Louka B.B. « Sous mon épaule il fait bien froid et j’ai des trous noirs dans les ailes »

fichedeprésentation

nomprénom
...........................................prénom.

♦ no one is going to save you.

NOM ;

Benefit.

PRÉNOM(S) ;

Louka Blake.

NATIONALITÉ ;

Anglo-suédois.

AGE ;

20 ans.

ANNÉE D'ÉTUDE;

6ème année.

PURETÉ DU SANG ;

Pur.

ORIENTATION SEXUELLE ;

Homosexuel.

BAGUETTE ;

Taxus cuspidata

In Hoc Signo Vinces

NIVEAU SCOLAIRE ;

Excellent.

MAISON SOUHAITÉE ;

DONS ;

Animagus.

PREFERENCE ;

ÉPOUVANTARD ;

Un papillon géant.

PATRONUS ;

Une buse.

SUPPLÉMENT ;

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♦ you must l(ea)ive your life.

cette fiche est une fiche qui doit être rédigée sous forme de rp. vous devez écrire au minimum trois anecdotes de vie sur votre personnage, en essayant de faire apparaitre son caractère, ses influences, et nombre de détails à propos de son histoire personnelle, afin de nous aider à mieux le cerner. le nombre d'anecdotes est illimité, mais tâcher de finir votre fiche dans les temps. nous rappelons que les anecdotes doivent faire un minimum de trente lignes chacunes.

...........................................

♦ say who you are, not who you wanna be.

PSEUDO ;

AGE ;

CÉLÉBRITÉ ;

CODE DU RÈGLEMENT ;

Spoiler:

PRÉSENCE ;

COMMENTAIRE ?

Introduction à une existence.

Dans une famille normale, une naissance est une source de bonheur. Une source de bonheur en soi. Par essence la naissance d’un enfant est un éclair de joie dans la morosité ambiante. Mais généralement on voit dans les familles des hautes sphères une variante à l’équation « naissance x + famille y = bonheur ». On trouvait là une différence dans le résultat. La naissance et la famille, même si elles changent de caste, de classe sociale, restent fondamentalement les mêmes. Le principe du changement se fait surtout quand on regarde le résultat de l’équation. Bien souvent on admettait comme résultat valable à cette opération, « héritier xy ».

Louka Blake Benefit était cet héritier. Bien sûr ses deux géniteurs étaient heureux de se sentir parents. Mais ils avaient déjà totalement adapté la variante « héritier xy » comme une partie intégrante et intrinsèque à la dite équation. Alors oui ils l’aimaient, assez pour exiger de lui une excellence digne de leur nom, de leur famille, de leur rang. Plus tard, Louka verrait que leur amour n’était pas forcément inconditionnel. Certains philosophes des Lumières avaient prétendu que chaque homme était son propre maître, rejetant ainsi les principes esclavagistes. Mais la noblesse était un esclavagisme masqué. Inconnu du peuple, seulement ressenti par les hauts membres héritant des grandes fortunes.

First Part. Obéissance.

Father and son.

Père » Louka, nous avons à parler d’une chose importante.

Louka » Papa… Je n’ai pas du tout envie de parler de sexualité avec toi.

Père » Pardon ?

Louka » Mon éducation sexuelle… Je n’ai pas vraiment envie de parler de préservatifs et moyen de contraception avec toi.

Père » Où vas-tu chercher cela ? Je veux te parler d’autre chose. Héritage.

Louka » Pourquoi parler de ça ? Tu connais parfaitement ma vision sur le problème.

Père » Tu sais que l’héritage familial doit-être sauvé.

Louka » Je le sais, mais je ne comprends pas en quoi il ne le serait pas. Après tout, il passera forcément à ma génération.

Père » Et après ta génération ? Ne pense pas qu’à toi Louka ! Nous voulons que tu te maries, que tu aies des enfants, si possible un mâle pour conserver le nom.

Louka » Tu sais très bien que je ne suis pas attiré par les filles.

Père » Tu sais très bien que tu n’as pas le choix. C’est un mariage et un enfant contre ton héritage. Cela me semble véritablement équitable.

Louka » Tu veux dire que si je ne me marie pas avec Eris je serais rayé de l’arbre généalogique ?

Père » Je dis seulement que nous devons assurer la descendance de la famille. Il se trouve malheureusement que tu préfères les hommes. Mais nous ne nous formalisons pas. Tu feras l’effort de mettre une enfant de ton rang, enceinte. Par respect.

Louka » De toute façon… Eris et moi on se connaît déjà très bien. Alors je ne vois pas pourquoi je refuserai. Cela ne servirait à rien d’autre qu’à me priver de mon héritage.

Père » Tu es raisonnable. Ton obéissance est une preuve de bon sens.

Louka » Je n’ai pas vraiment le choix. Mais tu sais, me marier avec Eris c’est comme embrasser la douceur et le silence. La jolie demoiselle n’a pas la parole, je pourrais faire la conversation pour deux et tu sais à quel point j’aime ça.

Père » Peu m’importe que tu fasses la conversation avec Eris. Je veux un petit-fils.

Louka » Très bien, tu le veux ? Et bien tu l’auras. Je te ferais ce plaisir. Tu vois papa ? Je vais gâcher ma vie pour que ta vie soit pleinement remplie.

Père » Ne prend pas cet ton hautain avec moi fils !

Louka » Je prends l’air que tu m’as appris à utiliser. Tu sais quoi ? Les gens de notre milieu sont tous les mêmes, fades, lisses, sans aucune profondeur. Alors je suis hautain par copie. Ta copie, celle de Maman, celle des gens.

Père » Tu n’es pas meilleur que nous Louka. Mais tu obéis, c’est une chose que je ne peux t’enlever. Je suis heureux que tu aies pris la bonne décision.

Louka » J’ai pris une décision moi ? Papa, tu sais bien que tu ne m’as pas laissé le choix et que mon obéissance n’est que le fruit de ton travail. Vous avez été de bon parents, une éducation ferme qui a donné naissance à deux beaux enfants.

Père » Va dans ta chambre Louka…

un temps

Ne passe pas par la chambre de ta sœur !

My american boy.

Jude » Quand vas-tu me présenter à ta famille ? Aux gens de ton monde ? On dirait presque que tu as honte de moi à me cacher comme ça !

Louka » Ne joue pas à ça avec moi Jude. Le coup de « tu as honte de moi » c’est d’un kitsch !

Jude » Et pourtant c’est exactement ce que je ressens ! Tu ne m’as jamais présenté à quelqu’un d’autre que ta sœur ! Tes parents sont à peine au courant pour toi et tu refuses catégoriquement de parler de nous à d’autres.

Louka » Tu sais très bien ce que je pense des gens de ma société. Je ne les porte pas en haute estime alors ne me dis pas des choses comme ça.

Jude » Je fais preuve de franchise. Ce que tu ne fais pas toujours. Comment pues-je avoir confiance en toi si tu me mens ?

Louka » Je ne te mens pas ! Où vas-tu chercher toutes ces choses ? Ce n’est pas mentir que de te dire que les gens de ma société ne sont que des requins.

Jude » Et tu crois vraiment que je suis effrayé à l’idée de me retrouver dans le grand bassin ?

Louka » Tu ne sais pas de quoi tu parles. Ils sont bien plus redoutables que tu ne le penses. Désolé mais tu n’es pas fait pour affronter ça. Je le sais et tu le sais aussi.

Jude » Et pourquoi ne serais-je pas fait pour affronter ça ?

Louka » Pour la simple et bonne raison que tu n’es pas issu de ce milieu !

Jude » Nous y voilà ! C’est donc ça le problème hein ?

Louka » Oui ! Oui c’est ça le problème ! Tu veux que je t’explique en détails ? Que je sois méchant ? Parce que je peux l’être tu le sais !

Jude » Vas-y ! Je t’en prie ! Sois méchant ! De toute façon c’est la seule façon que tu as pour être sincère.

Louka » Très bien… Tu l’auras cherché. Première chose, tu n’as pas l’éducation faite pour survivre dans les dîners auxquels j’assiste.

Jude » QUOI ? Alors maintenant je ne suis plus capable de me tenir ? C’est ça que tu sous-entends ?

Louka » Tu ne comprends pas. Même nous, nous sommes pliés à des usages que j’ai beaucoup de mal à respecter entièrement. A cela s’ajoute le fait qu’il y a des codes et des règles auxquels on ne peut pas déroger dans les rapports humains.

Jude » Et je ne peux pas les apprendre ?

Louka » Tu n’as pas ses habitudes. Si les gens te voyaient à une réception, tu serais la risée de l’assemblée. Et sache que je ne veux pas t’imposer ça, ni me l’imposer.

Jude » Toujours toi ! Tu es véritablement égoïste ! Si je voulais m’imposer ça pour toi ? Je t’aime moi ! Tu ne veux pas comprendre ça ? Je suis amoureux de toi Louka !

Louka » Tu n’as pas l’argent suffisant pour que j’officialise notre relation auprès de ma famille.

Jude » Je ne suis pas pauvre ! Je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas que je sois à tes côtés !

Louka » Tu n’as pas le sang pur.

Jude » Arrête de débiter tes raisons comme un robot, je suis là Louka ! Je te parle alors arrête de faire ton automate

Louka » Tu sais tout maintenant. Si tu refuses de comprendre ce n’est pas ma faute.

Jude » Est-ce que tu m’aimes ?

Louka » Oui.

Jude » Alors dis-le !

Louka » Je… ne peux pas te le dire après t’avoir dit tout ça. Ce ne serait pas cohérent.

Jude » En fait tu ne m’aimes pas et tu le sais très bien. Ce n’est pas grave. C’est fini entre nous de toute façon.

Second Part. Puissance.

With a little help from my friend.

Louka »Toi, tu n’aimes pas les réunions du Comité…

Duncan » A l’évidence non, je n’aurais pas eu à m’isoler sinon.

Louka » C’est juste. Tu bois quoi ?

Duncan » De quoi oublier ta présence.

Louka » Cela n’a pas l’air de très bien marcher…

Duncan » Puis-je me permettre de t’expliquer le sens du mot « isoler » ? Je veux être seul tu captes ?

Louka » Tu veux être seul, moi aussi ! On peut être seuls, ensembles !

Duncan » Il se trouve que mon poing peut faire en sorte que tu sois le seul à avoir un œil au beurre noir.

Louka » Je m’appelle Louka !

Duncan » Je vais tâcher d’oublier notre rencontre Louka.

Louka » Si c’est en buvant du Louis Roederer Cristal de 2004 que tu le fais, je vais avoir envie d’oublier ma rencontre aussi !

Duncan » Tu veux pas juste partir ?

Louka » J’ai conscience que je n’ai pas été très doux dans mon approche… Je m’appelle Louka !

Duncan » Tu l’as déjà dit…

Louka » J’espérais juste que cette fois tu dirais : Je m’appelle suivi d’un prénom.

Duncan » Je m’appelle suivi d’un prénom.

Louka » Vraiment McGrégor j’avais entendu dire que tu étais plus sympathique.

Duncan » Tu connais mon nom ?

Louka » On ne peut rien te cacher. J’ai mené ma petite enquête avant de venir ! En fait ta grand-mère parlait avec ma mère.

Duncan » Elle est toujours trop bavarde, REND MOI MA BOUTEILLE !

Louka » Je le savais ! Il est vraiment délicieux.

Duncan » Merci ! Tu sais que cela ne se fait pas de prendre la bouteille des gens comme ça ?

Louka » Tu sais que cela ne se fait pas d’être égoïste comme ça ?

Duncan » Je commence à regretter. Quand tu buvais, tu avais l’avantage de te taire.

Louka » Tu m’adores déjà.. Je le savais. Alors l’an prochain tu vas aussi à Poudlard ?

Duncan » Oui, aussi.

Louka » Je te vois bien aller à Serpentard.

Duncan » Moi je te vois bien Cracmol. Tu voudrais aller où ?

Louka » De préférence à Serdaigle, mais mes parents sortent de Serpentard, ils préfèreraient que j’en sois aussi. Mais étudier est la seule chose que j’aime faire qui me soit propre.

Duncan » Comment ça ?

Louka » Et bien, je fais beaucoup de choses par respect pour mes parents. Ils m’ont offert une vie exceptionnelle, une prison dorée au confort 4 étoiles. Mais j’aime avoir quelque chose qui m’appartienne vraiment et pour moi, cette chose, c’est mon goût pour les études. J’adore avoir d’excellents résultats, j’espère que ça me permettra de m’émanciper rapidement.

Duncan » Donc tu es un intellectuel ?

Louka » On a quinze ans, est-ce qu’on peut vraiment dire qu’on est des intellectuels ? En tout cas il est clair que je suis vraiment plus proche de la philosophie que du combat.

Duncan » Tu sais, on m’a dit que pour entrer à Serdaigle il fallait savoir lire…

Louka » Tu es drôle ! Ma mère a commencé à me donner le goût de la lecture à trois ans, je savais lire à 5 et je n’ai pas arrêté depuis. Cela fait un an que je lis les livres de cours des trois premières années. Alors oui j’aime lire.

Mère » Louka, nous passons à table.

Louka » J’arrive Maman. On se retrouve après le repas pour boire une autre bouteille ?

Duncan » Je risque de partir juste après ma grand-mère sera fatiguée.

Louka » A une prochaine fois alors.

Duncan » Hé Louka !

Louka » Oui ?

Duncan » Moi c’est Duncan. Souviens t’en !

Louka » Y a pas de doute.

The Golden Notebook.

« J’y étais enfin arrivé ! C’était là, sous mon nez. Ayant bravé les interdits parentaux j’avais réussi à devenir un animagus. Enfin… J’allais peut-être réussir. Car maintenant que j’avais suivi les premières étapes, seule la dernière manquait. Je trouve ça un peu ridicule d’ailleurs. Toutes les étapes semblent facultatives quand on regarde la dernière. L’échec n’est pas admis. Si je rate, je me retrouverai soit bloqué sous ma forme animale, soit mort… Je ne peux même pas arrêter le processus de transformation au risque de ne plus jamais pouvoir réessayer.

Le chemin avait été long pour en arriver à ce résultat. Je ne compte plus le nombre de fois où j’avais bu cette potion, le nombre d’heure que j’ai passé à chercher mon animal totem. Mon père qui hurlait à mon encontre parce qu’il voyait que je piochai dans les réserves de son laboratoire de potions… Mais j’avais enduré toutes les épreuves avec une détermination sans égale. Mon caractère réfléchi m’avait beaucoup aidé à anticiper les problèmes quant à mon amour de la lecture il m’avait permis de bien dégrossir la partie inconnue de l’équation. Les témoignages de tous les Benefit, m’avaient donné une idée, que je supposai vague, de la douleur que l’on endurait lors de la première transformation. Je n’étais pas un Rouge et Or dans l’âme, le courage me manquait grandement à cet instant. Je ne savais pas si je serai capable de supporter les douleurs que mes ancêtres avaient décrites. Le plus étrange était que la douleur semblait adaptée à tout cas, aucun n’avait ressenti la même chose. Le fond seulement était le même, la souffrance était dissuasive.

La potion sous le nez je m’apprêtais à plonger pour la dernière fois dans le monde des rêves. Cette potion que j’avais déjà fabriqué des dizaines de fois, me permettait de rejoindre dans un rêve mon animal totem. Celui en lequel je me transformerai. Son goût variait selon mes envies, je rajoutai toujours à la fin une goutte de miel, ou de nectar. Histoire de camoufler un peu l’aspect imbuvable de cette mixture. Mais, lors du dernier voyage, il fallait humer la potion et non la boire, jusqu’à ce que les vapeurs déclenchent la connaissance absolue du totem. Cela faisait déjà vingt minutes que j’étais penché au dessus de ce chaudron et je perdais patience quand je fus emporté.

Les arbres ployaient sous mon passage, ma vitesse n’avait d’égal que mon désir d’aller plus vite. J’étais une sorte de flèche lancée à travers bois. Une branche approchait dangereusement, pour l’éviter je me penchais vers la gauche. C’est à cet instant que je la vis. La buse magnifique dont je venais de me séparer. Pourfendant les airs d’un battement d’aile, elle était parfaite. Je me pris même à faire la course contre elle. Défoulant mon angoisse passée et la sublimant pour en faire un désir d’avancer. Nous volions ensembles, tantôt en tête, tantôt suivant l’autre. Au moment où je m’apprêtais à gagner la course à laquelle j’étais la seule à participer, je fus heurter par une branche et aussitôt ramené dans le monde des hommes. Projeté au sol sous le choc. Ce que l’on vivait dans le monde des songes avait une incidence sur notre corps. Ce qui poussait à la plus grande prudence.

Ce n’est qu’une semaine après que j’ai décidé de me lancer dans la transformation. Pendant ce laps de temps je m’étais longuement renseigné sur cet animal qui serait ma forme animagus. Je savais tout ce qu’il fallait savoir de l’organisation de ses organes, jusqu’à ses fonctionnements de chasse et ses comportements en groupe. Je m’étais préparé à la douleur pendant une semaine. Mais pas suffisamment. Je m’étais allongé sur mon lit. Il me fallait m’immerger dans l’animal. Aussi je formais dans ma tête l’image de cette buse que j’avais découvert quand j’étais en transe. Je plongeai tout entier dans son corps, pensant que la rapidité serait plus simple à supporter.
Je crus mourir. Cette sensation me rappelle encore celle que l’on pense ressentir lorsqu’on vous frappe l’estomac avec une barre de fer. J’avais senti mes côtes craquer. Je ne pensais pas pouvoir souffrir plus, je devais mourir. Quand je sentis un léger poids sur mes deux genoux, je me raidis. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Le poids disparut, comme si deux pilonnes en acier d’une tonne s’étaient soulevés, puis retomba. Mes genoux me donnaient l’impression d’être éclatés. Mes hurlements n’y feraient rien. Personne ne m’entendrait j’étais entre le monde des hommes et le monde des animaux. Mes bras piquaient irrésistiblement. Je voulais me démanger sans pouvoir bouger un instant. Un regard sur eux me fit comprendre qu’il me poussait des plumes par centaines. Un léger sourire triomphal m’échappa avant que la douleur ne reprenne. L’articulation de mon coude venait d’être déboîtée pour être mise à l’envers et le bras se changeait déjà en aile. Jusqu’ici la douleur était véritablement insupportable, quand elle s’arrêtait le simple fait de respirer était porteur de souffrances, ma cage thoracique explosée ne facilitait en rien le passage de l’air. Mais aucun des maux que j’avais ressenti jusque là n’avait été comparable à celui-là. Mon nez craqua, deux barres fracassèrent ma mâchoire et mes deux arcades sourcilières ployèrent sous le poids de deux barres de fer. Je m’enfonçais dans les ténèbres. C’était fini je ne pouvais plus le supporter. Mais l’idée que ça serait bientôt fini me faisait garder espoir. De toute façon que faire ? Je ne pouvais pas renoncer et devenir la honte de la famille.

Soudain, plus rien. La douleur s’était évanouie. Le monde que je voyais était totalement différent de ce que j’avais connu. Mes yeux zoomaient sur des détails et la fenêtre ouverte m’attirait irrésistiblement. Je tentais de m’y rendre mais je tombais. Mes jambes ne me portaient pas. Un regard vers elles me fit comprendre. Je n’étais plus moi, j’étais la buse. Je tentais de battre des ailes et le résultat ne fut pas très concluant. Je décollai avant de retomber au pied du lit. Ce ne fut qu’au quatrième essai que je parvenais à atteindre la fenêtre. Du haut de ma chambre au troisième étage je me laissais tomber, avant de déployer mes ailes et de m’envoler. Le vol était une sensation géniale. Je n’aurais pu connaître mieux. »

Third Part. Décadence.

Perversion. Cause and Consequence.

Lundi.

Louka » Salut toi.

William » Désolé Louka, mais entre toi et moi c’est fini. Ma femme est enceinte et je ne veux pas être un père infidèle.

Louka » Et bien dis moi… Tu ne prends pas des gants aujourd’hui. Tu pourrais au moins dire bonjour, m’embrasser, me laisser m’asseoir sur toi…

William » Mais Louka t’es sourd ou bien tu le fais exprès ? Je viens de te dire que nous en avions fini tous les deux !

Louka » Parce que tu crois encore que ce que tu veux à une quelconque importance ?

William » Ne joue pas à ça avec moi Louka ! Tu sais très bien que je tiens à toi mais je ne peux pas faire ça à Léonore.

Louka » Pourtant si je me souviens bien tu pouvais très bien la tromper hier, m’embrasser, me faire l’amour ne semblait pas te déranger ni te déplaire, hier.

William » Entre temps j’ai appris que ma femme était enceinte ! ENCEINTE TU COMPRENDS ?

Louka » Je ne suis pas stupide. Es-tu sûr qu’il est de toi ?

William » Qu’es-tu en train d’insinuer ?

Louka » Je ne dis que la vérité. Cela fait trois ans que tu essayes de la mettre enceinte… Sans succès, tu te trouves un amant, elle tombe enceinte. Je ne vois que deux solutions, soit je t’ai donné une fertilité que tu n’avais pas, soit elle a trouvé un autre mec pour la féconder.

William » Dégage ! Je ne veux plus te voir tu m’entends ? Plus jamais !

Louka » Je te fais la promesse que nous n’allons pas tarder à nous revoir et plus tôt que tu ne le penses…

Mardi.

William » TOI SI JE TE CHOPE !

Louka » Je te l’avais pourtant dit que nous allions nous revoir.

William » Je me demande ce qui me retient de sortir ma baguette !

Louka » Plusieurs choses. Tu ne sortirais pas d’ici vivant, tu ne veux pas que ton enfant se retrouve orphelin de père et tu es secrètement ravi de me voir.

William » Arrête !

Louka » Arrêter quoi ? Je ne fais rien.

William » Tu me provoques !

Louka » Ah pardon… Tu sais que Léonore a une très jolie voix.

William » Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu es allé dire à ma femme que j’avais un amant ? UN AMANT !

Louka » Je vois qu’elle ne t’a pas tout dit. En plus de lui avoir téléphoné, que lui avoir parlé de notre relation, je lui ai prouvé avec des photos que je ne mentais pas. Tu sais les photos de nous que je prenais quand on était au lit tout les deux… Puis je lui ai montré le mot que tu m’as écrit où tu me dis que tu m’aimes.

William » QUOI ?

Louka » Ah non c’est vrai, je ne les lui ai pas montré. Mais tu sais quoi, on va voir. Ta femme va peut-être te reprendre, mais si tu ne fais pas ce que je veux, elle risque de tout découvrir.

William » Tu me fais chanter ?

Louka » Non je te ferais chanter si tu refuses et que je te menace de montrer directement les photos à son père. Là pour l’instant je ne fais que de convaincre d’être raisonnable.

William » Je comprends pourquoi les gars m’avaient dit de me méfier de toi, t’es vraiment pire que ce que je pensais.

Louka » Je veux deux choses. On couche ensemble une fois de plus et tu m’achètes un petit bijou, comme un bracelet en platine. Et on se quittera bons amis.

William » D’accord, vient par là.

Mercredi par téléphone.

William » Toi, tu vas mourir.

Louka » Je le voulais vraiment ce bracelet en platine, pour prouver à ta femme que tu avais arrêté de m’entretenir. Tu es vraiment stupide. Allez bye.

Because the night.

21h.

Scaroll » Hé Louka ! Mec, tu en fumes un ?

Louka » Tu as de quoi ?

Scaroll » Toujours tu le sais bien !

Louka » Oui je sais que tu en as toujours, mais la qualité n’est pas toujours là.

Scaroll » Désolé je peux pas mettre autant que toi dans de la weed.

Louka » Mes moyens ne sont pas à remettre en cause, tu ne sais pas où acheter c’est tout. Tiens un peu de champagne ?

Scaroll » Ouais merci. Il est vraiment bon tu l’as acheté où ?

Louka » Je l’ai pris dans la cave à champagne de mon père. J’avais pas vraiment envie d’aller acheter une bouteille aujourd’hui.

Jacinthe » Louka, tu veux tirer sur mon joint ?

Louka » Toujours ! Pas mal ! Tu donneras ton adresse à ce con de Scaroll hein !

Scaroll » Mais quel salaud tu fais !

Louka » Allez mon petit Scaroll tu sais bien que je plaisante.

Peter » Salut Louka.

Louka » Tiens, voilà le plus beau de cette soirée. Comment tu vas ?

Peter » Je vais trop bien pour l’instant fait moi boire.

Louka » Très bien, prend ma bouteille. C’est du bon champagne.

Peter » T’as raison, rien à voir avec la piquette que nous fait boire Scar’!

Scaroll » Si vous voulez ni de mon joint ni de mon alcool je peux me barrer vous savez ?

Louka » Arrête de faire ton vexer Scaroll tu sais très bien que tu es notre ami et qu’on te charrie allez fait pas la tête !

Peter » On s’occupera de toi à deux après la soirée pour se faire pardonner.

Scaroll » Cela fait un bail qu’on ne s’est pas fait un plan tous les trois…

Viviane » Jacinthe, je crois qu’on pourra se mettre vraiment minables, ils seront trop occupés à baiser pour se moquer de nous !

Jacinthe » T’as raison ! Bon les amis on sort la vodka ?

Louka » Le champagne est fini, alors, vodka party !

2h.

Peter » Merci les mecs c’était vraiment fun.

Louka » On peut le dire ouais.

Scaroll » Vous étiez vraiment en forme aujourd’hui, je ne suis pas sûr de pouvoir marcher demain.

Louka » C’est parce que tu as pas assez bu, l’alcool ça anesthésie.

Scaroll » Peu importe, vous y êtes allez fort. A deux…

Peter » Tu voulais essayer depuis longtemps, normalement on fait une chaîne, là tu as voulu être le seul à prendre… Tu as pris.

Scaroll » Et j’ai aimé !

Louka » Et on a entendu.

Peter » Vous croyez que Vi’ et Jazz en sont sorties vivantes ? Elles ont vraiment bu plus que d’habitude…

Louka » T’en fait pas, au pire on cachera leur cadavre.

Peter » Je vais aller voir.

Scaroll » Maintenant qu’on est tous les deux tu veux que…

Louka » Non c’est bon merci. Par contre je veux bien fumer le joint que tu avais prévu de nous faire fumer.

Scaroll » Tiens.

Louka » Merci mec !

Conclusion sur une personne.

Vous pensez me connaître maintenant ? Pauvres de vous. Vous n’en avez pas vu la moitié. De mon caractère vous pensez avoir fait le tour ? Mais que savez-vous de ce désir de violence qui me ronge ? De ces tendances sadiques vous pensez avoir tout vu ? Mais William n’est qu’une goutte dans l’Océan. Ce que je vous ai montré de ma capacité à manipuler autrui n’est que la partie émergée de l’iceberg. J’arrive à Poudlard, et c’est maintenant que vous devriez avoir peur.

Car, tant qu’on ne connaît que ses suppôts on craint le diable. Mais après l’avoir rencontré, la terreur prend son véritable sens. Si vous pensiez que je n’étais rien de plus que ce garçon qui parle beaucoup et qui lit autant. Sachez que vous vous êtes fourvoyé. Cette façon d’exhiber un visage chaleureux aux yeux de tous, n’est que le moyen détourné de planter, de tourner et d’enfoncer des poignards grands comme des sabres dans le dos des gens. Soyez de mes amis ou faites vous discret… sinon… Enfin il en va de votre réputation.

Voyez donc le résultat d’une éducation. Montrer blanc, pour être noir. Faire semblant pour mieux avoir. Faire chanter pour obtenir. Voilà ce que j’ai retenu des principes que mes parents m’ont enseigné. Et soyez bien sûr que je sais très bien les appliquer.

VOILA J'AI FINIIIIIIIIIIIIII SORTEZ LE CHAMPAGNE

Loulouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !! :46:

C'est MOIIIIII :D

animal totem. ça réveille quelques souvenirs dans mon esprit. la buse encore plus. j'ai bien aimé le côté cru de ta dernière partie. la pauvre camarade il a pris cher. xDD. ton don es accepté avec grand plaisir. ah oui petit point à rectifier 21 ans c'est septième année. c'est 20 ans la sixième. enfin passons maintenant à ta validation.

bienvenue à serdaigle
Un jeune homme étrange. Je sens en toi une très grande connaissance. Une facilité de travail déconcertante. Tu viens d'une famille très puissante. Tu l'es aussi. Mais tu sembles plus subtile qu'eux. Je sens un enfant qui est quelque peu soumis aux traditions familiales. Derrière un visage angélique et une allure de jeune homme calme et posé, se cache une personne qui aime la manipulation. Tu n'as pas peur de te servir des autres à des fins personnels. Tu aimes faire souffrir ceux qui te résistent. Etrangement tu ne sembles avoir peur de rien. Le plaisir charnel est un de tes pêcher mignon. J'ai longtemps hésité quand à ta maison. Mais ta connaissance et ton envie d'en apprendre plus font de toi un élève d'avenir au sein de Poudlard.

ça y est tu es validé il était temps *SBAFF* :29:

tu peux dès maintenant faire ta fiche de lien et de rp. demander plein de lien, flooder, participer aux concours et intrigues. amuse toi bien sur RE* . :28:

et il faudra qu'on réfléchisse à un lien. et oui je compte rester sur mon forum :2:

Une buse à Serdaigle :D Si les choses ne sont pas bien faites :P
Merciiii =)