lui pour trouver une place à l’ombre et suffisamment éloignée pour être en paix et libre de photographier ce qu’il avait envie. Il finit par s’adosser à un arbre.
C’est à ce moment là qu’il l’aperçut pour la première fois depuis les trois ans qu’elle était ici, dans la même école que lui. Comment avait-il fait pour na pas la voir avant ? Il n’en avait pas la moindre idée, mais cette fille était en tout point comparable à un ange. Ses cheveux blonds retombaient sur ses épaules dénudées en une cascade étincelante sous les rayons du timide soleil de printemps, elle avait laissé l’uniforme pour une robe blanche aérienne qui se soulevait sous les assauts de la brise. !narcisse en restait bouche bée. Cette créature de rêve était lâchée en toute liberté, là, sous son objectif, sans la moindre suspicion, sans un seul obstacle. Il se redressa lentement, sans faire de bruit et s’assit en tailleur. Ses mains tremblaient. Son cœur battaient plus fort qu’il ne le devrait. Il approcha son appareil de son œil droit et pris quelques clichés qu’il visionna après sur l’écran pour apporter quelques modifications dans les réglages. La beauté pure qui ne se doutait pas d’être un modèle pour le jeune homme restait face au vent. Si seulement il osait. Non. Il ne pourrait pas. Se lever, lui parler… Jamais il n’en serait capable. Alors il restait là, assis, à la photographier, ne pouvant se résoudre à aller la voir, même à la regarder comme tous les autres le font. Il reposa un instant son appareil. Il aurait juré la voir poser un instant. Cela voudrait-il dire qu’elle l’avait remarqué ? Non, il ne fallait pas. Narcisse se releva, précipitamment et trébucha sur une racine un peu trop hors du sol. Il lâcha un juron qui se voulait discret mais lorsqu’il croisa son regard, il comprit que la discrétion n’était pas son fort. Ce ne fut qu’une centième de seconde, mais c’était déjà trop, il le savait. Ce fut assez pour la reconnaître. Anthea Brandt-Storm, une des plus belles filles de l’école mais surtout, la petite-amie de Nolhan Sveinsson. Ce qui signifiait que quiconque pose les yeux sur elle était mort. Narcisse partit le plus vite possible, gardant toujours l’image de cette pureté qu’il ne reverrait sans doute jamais devant la foule d’élèves.
Il ne s’arrêta qu’une fois après avoir rejoint son lit, le seul endroit où il se sentait relativement en sécurité. Il l’avait croisé, Nolhan, avant de remonter. Le regard qu’il reçut semblait lui avoir dit qu’il était déjà au courant de ce qu’il s’était passé. Il en tremblait encore. Il ferma ses yeux et plaqua sa main dessus. Une lumière aveuglante surgit de nulle part et le plongea dans les cachots, humides et sombres. Il avançait, hésitant, tâtonnant les murs de ses mains fébriles. Une voix métallique le fit se retourner et il découvrit alors le visage de Nolhan, orné d’un sourire carnassier plus terrifiant que jamais. Le poing s’abattit sur son visage plus vite qu’il ne l’aurait cru et la douleur se propagea dans toute sa tête. Un second coup le frappa dans l’estomac. Narcisse haletait, tombé à genoux sur les pierres froides des cachots. Il se réveilla, tombé au sol, recroquevillé, tenant son ventre avec ses bras. Il ouvrit les yeux lorsqu’il sentit une main se poser sur son front. C’était un visage amical, celui de son voisin de chambre avec qui il ne partageait pas grand-chose, mais qu’il appréciait quand même. Il ne posait jamais de question. Ne parlait presque jamais pour ne rien dire. Des qualités fortement considérées dans un monde comme celui dans lequel ils vivaient.
Dernière édition par Narcisse A. Rhapsody le Dim 4 Avr - 17:06, édité 7 fois |
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