requiem excidium
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 you said we should gave up ; we gave up ; & i still feel the butterflies. ▬ r.

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Anthea J. Brandt-Storm
Anthea J. Brandt-Storm
bitch as witch. hurricanes & butterflies are dancing in my head.
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you said we should gave up ; we gave up ; & i still feel the butterflies. ▬ r. Vide
MessageSujet: you said we should gave up ; we gave up ; & i still feel the butterflies. ▬ r.   you said we should gave up ; we gave up ; & i still feel the butterflies. ▬ r. EmptyMer 31 Mar - 19:17


« ton visage est un endroit qui a marqué ma vie. » Le soleil se levait petit à petit à l'horizon, éclairant le château et le parc de reflets orangés. Le bout de ma cigarette se consumait comme les secondes passaient, prononçant encore plus ma solitude, l'intensifiant inhumainement afin de m'emplir de vulnérabilité, sentiment horrible et agaçant. Il m'était insupportable de réaliser à quel point, par moment, j'avais besoin d'une présence à mes côtés. J'étais cette fille au regard vert émeraude, au regard qui vous glace le sang. J'étais cette fille vicieuse et sans scrupule, qui haït la Terre entière, et dont la Terre entière croit bon de penser qu'elle s'adore. La vérité était que je me détestais. J'étais devenue l'ombre de moi-même, un être sans âme et sans cœur. Autrefois, j'avais été dotée de ce qui fait un humain. Autrefois... Autrefois, c'était un temps bien révolu, dont je ne pouvais être nostalgique car il ne signifiait plus rien pour moi. Autrefois était perdu, comme tout le reste, comme tout ce qui se perdrait un jour.

Ma solitude était aussi la conséquence du retard de Nolhan, mon ex petit-ami, celui avec qui j'avais vécu deux années de bonheur intense & de passion inépuisable. Celui qui resterait dans mon cœur jusqu'à mon dernier souffle aussi. Je ne pouvais me résoudre à laisser son souvenir d'amant me quitter. Il avait été bien plus qu'un amant. Il avait été mon essentiel, celui avec lequel rien n'était impossible, mon âme sœur. Je ne pouvais laisser les bribes de souvenirs heureux à ses côtés s'envoler. Je l'aimais. Comme le premier jour, le premier baiser, la première fois, toutes les premières fois. Force m'était de constater qu'il me manquait plus que je ne le souhaitais. Je ne devais pas l'aimer, mais devait-on vraiment m'en blâmer ? Je ne pouvais que me demander s'il m'aimait toujours, lui aussi. Si secrètement, il me désirait encore, rien qu'à lui, pour toujours. Il avait été le seul qui avait eu le droit de me dire « je t'aime » après mon père. Il avait été le seul qui en avait eu le droit car quand il me le disait, je me sentais vivante, loin de tout, loin du reste. J'entendais encore ses mots, il me les soufflait au creux de l'oreille, et il embrassait mes lèvres, mon cou. Je sentais qu'il m'aimait. J'ai écrasé ma cigarette sous ma sandale et l'ai jeté au loin. Je sentais encore ses bras autour de ma taille, je sentais son parfum, je sentais sa chaleur contre la mienne. Je le sentais près de moi, partout, tout le temps. Chaque atome de son corps me manquait.

Les rayons timides du soleil brillait sur ma peau pâle. J'avais pris le temps de me vêtir d'une petite robe blanche et légère & de sandales couleur perle. Mes cheveux étaient lâchés sur mes épaules, j'avais un maquillage léger, naturel. J'avais une allure de petite fille modèle qui ne tromperait personne. Mais j'aimais être quelqu'un d'autre. J'aimais avoir une multitude d'identité qui n'appartenait qu'à moi. Qui étais-je ce matin ? J'étais peut être Ioné, qui avait le même sens que mon véritable prénom. Anthea signifiait en effet fleur. Un prénom à la signification douce et paradoxale quant à ma personne. J'étais l'essence même du paradoxe. C'était sans doute ce qui plaisait... Alors que j'allumais une nouvelle cigarette, les yeux toujours rivés vers l'horizon, des bruits de pas dans l'escalier de fer menant à la tour d'astronomie m'envahirent d'une douce chaleur, et un sourire flotta alors sur mes lèvres roses.


Dernière édition par Anthea J. Brandt-Storm le Mar 6 Avr - 19:30, édité 1 fois
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Nolhan E. Sveinsson
Nolhan E. Sveinsson
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MessageSujet: Re: you said we should gave up ; we gave up ; & i still feel the butterflies. ▬ r.   you said we should gave up ; we gave up ; & i still feel the butterflies. ▬ r. EmptyMar 6 Avr - 19:19

part one ; you touch these tired eyes of mine .
with thei'm yours by the script
    J’étais là comme un idiot. Debout devant la glace, je me regardais. J’observais ce que j’étais. Je me détestais. Il n’y avait rien d’autre à dire. En temps normal je me moquais de mon apparence. De ce que pouvait penser les gens. Inutile. Les autres je m’en moquais. Je m’en foutais. Ils ne m’apportaient rien. Pourtant avec elle c’était autre chose. En sa présence j’étais quelqu’un de différent. De foncièrement meilleur. Enfin juste à son égard. Je n’étais que l’ombre de moi-même en sa présence. J’avais toujours eu ce besoin de la protéger, de la prendre dans mes bras, de lui murmurer de doux mots qui révélaient l’amour que je lui portais. Elle était tout pour moi. J’avais un semblant d’humanité à ses côtés. Oui j’avais. Car aujourd’hui tant de choses ont changé. Aujourd’hui je suis de nouveau seul. Face à mes démons. Mes cauchemars incessants. Je perds pieds. Je m’enfonce dans une destruction qui ne semble pouvoir prendre fin. Mon esprit s’égare à la prise de substances, mes doigts frôlent et caressent les corps qui défilent dans mon lit. Sans attache. Toujours dans la distance. Je divague. La déchéance a pris possession de moi. L’ultime voyage a commencé la seconde même où tout s’est écroulé. La seconde même où Anthéa m’a quitté.

    Je passais ma main dans mes cheveux pour essayer de les recoiffer. Foutu coiffure. C’était impossible d’arborer quelque chose de correct. Irrécupérable. Je devais être un minimum présentable. Oui. Je la voyais. Elle. Malgré notre séparation, j’avais ce besoin de continuer de la voir en privé. De passer du temps avec elle. Ne serait ce que pour lui parler. Je ne pouvais m’en empêcher. C’était obsessionnel. Cruelle tentation de vouloir la prendre dans mes bras alors même qu’elle m’était devenue inaccessible. Je ne pouvais pas la faire souffrir de nouveau. Egoïste que j’étais. Elle avait tant pleuré par ma faute. Alors je faisais profil bas. Profitant de ses moments privilégiés ou elle décrochait un sourire si fin et délicat dont elle seule avait le secret. Maudis sois-je. J’étais faible. Mon cœur se laissait submerger par des émotions. Je ne devais pas. J’étais obligé de détruire ses sentiments. Les enfermer au plus profond de moi. Je ne pouvais m’attacher plus. Je ne pouvais la faire souffrir davantage.

    Habillé d’un jean bleu sombre, d’un tee-shirt gris sans motif qui me collait légèrement à la peau puis d’une veste en cuir noire ouverte de moitié, je sortis de la salle commune. Les couloirs de Poudlard étaient bien silencieux en ce matin de septembre. Il était tôt. Les premières lueurs du jour berçaient seulement le château et les rayons commençaient peu à peu à traverser les fenêtres donnant une atmosphère tamisée, légèrement lumineuse au lieu. Je baillai. Cette nuit, je n’avais pas vraiment dormi. Comme à l’habitude me direz-vous. Mais cette nuit là c’était un mélange entre peur de s’endormir et excitation. J’allais lui parler. La revoir. Elle. C’est tout ce qui importait. C’était un sentiment si étrange pour moi. Etre attaché autant à une personne. Je ne l’avais jamais été auparavant. Détruisant la relation avant même qu’elle ne commence. Je ne comprenais pas ce lien chimique, cosmique qui nous unissait. Mais il était là.

    J’allumais une cigarette me dirigeant vers le lieu du rendez-vous. Je fumais trop. Beaucoup trop. C’était plus que de la dépendance, c’était une obsession. Je ne me séparais jamais de mon paquet. Dans ma jeunesse ça avait été un moyen d’évasion, un moyen de se sentir plus confiant. Etrange le sentiment que pouvait occasionner un bâtonnet remplis de substance destructrices à souhait. J’avançais à petit pas vers la tour d’astronomie. Pourquoi là-bas ?! Le lieu où on s’était embrassé pour la première fois. Je m’en souvenais encore. Une soirée. Une fête. De l’alcool dans le sang. De la drogue dans les veines. Un baiser qui ne voulait rien dire. Deux gens perdus, s’amusant un peu. Pourtant la seconde même où j’ai goûté à ses lèvres doucement alcoolisées et sucrés j’ai ressenti autre chose. Un sentiment fort. Une sensation indescriptible. Ce jour là j’avais su que ce n’était pas une de ses filles de passages. Avec qui je serais tendre une nuit. Puis que je laisserais tombé une fois le plaisir charnel consommé. Non elle était différente. Elle était tout. Tout simplement.

    J’approchais du but. J’étais à la fois pressé et en même temps une force intérieure me retenait. Je savais que la voir me donnerait un sentiment de bien être mais en même temps je sentais la tristesse qui monterait, les regrets qui reviendraient un à un. Au grand galop. Une fois de plus mon cœur tiraillé allait souffrir. Déchiré en deux. Brisés en morceau qui au fil de ma vie ne semblait pas pouvoir se recoller. J’étais brisé. Détruit. Mon histoire avec la jolie blonde n’avait rien changé. Au contraire, ça n’avait qu’accentué ma déception de l’attachement. Mon envie de ne plus aimé personne était à son comble. Je maudissais la nature humaine. Ma nature. Mon être. Toutes les particules de mon corps n’étaient que destruction. J’étais le mal. J’y étais. Je me recoiffais une dernière fois avant d’arriver dans la pièce. Elle était là. Adossée au mur. Plus belle que jamais. Des traits fins. Des yeux d’un bleu resplendissant. Envoûtant. Son petit minois avait quelque chose de mystérieux. De désirable. Sa robe blanche virevoltait légèrement aux courants d’air qui s’engouffraient par moment dans la pièce. Elle était si belle. Si douce. Si délicate. Devant elle je réagissais toujours comme un enfant. Etrange. Les autres me voyaient comme une brute. Un garçon sur de lui. Barraqué qui utilisait la violence à des fins personnelles. Un homme qui n’a peur de rien. Ils se trompaient. Mes détracteurs étaient loin du compte. Ce n’était que l’image que je désirais laisser paraitre. Ni plus, ni moins. En présence d’Anthéa j’étais comme un gamin qui ne savait pas où se mettre. Qui n’osait pas. Je sentis une sensation forte monter en moi. J’eus peur que mes émotions me trahissent, que ma peau blême se met à rougir. Il n’en était rien. Mon visage avait que trop peu d’expression depuis bien longtemps. Je m’approchai d’elle en lui souriant, la main gauche dans la poche la droite tenant la cigarette. Je m’empressai de tirer une nouvelle taffe faisant le garçon sur de lui. « Je sais je suis en retard. Il faut savoir se faire désirer. » Il ricana légèrement. Connaissant la situation dans laquelle ils étaient cette phrase ne sonnait pas pareil que lorsque deux amis se parlaient ainsi.
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Anthea J. Brandt-Storm
Anthea J. Brandt-Storm
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MessageSujet: Re: you said we should gave up ; we gave up ; & i still feel the butterflies. ▬ r.   you said we should gave up ; we gave up ; & i still feel the butterflies. ▬ r. EmptyMar 6 Avr - 22:07


« deux êtres qui s'aiment se rencontrent toujours. » J'aurais pu essayer de me persuader qu'il n'avait pas changé. Mais c'était seulement en partie vrai. Oui, il était toujours le même ; il était beau, si beau que j'en eu presque le souffle coupé. Deux mois sans lui, et je me voyais réduite à perdre pied quand il se trouvait dans la même pièce que moi. Il avait toujours ce regard noir, intense, effrayant et attirant. Il avait toujours cette allure nonchalante, une main sur la cigarette, l'autre dans la poche. Il avait toujours les cheveux mal coiffés – pas coiffés, en fait. Une certaine élégance, malgré cela. Il était tout ce que j'avais aimé, que je continuais à secrètement aimer. Et à l'opposé, il avait tellement changé, finalement. Des cernes noires se creusaient sous ses yeux. Sa peau était pâle, presque grise. Il était presque plus recroquevillé sur lui-même, si cela était possible, que la première fois où je l'avais rencontré. Vouté, comme s'il tentait de rentrer dans son propre corps. Il était cadavérique. Inhumain. A l'instant où je le jugeais ainsi, je m'en voulais. Mais n'était-ce pas la simple et dure vérité ? Ça l'était. Mais il aurait bien pu être autrement. Je l'aurais aimé de toute façon.
    flashback.
Sa main contre ma hanche. Ses lèvres contre les miennes. Une douce chaleur au creux de mon ventre, qui monte petit à petit, qui me brûle de l'intérieur, qui malgré tout est agréable. L'odeur d'alcool, de sueur, de cigarette, et nos deux fragrances qui s'entrechoquent. Entre deux baisers, nous rions. Nous sommes des enfants. Nous sommes ivres. J'en veux encore. J'en veux encore, toujours plus, plus fort, plus loin. Je suis une gamine qui découvre un nouveau jouet, et qui ne veut plus s'en séparer. Son visage entre mes mains, que je ne peux pas, que je ne veux pas lâcher. Que j'embrasse, parce que je ne sais rien faire d'autre, subitement. Jamais de tels baisers n'ont éveillé en moi une sensation aussi étrange. Je ne veux plus me passer de lui. De qui ? De lui. Nolhan Sveinsson. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais j'en suis sûre. C'est dans ses bras que je veux être. Maintenant, et après. Tout le temps. Toujours. Que jamais rien ne nous sépare. Jamais.
    fin du flashback.
Sa voix. La chaleur, la volupté, la douceur, le velours. Le froid, l'abstrait, la dureté, le laine de fer. Il y avait tant de nuance dans sa voix. Dans cette voix, celle-ci, pas une autre. Elle me sortie de l'étrange coma dans lequel je m'étais plongée après notre rupture. Elle se répercuta contre chacune des parois de mon crâne, électrifia mon cerveau, descendit jusqu'à mon cœur et lui donna un coup violent qui le fit exploser, libérant les papillons à l'intérieur de mon ventre. Aucune sensation ne m'avait autant troublé auparavant. Je la détestais comme je l'adorais, ce pour une seule et même raison. Elle me faisait changer.

Je tenais à peine sur mes jambes, tant elles tremblaient. J'étais vacillante, ou alors n'était-ce que mon imagination. J'avais lâché ma cigarette afin de cacher mes mains derrière mon dos, pour qu'il ne puisse voir à quel point sa présence avait encore une incidence sur moi. Mon cœur cognait violemment contre ma poitrine, et j'avais l'impression que je manquais d'air. Serre le dans tes bras, qu'attends-tu donc ? demanda une petite voix dans mon esprit. Je ne peux pas. Il ne faut pas. Tout est fini entre nous, il ne faut pas. Si tout était bel et bien fini, vous ne seriez pas là, l'un en face de l'autre. C'était bien la pire des choses que ma conscience pouvait insinuer. Le cœur prenait l'avantage sur la raison, comme d'habitude. Silence. Allez. Je jouais avec mes cheveux. Dépêche toi. Mes doigts se liaient entre eux à nouveau. Tu comptes rester planter là comme une idiote longtemps ? Mes mains lissèrent le tissu de ma robe. BOUGE ! A un mètre à peine de lui, il me fut facile de me jeter dans ses bras. Il me réceptionna comme il se devait, comme si lui même avait suivi le même raisonnement : l'envie de me serrer contre lui. Je planquais mon visage au creux de son cou, et huma son parfum chaud. Je le retrouvais. Enfin. Ces deux mois avaient été des années. Jamais le temps ne m'avait paru si long. Mes doigts accrochés à sa nuque, je ne pouvais plus le lâcher, je ne voulais plus le lâcher. Deux mois. Une éternité. La vérité était là, palpable et désastreuse. Je ne pouvais pas me passer de lui. Ma bouche s'ouvrit doucement, et ma voix s'en échappa, douce, murmurant : « Tu m'as manqué. » Et je restais là, contre lui, respirant cette odeur que je n'avais pu me résoudre à oublier, profitant de ses mains qui caressaient mon dos avec douceur, mains qui avaient cent fois, mille fois effleurées chacun de mes membres.Ne pars plus mon amour. Ne me quittes plus. Pour toujours & à jamais.
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