requiem excidium
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 liam ▬ « heaven can wait »

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Liam a. Nephtys
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MessageSujet: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:11

liam ▬ « heaven can wait » Akfh8y


nephtys liam
ambreana.



        ♦ no one is going to save you.

      plus tard, je serai un tyran. un vrai de vrai, avec l'ambition conquérante d'un messie et la hargne d'un jeune loup. je serai un tyran, et la terre se souviendra de moi, de mon regard et de ma folie. nephtys un nom puissant, un nom qu'on oublie pas. un nom qui couvre notre famille au sang irlandais, pur et intact de son ombre majestueuse depuis bien trop longtemps, mais dont l'origine fut perdue. ambreana, pour la vie, pour la mort. ambreana pour la puissance et la victoire. ambreana pour premier prénom. et ensuite, comme une évidence, liam. liam pour un enfant au cheveux courts, pour un garçon. liam pour une tempête éclatant un soir d'été, pour un volcan rugissant sous les braises encore assoupies. liam pour conjurer le sort. dix neuf ans l'âge des plus grands moments, l'âge où la peau se couvre de sueur sous les élans d'envie, où les yeux se voile d'une nuée de tristesse, ou l'innocence s'est effacée avec la légèreté d'un vol d'oiseau. cinquième année l'année des expérimentations sexuelles, sensuelles et affectives en tout genre. l'année du doute, de l'égarement et des délits. une attirance pour la magie noire, mais une préférence qui n'est pas dictée par la mode, simplement par la nécessité, et le goût du défit et de la curiosité. Une curiosité qui est preuve d'une intelligence plutôt marquée, et donc d'un niveau plus que bon en classe. niveau accru par la possession d'une baguette en bois de saule cogneur, au cœur agrémenté d'une plume de phénix et d'une longueur de 29centimètres. une baguette puissante, souvent surprenante, mais dont la couleur noire veinée de pourpre est électrisante, attirante. enfin, une peur rampante, sournoise et dévorante, symbolisée par la funeste apparition d'une dame à l'apparence divine, au physique subjuguant. Une ancêtre, une hantise, de temps à autre un épouvantard. Mais aussi, indissociable de cette peur, un souvenir, une joie, un bonheur. Un lynx au regard étoilé d'or, à la musculature puissante mais fine, et à l'allure calme de ceux qui n'ont besoin d'esbroufe pour dévoiler leur violence. Un patronus, protecteur et rassurant, présent dans l'ombre et le besoin, présent dans la lumière et l'envie. Et puis, pour agrémenté le tout, une instabilité incroyable, entachée de sourire et de nuit à la moiteur désarmante, entachée de volonté et de découverte. Entachée d'un don miraculeux, instinctif et porteur d'une sombre absence de contrôle due à la hantise du début de cet apprentissage. Une claire envie de devenir animagus pour de bon. Mais arrivera ce qui doit arriver, le destin tisse et dessine comme il le veux. En attendant, un bénéfique talent pour le quidditch, dans un rôle d'attrapeuse ou de gardien.




      Spoiler:


Dernière édition par Liam a. Nephtys le Dim 18 Avr - 21:37, édité 9 fois
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MessageSujet: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:11

liam ▬ « heaven can wait » 2aimtcl

chapitre premier « wake me up before you go go ! »
sound ; sinatra & bang bang ♫

    o.1 welcome to the universe, poor little girl »

        bang bang. Sa voix résonnait avec force dans la salle, où l'écho de ses cris incessant donnaient une immensité effrayante au sermon. Elle parlait, hurlait, vociférait, sans plus s'arrêter, sans plus quitter ce ton empreint d'une rage froide qui me donnait des frissons. Incapable. Petite sotte. Inconsciente. Les mots assassins fusaient autours de moi, dans un ensemble coordonné comme le serait un lancé de couteaux. Et en pauvre petite victime, je courbais les épaules, baissais le regard, et me fustigeais d'être aussi empotée. Si j'étais source de temps de colère et de haine, je l'avais certainement mérité. Après tout, à force d'entendre pareilles récriminations, l'idée m'était entrée dans la tête que je n'étais pas à la hauteur des espérances que la gente humaine aurait pu avoir à mon sujet. Alors c'était sans doute la meilleure chose à faire que de baisser le regard et de me demander comment résoudre cet effroyable problème. Ce qui n'arrangea curieusement rien. Sursautant au contact des doigts rageurs autours de mon bras, je parvins à me retenir quelques secondes avant de pousser un léger gémissement sous l'étau qui se resserrait. « petite sotte, n'apprendrez vous donc jamais ? » La force me manqua, et je poussais un nouveau gémissement sans lever le regard. she shot me down. Un tel affront serait ne resterait pas longtemps impuni, et je ne voulais pas de nouveau sermon. Surtout qu'il m'était facile de garder la tête tournée vers le sol. C'était comme ça que se conduisaient les gens méritant d'être châtiés, non ? « et arrêtez de geindre comme un rat ! aaah, damné soit le jour où votre père osa engendrer pareil phénomène .. » Me mordant les lèvres avec violence, je frémis, consciente qu'ouvrir la bouche pour parler ne ferait qu'envenimer les choses. Car se plaindre ne résolvait rien, et contester les dires des adultes n'était pas poli du tout. Et pourtant, il y a des réflexes que même l'éducation ne peut gommer, chez une enfant. « mais Madame, vous me faites mal » Suivant le - peut être pas - si merveilleux principe d'action et réaction, les doigts qui enserraient mon bras se resserrèrent encore plus dès que le son de ma voix se fit entendre. Sous le choc de la douleur et de l'incompréhension - certes, j'étais une incapable, mais qu'avais-je fais de si mal ? - mes pupilles s'agrandirent, devenant deux puits d'obscurités.. Obscurité où régnaient les larmes, viles comparses qui menaçaient de se dévoiler, qui menaçaient de couler. « ne me parlez plus jamais comme ça, petite insolente » Cette fois, ce fut le changement dans sa voix, dans ses intonations, qui me terrifia. bang bang. Plus de rage froide, plus de colère glaciale. Non, juste un ton venimeux et agressif. Un ton empli de dégoût et d'une haine sans nom. Oui, j'avais sans doute raison d'avoir peur. Terriblement peur. Peut être aurais-je dû m'excuser. Sans doute. Mais je n'en eu pas le temps. La main de Madame me cueillit à la joue, et m'envoya valser à terre, sans plus de cérémonies. « comment avez vous osez .. à moi, qui vous suis si .. petite garce ! je .. comment avez vous seulement pu » Tandis que je me trainais dans un coin pour m'y asseoir en pleurant, j'entendis les balbutiements de Madame, qui s'en allait. Un mélange de menace, de pleurs et de méchanceté. Puis un claquement porte, et enfin plus rien. i hit the ground. | j'avais sept ans, je découvrais le monde, et je me pensais médiocre. Madame s'enlisait dans une folie destructrice et ravageuse. Elle venait de me frapper pour la troisième fois depuis le début de mon enfance. Madame était ma mère.


    o.2 say hello to your dad and make a prayer to yourself »

        bang bang. La vie est belle. Quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, il faut arrêter de douter de la vie, et plutôt douter de nous. Terriblement belle. Il faut arrêter d'accuser à tort et à travers des entités n'ayant rien à voir avec notre vie, et nous concentrer sur nos petites personnes. Pour une fois, être égoïste, égocentrique, et se contenter de l'être. Comme ça, quelques heures, quelques minutes, quelques secondes. Cela ne peut pas faire de mal. Pas jubiler, pas se mortifier. Simplement douter un peu. Peut être que la vie est réellement belle, et que nous sommes les affreux de l'histoire. Peut être. Surement. Il faut douter. Tomber pour mieux se relever. C'est la meilleure chose que l'on puisse faire. Tomber. Se relever. Ou du moins, essayer. that awful sound Statue d'ivoire et de bronze vêtue d'obscurité, la femme fixait d'un air calme la pierre couchée devant son ombre. Impériale, elle n'était que silence et assurance, et sa beauté était à deux doigt d'éclipser toute sombres pensées de l'endroit. Rien ne laissait présager l'orage qui faisait rage en elle, menaçant de la briser, de rompre toutes digues, toutes résistances. Non, rien ne le laissait présager. Un instant, quelque chose la troubla, et elle baissa le regard vers moi. Les larmes lui montèrent aux yeux en même temps que les digues intérieurs cédaient en elle, et elle tendis la main dans un demi geste pour m'étreindre. Puis son regard dériva vers la tombe de grès qui nous narguait, et elle repris sa si resplendissante maîtrise d'elle même. A nouveau froide, glacial. Et toujours aussi haineuse. Elle inspira d'un air dédaigneux une bouffée d'air, murmura quelques mots qui ressemblaient à trop y croire à une malédiction, puis s'en fut de son pas si aérien. Hésitante, ne sachant que faire, je n'eus le temps que de déposer mon cadeau sur la pierre encore gelée par l'hiver avant que sa voix ne m'interpelle. Un léger « désolée. bon anniversaire papa. » Puis je partis en courant rejoindre Madame, qui m'attendait déjà derrière la vitre teintée de la limousine qu'elle chérissait tant. bang bang. La vie est belle. Quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, il faut arrêter de douter de la vie, et plutôt douter de nous. Terriblement belle. Il faut arrêter d'accuser à tort et à travers des entités n'ayant rien à voir avec notre vie, et nous concentrer sur nos petites personnes. Pour une fois, être égoïste, égocentrique, et se contenter de l'être. Comme ça, quelques heures, quelques minutes, quelques secondes. Cela ne peut pas faire de mal. Pas jubiler, pas se mortifier. Simplement douter un peu. Peut être que la vie est réellement belle, et que nous sommes les affreux de l'histoire. Peut être. Surement. Il faut douter. Tomber pour mieux se relever. C'est la meilleure chose que l'on puisse faire. Tomber. Se relever. Ou du moins, essayer. that awful sound ( ONE YEAR LATER ) Mon manteau, terriblement dérangeant, avec son rembourrage et son tissus qui grattait, n'était malheureusement pas la seule chose qui me poussait à me trémousser d'un pied sur l'autre avec une mine gênée. J'avais trop chaud. Et puis, sentir le regard absent de Madame dans mon dos ne m'aidait pas. J'avais cinq minutes, pas plus. Facile, lorsque l'on doit souhaiter un bon anniversaire à son père, mort environ treize mois après notre naissance. Vraiment, trop évident. Sans arrêter de gigoter, je pris néanmoins le temps de me calmer, et de repenser à ce que je savais de cet homme qui m'était lié. Il était beau, les photographies que j'avais de lui me le prouvaient. Il était fort, ma propre puissance en était le reflet. Et puis .. Et puis maintenant, il était libre. Libéré de cet amour insensé qui le reliait à Madame avec une force que je ne comprenais pas. Et puis il y avait sa carrière. Un auror plutôt doué, infiltré chez les moldus pour les aider à lutter contre les détraqués de notre espèces s'amusant à se faire passer pour des tueurs en séries dignes de lecter ou jack. L'ironie du sort ? Mon père était mort de ses blessures, après avoir été poignardé par un assassin .. moldu. Il était mort pour sa passion, c'est ce que je m'évertuais à penser. Et puis, au moins, là haut, il devait s'amuser. Un bel homme, oui, vraiment. M'agenouillant sur la dalle que le temps rendait glacée, je souris légèrement, et posais mon cadeau sur la pierre. « bon anniversaire papa. » Pour la première fois depuis ma petite enfance, j'étais sereine en venant ici. Sans était-ce parce que le regard de Madame ne me dérangeait finalement pas autant que sa présence à mes côtés. « peut être devrais-je venir te voir plus souvent. je le ferai. » Je venais de trouver le seul endroit où elle n'avait aucune puissance. Le seul où sa folie était incapable de m'approcher. Toujours un léger sourire aux lèvres, je finis par me lever, et quitter cet endroit qui deviendrait, au fil du temps, ma Terre Sainte. bang bang. La vie est belle. Quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, il faut arrêter de douter de la vie, et plutôt douter de nous. Terriblement belle. Il faut arrêter d'accuser à tort et à travers des entités n'ayant rien à voir avec notre vie, et nous concentrer sur nos petites personnes. Pour une fois, être égoïste, égocentrique, et se contenter de l'être. Comme ça, quelques heures, quelques minutes, quelques secondes. Cela ne peut pas faire de mal. Pas jubiler, pas se mortifier. Simplement douter un peu. Peut être que la vie est réellement belle, et que nous sommes les affreux de l'histoire. Peut être. Surement. Il faut douter. Tomber pour mieux se relever. C'est la meilleure chose que l'on puisse faire. Tomber. Se relever. Ou du moins, essayer. that awful sound. ( SIXTEEN MONTHS LATER ) « et merde .. tu y arrivais, toi ? » Pour la trente huitième fois, l'esquisse d'un cercle se dessina sur mes lèvres, avant de s'envoler, perdant nettement de sa superbe et de sa forme. Fronçant élégamment les sourcils, je vis le vent emporter mon dernier essai. « bien. ça sera pour une prochaine fois. » Posant ma cigarette - invention moldue, mais invention qui me plaisait assez - sur le cendrier que j'avais installé à mes côtés, je finis par fixer mon attention sur les nuages qui défilaient au dessus de moi. Il ne faisait pas encore très chaud pour un automne, mais cela me convenait. Depuis ma dernière visite avec ma mère, je venais régulièrement me coucher sur cette tombe, pour écouter de la musique, chanter, lire, fumer et raconter mes plus sombres confidences. Il fallait dire que l'endroit était désert, et que le silence qui répondait à chacune de mes tirades me convenait agréablement bien. De plus, j'avais eu raison, cet endroit était une Terre Sacrée. Ici, pas de Madame, pas de Folie. Miroir de mon âme et de mon regard, le ciel me rendit d'une brise fraîche lorsque je lui souris, et mon rire résonna bien vite dans le cimetière. Il résonna aussi haut et aussi clairement que lorsque je riais aux éclats de pur bonheur ou bien en voyant une personne s'humilier face à moi. Je n'étais pas spécialement méchante, j'avais juste besoin de ça. D'entendre mon rire résonner. Simplement parce que quelqu'un m'avait murmuré un jour qu'il ressemblait tant à celui de feu mon père, et qu'il était dommage qu'on ne l'entende pas plus souvent. Maintenant, je savais pourquoi Madame s'énervait lorsque je riais, et pourquoi elle semblait s'évertuer à éradiquer toutes sources de joie qui écloraient en moi. Mais ce n'était plus un problème. « nous n'avons jamais eu peur de statues d'ivoire et de bronzes, n'est-ce pas, papa ? » J'étais prête à devenir folle. Ce n'était pas une nouveauté, tout les femmes l'étaient dans ma famille, et cela depuis une multitude de génération. De quoi m'effrayer et bien d'avantage. Mais je n'en étais plus à cela. Je ne pleurais plus en me demandant ce que j'avais fait de mal, je cherchais plutôt à rire. Parce que si j'étais consciente de ma folie, et que c'était une folie aussi musicale, cela ne pouvait finir aussi mal que dans le cas de ma génitrice et ses ancêtres, si ? bang bang. | j'avais treize ans, et l'idée que ma mère - et sa mère, ainsi que la mère de sa mère, et ainsi de suite avant elle - était folle, et que j'étais désignée pour lui succéder. Cette idée me terrorisait, et c'est à cette époque que je finis par sombrer dans une folie ô combien plus douce et amère que celle de ma mère .. J'avais treize ans, et je voulais vivre à en crever.


liam ▬ « heaven can wait » Sans_180

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Dernière édition par Liam a. Nephtys le Lun 12 Avr - 11:32, édité 82 fois
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MessageSujet: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:11

liam ▬ « heaven can wait » M8gy2q

chapitre second « all we hear is .. radio gaga ! »
sound ; soho dolls & stripper ♫

    o.3 sadness. madness. and pleasure. »
      « Ramener Ambreana chez elle était une chose qui me devenait coutumière. Et cette fois n'avais pas dérogé à la tradition. Dans mes bras, semblable à une poupée grandeur nature, elle somnolait avec une douceur et un abandon que je ne lui connaissais pas. Mon regard se fondit sur ses traits paisibles, s'y perdant, s'y complaisant. Là, à la lueur du zénith, je lui trouvais un air enfantin qu'on retrouvait parfois chez elle. Au bout d'un instant, elle remua faiblement, et ses doigts fins s'agrippèrent à mon col tandis qu'elle enfouissait son visage dans mon pull avec un léger sourire. Tentant d'ignorer les papillons qui dansaient au rythme accéléré de mon cœur dans mon bas ventre et dans mon esprit, je me rendis compte que je m'étais arrêté. Reprenant la route, je fis mine de ne pas apercevoir la voisine qui me fixa d'un air sombre, et la voiture qui ralentit en passant sur ma droite. Certes, personne ne pouvait voir qui était la fille que j'avais dans les bras, mais il était clair que ce n'était pas normal. Enfin. Ambreana n'avait jamais vraiment fait attention à l'avis des personnes comptant peu pour elle, et j'étais prêt à beaucoup pour elle. Alors je n'avais plus qu'à continuer mon chemin. Et c'est ce que je fis. Le chemin fut long, en partie à cause de l'éloignement de sa maison, mais aussi à cause de mes quelques arrêts émerveillés à chacun de ses soupirs. Être allé la chercher aujourd'hui était une bonne chose. Parce que retrouvé la jeune blonde endormie dans la bibliothèque, une bouteille à la main, la robe trop courte et les cheveux en batailles, à quelques heures du gala de sa mère .. Et bien ça avait été comme faire face à une situation à laquelle on ne pouvait que réagir. Je n'avais jamais compris le lien qui unissait ces deux là. Ambreana semblait tour à tour aduler sa mère - pendant de très, très courts instants - puis la haïr, et enfin paniquer complètement pour une raison que je ne comprenais pas. Quant à sa mère, et bien je ne l'avais tout simplement jamais vue. « je ne suis pas folle » Son murmure, étouffé dans le tissu de mes vêtements, me fit baisser les yeux. Je ne comprenais pas vraiment ce que je devais comprendre par cette phrase, mais elle dormait toujours. Enfin, je finis par arriver, chancelant mais me sentant l'âme d'un héros conquérant, devant l'immense porche de sa maison. Là, il ne me fallut que quelques secondes pour me rendre compte que j'avais un problème ; sa mère ne devait pas être là, elle ne pouvait donc pas m'ouvrir. Et même si fouiller les quelques vêtements de la jeune blonde assoupie ne m'aurait dérangé que par soucis d'éthique, et bien .. il n'y avait pas de serrure. Donc certainement pas de clé non plus. Malgré ma réticence, je fus donc obligé de réveiller ma douce au bois dormant. La secouant légèrement, je souris lorsqu'elle haussa un sourcil interrogateur à mon encontre. Pas besoin de lui faire de dessin, elle compris vite la situation, et écouta mes explications. Ainsi que ma volonté de passer par une fenêtre si cela s'avérait nécessaire.

      « calme tes ardeurs, indiana jones, tu vas être servi » Ignorant mon grognement à l'écoute d'un des nombreux surnoms dont elle m'affublait en permanence, elle me pris la main, et démarra d'une démarche peu assurée vers le côté de la maison. Ce n'est que lorsqu'elle m'entraîna vers la margelle d'une fenêtre et la gouttière que je compris qu'elle comptait me faire monter sur le morceau de toit le plus bas de leur manoir miniature. Pinçant les lèvres, je ne fis aucun commentaire, et l'aidai plutôt à grimper. Et là, je fus ébahi. Sur le plan légèrement incliné tombaient une multitude de branches venant d'un saule pleureur planté tout près, et la lumière filtrant à travers les nombreuses feuilles donnaient à l'endroit une apparence féérique. Mon regard suivit la silhouette hésitante de la blonde, et la longueur de ses jambes me laissa encore bouche bée. Non pas que j'ai douté un jour d'avoir une pareille vue, mais plutôt que je n'imaginais pas réellement qu'une jeune fille aussi petite en taille parvienne à dévoiler autant de son corps sans se trahir. C'était .. étonnant. Ce qui le fut moins, ce fut son léger cri lorsqu'elle glissa et partit tête la première pour un joli vol plané. Serrant sa paume dans la mienne, qu'elle n'avait pas lâchée, je la tirais en arrière pour la plaquer au mur sur ma gauche, l'éloignant ainsi du bord. Je l'aurais certainement chambrée sur le sujet, si seulement son élan ne m'avait pas attiré contre elle. Terriblement proche d'elle. Sans que je ne comprenne, mes lèvres s'emparèrent des siennes, et plus aucune pensée convenablement construite ne me traversa l'esprit. A la place, ce fut la chaleur et l'érotisme de notre rapprochement qui me submergea. Le monde s'arrêta, et je ne vis plus passer le temps. Ma main, aventureuse, remontait avec candeur sa cuisse, lorsque la blonde m'arrêta. « non, je .. stop. stop. » Reculant d'un pas, je m'arrachai à la contemplation de ses traits pour finalement froncer les sourcils. Je ne comprenais plus. Je n'avais peut être tout simplement jamais compris. « je ne peux pas faire ça. non. je ne peux .. » Fronçant encore plus les sourcils, je dus ignorer une bonne dizaines de pensées parasites qui vinrent s'incruster dans ma tête. « c'est .. c'est à cause de l'âge, c'est ça ? » C'était ça. Cela ne pouvait être que ça. « non. j'ai besoin d'un joint. » Un instant, j'eus une bouffée d'espoir. Mais son regard fut clair ; la dernière partie de sa réponse n'était qu'une réflexion personnelle. Je n'avais plus aucune chance. Me mordant la lèvre, je ne fus même pas capable de me mettre en colère. Comment faire une telle chose alors qu'elle me fixait, l'air moitié mortifiée, moitié égarée ? Cela me semblait tout bonnement impossible. « je pars. tu devrais faire pareil, je pense. maintenant. s'il te plais. » Là, je cru un instant que j'allais y arriver. Lui prouver que j'étais plus entêté que cela, que je pouvais encore la conquérir .. Mais elle coupa court à ce que je comptais lui dire. Encore une fois. « non ce n'est pas ça, tu ne comprends pas .. je pars. Dans une école, j'ai été acceptée. Silence. C'est un internat. Tu devrais vraiment rentrer chez toi. » Je ne comprenais toujours pas. Mais voilà, j'avais eu mon instant de gloire. Une gloire orgasmique, fantastique. Mais passagère. C'était injuste. Et toute ma dévotion pour la jeune Ambreana se mua en haine. Elle ne pouvait pas me promettre autant pour ensuite m'annoncer qu'elle partait. C'était injuste. Mais je n'avais rien à faire, à par partir, peut être.. Et c'est ce que je fis. »
    o.4 go away. right now. »

      liam a. nephtys.
      Madame sa mère.
      Nana, la bonne.

      « mademoiselle ? mademoiselle, vous devriez vous habillez avant que Madame ne .. »
      « Nana ! que se passe-t-il, ici ? que faut-il faire avant que je n'arrive ? »
      « rien Madame, Nana s'inquiète pour rien »
      « Ambreana, il était temps. J'ai eu un coup de fil de ton proviseur. il refuse de te prendre à nouveau »
      « mademoiselle.. vous avez été virée de votre bahut ? »
      « exactement »
      « et j'aimerais savoir pourquoi .. »
      « oh, je suppose que fumer a été le déclencheur »
      « mademoiselle ! »
      « Nana, vous pouvez disposer. Maintenant. Quant à vous .. Drogue ou cigarette ? »
      « un peu des deux »
      « et vous osez en être fière ? »
      « pas spécialement. »
      « J'ai trouvé vos joints et vos cuissardes, Ambreana, et je n'accepte »
      « je pars d'ici quelques jours, Madame ! Qu'avons nous donc à faire d'une bande de moldus ? »
      « vous avez dépassez les bornes ! »
      « mais je n'ai fais que fumer une cigarette ou deux et le joint n'était pas un des miens »
      « arrêtez et gardez votre salive pour prier le ciel que les Serdaigles vous acceptent quand même, petite sotte »
      « je n'irai pas chez les Serdaigles. »
      « oh que si, vous irez ! »
      « qu'allez vous faire ? me punir ? allez-y, Madame, je crois que toutes deux nous commençons à avoir l'habitude »
      « Taisez vous ! j'étais chez les Bleus, comme ma mère avant moi, et sa mère encore avant elle ! tout comme vous irez à votre tour .. »
      « papa était chez les Griffondors. »
      « Ne me parlez pas de lui. Et dites moi seulement pourquoi vous n'iriez pas .. »
      « Laissez moi réfléchir. ( .. ) La cigarette ? L'alcool ? La drogue ? Les cuissardes, aussi ..? »
      « petite effrontée, vous ne méritez pas .. »
      « je ne mérite rien venant de vous, Madame. Certains Serdaigles sont honorables, je le sais .. Mais je ne suis pas de ceux là. »
      « .. »
      « tous n'ont pas une mère telle que vous. »
      « que voulez vous dire ? »
      « que la témérité et la décadence sont un prémisse de la folie, et que tout le monde sait de qui elle me vient ! »
      « Très bien. Vous ne sortirez plus de cette chambre avant votre départ pour l'école. D'ici là, plus rien. Pas de cigarettes, pas d'alcool, pas de joint. Et vous brûlerez ces cuissardes. Peut être l'isolement vous fera-t-il comprendre ce qu'est l'humilité .. ( .. ) Quoi que si, vous sortirez de cette pièce. A partir de maintenant, j'exige que vous apparaissiez à chaque réceptions qui sera donnée en l'honneur de sorciers. Et je veux que vous y apparaissiez parfaite. »

        ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
you can call me x
you can call me y
you can call me z
you can come and try ..


      Madame se trompait lourdement. Couchée en travers de mon lit, j'observais avec minutie le plafond haut de ma chambre. C'était injuste. Mes points à l'école - de moldu où elle m'avait inscrite pour que j'ai un bagage avant hogward - avaient été exemplaires à partir du jour où j'avais compris que mon père aurait aimé me voir réussir, et à partir du jour où j'avais commencé à passer mes nuits à lire plutôt qu'à dormir .. Bon, bien entendu, j'avais, en grandissant, changé de rythme. A la place de passer mes nuits à lire, je les passais à faire la fête quand j'en avais l'occasion. Mais cela n'empêchait en rien mes résultats exemplaires et ma culture grandissante ! Le problème étant que, vu que je n'avais pas apparemment vraiment besoin de travailler que pour réussir, et bien cela ne passait pas. Selon ma mère je n'avais pas assez la tête à mes études. Alors que c'était tout l'inverse. Je passais mes temps libres à lire et à étudier lorsque je n'étais pas avec des amis d'un soir. C'était vraiment l'inverse. Il fallait cependant que j'admette que j'avais commencé trop jeune à foutre ma vie en l'air. J'avais tout juste quinze ans, étais amatrice d'alcool et de cocktail, et je ne refusais pas une petite cigarette de temps en temps. Oh, et j'aimais mes cuissardes grises. Et j'avais aussi fumé un ou deux joints, mais c'était la première fois. N'empêche, c'était trop jeune. C'était trop jeune, je le reconnaissais, mais je ne trouvais pas vraiment de bonne raison d'attendre avant de commencer. En plus, je savais ce que je faisais, et je n'exagérais pas. Donc pas de soucis. J'étais simplement partagée entre l'envie de lire, de m'instruire à ne plus pouvoir penser, et entre l'idée de profiter de ma vie à fond avant que ne m'atteigne la folie. Je voulais connaître le plus de chose possible avant de mourir ou de devenir comme ma mère. Le seul problème, c'est que je brûlais la chandelle par les deux bouts. Je voulais à la fois les connaissances et la sagesses des livres et des histoires, et l'expérience et l'exaltation des délits. C'était paradoxal. Mais cela ne m'a finalement jamais empêché de dormir. Mais je devrais me montrer parfaite. Et je le serais. Une enfant exemplaire, dont le renvoi n'était qu'une erreur due à l'incompréhension de l'importance de mon dossier. C'était certainement une version qui passerait très bien auprès de ma mère et de ses amis. Oui, cela passerait très bien. En attendant, rien ne me demandais d'être parfaite en dehors de certaines occasions. Il fallait juste que je m'habitue à changer en peu de temps. Les apparences pouvaient être un jeu amusant, je venais de le découvrir en y réfléchissant. Alors peut être que je venais de trouver une autre occasion pour moi de jouer avec mes propres règles. Je danserais sur mes propres accords, et je ferais danser les autres pareillement. Calmée par cette décision, je me tordis pour attraper un livre moldu et ancien, dont la photo de mon paternel était le géniteur. J'étais une victime qui détestait s'apitoyer, et qui venait de trouver un moyen de sauver les apparences. Après tout, je n'aimais pas ces gens. Voilà qui ne m'empêcherait pas de dormir non plus.




liam ▬ « heaven can wait » Bf10uq

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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:12

liam ▬ « heaven can wait » 2moxh6c

chapitre troisième « you're the one that i want ! »
sound ; plastiscines & bitch

    o.5 there's nothing to say »
        « je t'aime » Le livre à la couverture ouvragée glissa de mes mains et heurta le sol avec un bruit sourd, où il s'écrasa d'une façon peu catholique - chose que je n'aurai jamais admise si seulement je n'avais pas été choquée. Tournant le dos à la source de ces quelques mots, je frémis et clos mes paupières avec force, espérant en les ouvrant à nouveau ne pas avoir à faire face à cette situation tant redoutée. Les lèvres pincées, je me rendis finalement à l'évidence ; fermer les yeux ne changeait rien. Absolument rien. Et cela me désolait. Assise sur l'appui de fenêtre, uniquement vêtue de sous vêtements en dentelles et d'une chemise d'homme enfilée négligemment, je ne dis rien, préférant attendre une suite que de chercher vainement quoi dire. Me redressant d'un geste souple, je pris le livre gisant à mes pieds, et le mis avec délicatesse à mes côtés, jurant sur le fait qu'il ait pu être abîmé par cette inattention stupide dont j'avais fait preuve. « je t'aime » Je n'avais pas besoin de piqure de rappel, merci. Me levant, je pris soin de respirer profondément, avant de me tourner vers celui qui me parlait. De ma taille et d'un physique avantageux, il m'observait de ses yeux incroyablement sombres, et cela me troublait. Il était là, assis sur mon lit, avec son beau discours au bord des lèvres, et son corps délicieusement dénudé. « arrête » Ma supplication n'avait été qu'un faible murmure et était, justement, une justification. J'aurai voulu que ma voix soit implacable, j'aurai voulu ne pas avoir des images sulfureuses de nos étreintes défilant dans ma tête. Des étreintes qui ne dataient que de quelques minutes, des étreintes qui .. J'étais vraiment la pire des imbéciles. « non liam, je ne m'arrêterai pas cette fois » Me mordant la lèvre, je frémis et me rendis compte que mes poings s'étaient fermés dans un mouvement inconscient. Je voulais qu'il arrête de parler. Qu'il reprenne ces quelques mots, et qu'on oublie tout. Je voulais qu'il arrête de parler, et qu'il cesse de me dévorer du regard comme il le faisait à l'instant .. Je le souhaitais vraiment. « je t'aime. et j'aime quand tu fronces les sourcils parce que tu songes à quelque chose » Alors là, vu le nombre de fois où je fronçais les sourcils, il devait m'adorer en permanence. Mais là n'était pas la question, je voulais qu'il arrête. Maintenant. Il fallait juste que je trouve la force de lui dire. « j'aime ton sourire, ton rire à la fois grave et tellement enfantin. J'aime quand tu ris de tout et de rien » Je n'avais pas un rire enfantin, j'avais un rire de gamine. Quand je n'avais pas directement un rire grave. Je n'aimais pas m'entendre rire. Et pourtant, cela arrivait souvent. Il avait raison. Mais ce n'était pas pour autant qu'il devait continuer. Reculant d'un pas, je hochai la tête, tandis qu'il se relevait, sur de lui, pour venir se coller à moi. Pourquoi mes lèvres restaient-elles scellées lorsque je mourrais d'envie de lui dire de partir, lui dire de fuir ? « j'aime ne pas te comprendre, liam, j'aime même quand tu deviens impossible pour éloigner les gens qui t'apprécies, pour je ne sais quelle raison .. » Pourquoi donc est-ce que je restais aussi muette qu'une tombe ? Je me faisais l'impression d'être une de ces jeunes empotées rougissant au moindre compliment, à la moindre déclaration - bien que celle ci soit loin d'être des moindres. Je n'arrivais pas à parler, et cela me dégoutais. « stop, s'il te plais, arrête .. » Un murmure à peine audible qui sortis de façon faiblarde de mes lèvres. Mes paupières furent à nouveau closes en un instant, et je posais les mains sur son torse - brûlant, ô dieu, quel torse .. - pour le garder éloigner. Ou était-ce pour l'attirer à moi ? Non, il fallait qu'il fuie le plus loin possible de moi. Il le fallait, je devais le faire fuir, pour son bien. Et ça allait me tuer.

        « pourquoi liam ? » silence. Que pouvais-je répondre ? Je m'efforçais de ne pas froncer les sourcils, de ne pas sourire à son regard, et de ne pas pleurer de frustration. C'était ce genre de situation, qui me minait. « je ne veux pas te faire peur, je sais que c'est tôt, mais je t'aime .. et j'ai l'impression que tu m'esquive. je ne veux pas que tu m'éloignes de toi comme tu le fais avec les autres » Trop tard. C'était beaucoup trop tard. « tu te bats contre des choses que je ne saisis pas, tu te bats avec toi même, sans seulement t'apercevoir du mal que tu fais, sans t'apercevoir des dommages collatéraux. c'est dommage, liam .. mais je voudrais que tu m'expliques » Reculant toujours plus, j'en vins à cogner l'appui de fenêtre derrière moi. Paupières closes et serrées, je frémis et secouais la tête négativement. Il n'y avait strictement aucune explication à donner. Rien à dire, rien à faire. A part peut être me faire mal, pour éviter de lui en faire à lui. Des dommages collatéraux. Il ne croyait pas si bien dire. Mais il ne pouvait pas savoir que j'étais terrorisée, que je me fustigeais, me mutilais, pour ne pas me blottir dans ses bras ? Notre relation était ténue, et avait été dès le début définie comme sans réels sentiments. Une relation qui n'aurait certainement pas duré très longtemps, car basée sur l'intention du moment plutôt que sur l'instinct. Je ne pouvais pas me permettre de gâcher une autre vie que la mienne pour ça. Même si ça faisait mal. Même si j'exagérais peut être. « j'aime les hommes grands, qui portent des chemises, sentent bon et me tiennent tête autant qu'ils me font rire » Hésitante, sa main vint frôler le tissus qui me couvrait ; une chemise d'homme qui ne lui appartenait pas. Il ne portait pas de chemises. Ne me tenait jamais tête. C'était comme ça. La seule chose qu'il ignorait, c'était que, malgré le fait que ce que je lui annonçais soit vrai, j'étais parvenue à l'aimer. Un peu, mais à la folie. Comme toujours. « j'aime les hommes qui ont du caractère, des yeux clairs et qui me font vibrer d'un sourire. j'aime ceux que j'ai aimé, j'aime ceux que j'aimerai. » Son expression se troubla et je compris qu'encore une fois il ne me comprenait pas. Ou bien refusait de me comprendre. Il resta un moment silencieux, puis murmura ; « le propriétaire de cette chemise, il doit être grand, te faire rire .. » « et il sent effroyablement bon, oui. » Un instant, l'homme parut démonter. Moi même, je ne voyais pas ce qu'il aurait pu dire ou faire. C'était tellement abstrait .. J'étais prête à mentir pour l'éloigner, parce que j'avais peur de la suite. Peur de mon avenir, peur de l'y mêler. Soudain, je vis dans son regard d'étain s'allumer une étincelle de volonté pure, qui me fit frissoner. Je n'étais pas certaine d'être capable de me mesurer à cela. « peu importe. tu l'as aimé, c'est un chanceux. mais c'est passé, tu fais ça pour m'éloigner, je le sais et je .. » « j'ai couché avec lui hier » Je n'avais pas eu d'autre choix, et le mensonge éhonté était sortit de mes lèvres avec une froideur qui me surpris. Et qui surpris aussi mon amant. Immobile, il me fixa un instant sans rien dire. Il n'y avait, encore une fois, plus rien à dire. Hier nous étions déjà ensemble, nous étions encore ensemble. Si pour lui j'avais réellement couché avec un autre, c'était une trahison. Je frémis en songeant qu'il me croyait bien trop vite. Que j'étais une garce, mais que je n'aurai pas fait ça. Que je ne me montrais garce que pour le protéger. Pour me protéger. Les premières larmes se mirent à couler lorsqu'il claqua la porte si facilement, mais elle ne coulaient plus lorsque mes colocataires revinrent de leur cour d'astronomie. C'était fini, c'était passé. Je pouvais être plus forte que ça.


              i'm a bitch but people look at me ! i'm a bitch all the time ! i'm a bitch .. in disguise ♫

    o.6 you can't save me from myself »
        « tu comptes sauter ? » La phrase me fit sourire, et il ne me fallut pas longtemps pour me tourner et chercher à observer l'inconnu qui s'enquérait de ma volonté sans une once d'inquiétude. Je trouvais cela agréable, qu'il n'ait pas hurler en tentant de me rattraper, ou qu'il ne m'ait pas crié de sauter. Non, il était juste venu me demander si oui ou non je voulais sauter, comme il aurait pu me demander où j'avais acheté mon short. Elle, en fait. L'inconnu était une inconnue, mais j'avais fait tellement peu attention au timbre de sa voix que je n'y avais pas songé avant. « non, je ne pense pas » M'asseyant souplement sur les créneaux de la tour d'astronomie, ceux sur lesquels j'étais quelques instants auparavant debout, les bras écartés, je laissais mes jambes pendre dans le vide avec un léger sourire. Non, je n'allais surement pas sauter. Avais-je seulement eu l'envie de sauter ? Non, je ne pensais pas non plus. Mais monter sur ces créneaux m'avait parut une bonne idée, et je ne regrettais pas. Je ne regrettais presque jamais rien, de toutes manières .. « tu serais capable de sauter ? » L'inconnue - dont je n'arrivais pas à déterminer le nom ou la maison - s'était assise à côté de moi sans que j'y fasse attention. Fronçant les sourcils, je vis que ses jambes à elle ne pendaient pas dans le vide, et qu'elle fixait le néant s'étendant devant nous avec appréhension. « si c'est pour une raison qui me parait valable, pourquoi pas » Ce fut son tour, de froncer les sourcils en m'observant. C'est tout ce que je pouvais voir d'elle. L'éclat de son regard, ses lèvres légèrement entrouvertes, et ses sourcils froncés. Le reste m'était caché par la noirceur de la nuit. « valables. » Elle n'avait pas l'air étonnée. Tout juste perplexe. Comme si elle ne comprenait pas qu'une raison puisse être valable pour sauter du haut d'une tour. Comme s'il fallait être dément ou avoir la mort au trousse pour faire ça. C'était peut être ce qu'il fallait être, elle avait sans doute raison. Un instant, j'eus la folle audace de chercher une réponse à mes questions dans le néant qui s'ouvrait devant moi, mais il fut fidèle à lui même et ne m'offrit qu'un océan de noirceur. Une abîme qui m'attirait dangereusement, mais à laquelle je résistais aussi bien que n'importe quel oiseau sachant voler. Un léger soupire de l'inconnue à mes côtés me fit penser qu'elle attendait peut être des explications qui ne venaient pas .. « si quelqu'un me le demandait sincèrement, si c'était pour aider une personne qui le mérite, si c'était pour prouver quelque chose qui me tient à cœur, si c'est ma seule issue.. ou si cela me parait une bonne idée, un jour. » la dernière remarque, plus légère, était destinée à masque la précédente, sur laquelle je ne voulais pas de questionnement. Le silence s'éternisa un peu, le temps pour toutes les deux de mesurer ce que je venais de dire. Le pensais-je réellement ? Certainement. J'étais la dernière à me comprendre, et c'était parfois déroutant. « donc si je te le demandais sincèrement, tu sauterais ? » La voix de la jeune femme vibrait déjà d'un pouvoir dont elle prenait conscience, mais aussi d'une certaine méfiante. Il n'était pas difficile de deviner qu'elle tendait à croire que je mentais. Et pourtant, elle s'enorgueillissait de cette position de force qu'elle avait sur moi. Cela devait être exaltant. « sans doute. mais tu ne le demanderas pas. ou pas sincèrement. » Le silence qui suivit fut révélateur. Non, elle ne le demanderait pas, même si la possibilité qu'elle puisse le faire, le fantasme houleux de ce qu'il se passerait si elle le faisait .. Même si tout ça devait tourner en boucle dans sa tête. Un instant plus tard, je tournais la tête vers elle, l'observant de face, enfin, tout en restant silencieuse. Je n'avais plus rien à dire, plus rien à expliquer. Et je n'avais plus aucune envie de rester là. Le vide n'était plus le vide si je n'étais pas seule, et chercher sa doucereuse attirance n'était pas évident avec la curieuse à mes côtés. La chance de pendu est un concept qui m'est plutôt étranger. Et pourtant, à ce moment, je dus en bénéficier, car quelques autres femmes de mon âges arrivèrent en gloussant, pour m'entraîner avec elle a ce que je devinais être une soirée, remettant mon plongeon à une autre nuit ..


liam ▬ « heaven can wait » Sans_182


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MessageSujet: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:14

liam ▬ « heaven can wait » Nybd3c

chapitre quatrième « all day and all of the night ! »
sound ; kings of leon & use somebody ♫

    o.7 i don't believe i can fly. i know i can fly »
    ♣️ ♣️starring adonis mc Gregor & duncan mc Gregor.
        Sous mes yeux, les tribunes emplies aux couleurs des quatre maisons semblaient palpiter d'attente et d'engouement. A ma gauche, les Serdaigles et leur aigle, qui semblaient attendre avec une patience commune la suite des évènements. Le bleu de leurs écharpes me fit sourire, tandis que je songeais à leurs qualités, qui ne me convenaient qu'en partie. Studieuse, intelligente, mais pas patiente pour un sous, il était clair que j'aurais détonné par mis leurs rangs. Puis venait le jaune des poufsouffle, les seuls avec qui je n'avais aucune affinité. Trop placides à mon goûts, je n'appréciais ni leur blason ni leur caractère, trop amical, trop prévisible. Certes je n'avais à leur encontre que des préjugés, mais c'était comme ça, et faire partie de leur rang m'aurait fortement déplu. Enfin, deux opposés si semblables, les Griffondors et les Serpentards se faisaient face. Eux étaient dans l'action, et criaient volontiers leurs encouragements aux joueurs dont je faisais partie. Les gryffindors, si juste, si courageux, mais bien trop respectueux du règlement .. Et les Slytheryns, si rusés, si nobles, mais peut être trop violent envers eux même ou envers les autres que pour être vraiment normaux .. Voilà les deux maisons qui s'affrontaient, les deux maisons que j'aurais adopté avec ferveur. Et j'en avais adopté une, autant qu'elle m'avait adoptée ; la cocarde rouge et or que je portais le prouvais. Je partageais pourtant autant d'affinité avec l'une qu'avec l'autre. Des affinités. Exactement, et comme par hasard, mon regard en croise un autre, qui se durcit à ma vue. Je ne comprends plus pourquoi il est partit. Ou pourquoi il m'a dis de partir. Tout ce que j'ai, ce sont des souvenirs.

            FLASHBACK » on.
          « dis .. » Décollant doucement mon visage de la nuque du jeune brun, j'y laissais pourtant glisser mes lèvres avec douceur tandis que mes doigts caressaient machinalement le dos de sa main. « oui ? » Son regard s'ancra dans le mien, et mon sourire fit écho au sien, lumineux. Il savait que je voulais quelque chose, il le savait toujours. Comme quand j'étais arrivée, les larmes aux yeux, la joue encore marquée de la main de Madame, et qu'il m'avait pris dans ses bras pour me serrer contre lui, sans rien dire. Il l'avait fait, et je l'en ai remercié en m'excusant. Comme toujours. « embrasse moi. » Une nouvelle fois, je me surpris par ma propre audace, bien que lui même semble commencer à avoir l'habitude. Sans cesser de le dévorer des yeux, je frémis lorsqu'il s'exécuta, et que ses lèvres vinrent capturer les miennes. Couchés tout les deux sur le plus grand canapé de son salon, nous profitions de ce début de vacances avec ardeur. Coincée entre le dossier moelleux et son corps, j'avais conscience de ma jambe, glissée entre les siennes, et de sa peau qui frémissait au passage de mes caresses sur sa nuque et son torse. Le baiser se prolongea délicieusement, tandis qu'il se plaçait au dessus de moi, comme il en avait l'habitude lorsque nos baisers prenaient cette ampleur .. Le souffle court, je finis néanmoins par mettre fin aux baisers, sans pour autant lui permettre de se recoucher à mes côtés. Comme ça, nous étions très bien. Je voulais juste m'arrêter avant de ne plus pouvoir le faire. Je me connaissais, et je connaissais l'attirance qu'Adonis exerçait sur moi. Si je lui permettais de continuer, c'était risquer de vouloir aller plus loin. Beaucoup plus loin. Et nous n'étions pas seuls dans la maison. « bonjour liam » Comme pour confirmer mes pensées, cette voix que je commençais à connaître se fit entendre au dessus de moi. Étirant le cou pour la voir, je me mordis les lèvres en saluant Perséphone. Elle ne fit aucun commentaire sur notre position, sur la chemise ouverte de Adonis, mais son sourire me fit rougir honteusement. Elle avait beau m'avoir expliqué qu'elle était heureuse pour son frère, qu'elle me trouvait bien pour lui, et qu'elle n'avait aucune objection au sujet de notre relation, ce sourire qu'elle avait lorsqu'elle nous apercevait dans des positions comme celle ci me faisait toujours rougir. « bon les jeunes, on mange dans une heure » Nous plantant là sans rien d'autre qu'un dernier sourire aux remerciement d'Adonis pour cette information, elle nous laissa à nouveau seuls, ce dont je lui en fus reconnaissante. Je n'arrivais tout simplement pas à m'habituer à l'accueil chaleureux et sans questions dont m'avait gratifié la famille de Adonis lorsqu'il m'avait ramené chez lui un matin. Tous m'accueillaient avec le sourire, sans objections. Je ne savais pas si Ado' leur avait dis pourquoi je le rejoignais si souvent ou pourquoi j'étais généralement bouleversée en arrivant ou en partant, mais aucun n'avais jamais abordé le sujet. Un autre point pour lequel je leurs étais reconnaissante. « tu reste pour manger ? » Le ton du brun était sec, il pensait à Madame. « si ça ne dérange pas.. mais après il faudra que je rentre » Un soupire sortit de mes lèvres au même moment que des siennes, et son regard se durcit. Néanmoins, il du comprendre que je ne voulais pas y penser, et sourit. Après tout, il nous restait encore du temps. Un sourire fleurit aussi sur mes lèvres quand je vis son regard changer, passant de froid et mécontent à un regard brillant et .. envieux ? Je n'en étais pas certaine, mais cela ne m'empêcha pas de plonger une fois encore sur ces lèvres pour me rassasier de lui.
            FLASHBACK » off.

        Des souvenirs ainsi qu'un mélange de colère et de tristesse, qui me remontent dans la gorge à chaque fois que je le vois. Adonis Mc Gregor. Son regard, après m'avoir fustigé, se détourna pour se reporter sur le match. J'aurais du en faire autant, mais à la place, mes yeux s'attardèrent encore un instant sur sa silhouette, que j'avais si bien connu, et qui m'apparaissait maintenant comme celle d'un étranger. Enfin, je repris mes rondes habituelles autours des buts de mon équipe, cherchant à la fois la position du vif d'or, mais aussi celle du souaffle. Je ne vis pas le premier, et finis par apercevoir le souaffle au loin. Il fallait que je trouve le vif d'or. Faisant le tour du terrain avec toute la rapidité que me conférait mon balais, je pris soin d'éviter Adonis. Ce n'était ni le moment ni l'endroit pour penser à lui, à nous. Il m'avait viré de sa vie, j'avais été triste, puis en colère, et maintenant il fallait que je me force à apprendre l'indifférence. Puis, tandis que je jetais un coup d'œil aux cognards que l'équipe adverse évitait trop brillamment à mon goût, j'aperçus un tout autre concurrent, un tout autre souvenir. Duncan Mc Gregor. Suivant mon instinct et sa trajectoire, je finis bien vite par me retrouver à sa hauteur, et à l'observer d'un regard amusé. Je suivis son profil, décrivant sa silhouette, que je connaissais peut être autant que j'avais connu celle d'Adonis. Adonis et Duncan. Deux cousins, beaucoup trop proches. J'avais connu mon premier amour avec l'un, j'avais finis dans une relation avec le second. C'était peut être une erreur, mais tout les deux avaient possédé un coin de mon cœur. Et puis, avec Duncan, tout n'était pas terminé .. Je saluais mentalement l'attention qu'il portait à la partie, puis m'élevais à ses côtés, en arrivant presque à ce que nos coudes se frôlent par intermittence. Il se tourna enfin vers moi, et je vis son regard se troubler. Cette fois, pas de haine. Pas de haine, mais un sentiment que je n'arrivais pas à saisir. Enfin, peu importait. Et le regard brûlant d'Adonis se faisait lourd dans notre dos. Il me haïssait, sans raison. Presque sans raison. Encore une fois, je ne saisissais pas tout. Je n'avais même pas envie de saisir. Mon attention revint à Duncan, et mon regard se porta sur ses cheveux qui avaient, comme je l'aurais parié, changé de couleur pour prendre cette couleur si foncée, si profonde, qu'ils prenaient souvent, avant. Mon sourire s'agrandit. Et un éclat doré à la limite de mon champ de vision attira notre attention à tout les deux. Le jeu continuait.


    Spoiler:

« tu le savais, toi, que la schyzophrénie pouvait être héréditaire ? »


    « courageuse ▬ intelligente ▬ soucieuse ▬ bonne menteuse ▬ impulsive ▬ téméraire ▬ délurée ▬ pas encore folle ▬ quoique peut être déjà un peu ▬ légèrement paranoïaque ▬ joueuse ▬ lunatique ▬ franche ▬ inconsciente ▬ réaliste ▬ passionnée ▬ taquine ▬ terrifiée par elle même ▬ aventurière ▬ inconsciente pour elle même ▬ protectrice envers les autres ▬ vivante ▬ fêtard ▬ déterminée ▬ décalée ▬ loyale ▬ secrète ▬ paradoxale ▬ distante ▬ rêveuse ▬ dépravée ▬ jolie ▬ garce s'il le faut ▬ déchaînée ▬ hésitante »

    « cette gamine est du genre complexe. elle est perdue et terrifiée, mais elle refuse de l'être, et se montre courageuse et souvent téméraire, comme si cela lui permettait de se prouver à elle même qu'elle valait plus que cela. elle aime la musique, a toujours un air en tête. et puis il y a cette carapace, où elle montre un visage tendant vers la perfection et la distance, mais qui cache une femme enfant pleine d'une joie fraîche et hésitante, qui se montre telle quelle à ses proches, et qui n'hésite pas à se vautrer dans l'imperfection. intransigeante lorsqu'on ose l'insulter ou insulter quelqu'un qui lui tiens à cœur, elle n'hésite pas à se venger, même si c'est plus par un orgueil mal dégrossi que par une véritable volonté de méchanceté .. oh, et elle se jette dans des relations qui la brise ou qu'elle brise, puis passe par des périodes où son lit est rarement vide plus d'une nuit ou deux .. en fait, tout se résume en vérités cachées. il y a Ambreana telle que vous la voyez, telle qu'on en parle, et il y a Liam telle que certains la connaissent et le découvrent vraiment, et qui est en lutte perpétuelle avec elle même. »

« son raisonnement est simple ; si elle accepte une folie douce et volontaire, peut être échappera-t-elle à la folie furieuse et destructrice qui la menace »

liam ▬ « heaven can wait » Sans_174


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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:19

    Bienvenue Sixtyn chérie (puis-je me permettre ? :28: ) ♥️
    avec stammy en plus. avec sinatra, the soho dolls & the plastiscines en plus. et pis 30stm en plus. tu veux m'tuer, c'est ça ?! :46: :49: et oui, j'ai confiance en toi, tu vas nous faire une vraie fiche du feu du feu du feu de dieu *o* et ce n'est pas peu dire. :43: je t'aime toi. ♥️
    et merci pour ces compliments. ♥️ et on ne remerciera jamais assez tim. ♥️
    ps : pis un prénom de mec en plus. & stammy la belle t'es réservée pour une semaine. ♥️


Dernière édition par Anthea J. Brandt-Storm le Sam 27 Mar - 0:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:22

Bienvenue parmis nous la miss =D

Très bon goûts musicaux...THE PLASTISCINES :46:
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Liam a. Nephtys
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:25

      permets toi, permets toi :28: :49:
      et puis non je veux pas te tuer, par contre je veux bien un calin un lien, plus tard - ou maintenant (a). Je pourrai, dis ? parce julia. miam quoi. :46: et bon, pour la confiance, on verra. j'essayerai de faire ça bien, et j'ai la motivation, donc ça devrait le faire \o/ oh oui et puis je viens d'exploser de rire devant le smiley avec les lapins. il est trop :12: ça me donne encore plus envie de faire de liam une dépravée. pas bien. non, pas bien. oh et puis, merci innocence, j'avoue, les plasticines sont excellentes :28:
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Nolhan E. Sveinsson
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:25

    bienvenue sur le forum :28:
    j'aime. j'aime. j'aime. non je fantasme devant ton introduction. ton pseudo. le caractère de ton personnage qui semble être tonitruant. en plus tu as jessica que puis-je demander de plus ?! :29: mes yeux ne sont que ravis (aa)
    bon courage pour la suite de ta fiche. et merci. merci. merci. pour les compliments \o/
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Anthea J. Brandt-Storm
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:27

    han et puis une bannière de moi. sixtyn, c'est trop d'honneur. :3: :43:
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Liam a. Nephtys
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 27 Mar - 0:33

    nolhan ▬ merci aussi ♥️ oh et puis le prénom & l'avatar, rawr. ton personnage promet aussi :3:

    anthéa ▬ oui bah écoutes, ta bannière elle est sexy alors forcément .. :28:
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Anthea J. Brandt-Storm
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 3 Avr - 21:09

    le délai que tu as demandé t'es comme convenu accordé. ♥️
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Liam a. Nephtys
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptyDim 18 Avr - 21:39

      et on va dire que j'ai - enfin - fini. :28:
      bon, personnellement j'aime pas ce que j'ai écris, j'ai changé d'idée pour liam en court de route et j'ai peur que ça se ressente. en plus, je me relis pas, désolée, parce que si je le fais, je vais céder à mon envie de recommencer certaines parties. et si je recommence maintenant, on est pas sauvé, ma fiche sera jamais finie. donc on va dire ça comme ça ; c'est terminé. oh, et puis si liam va chez les gryfs, je vous offre un chocolat. :22:

      sur ce, merci de votre lecture ♥️
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Nolhan E. Sveinsson
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 24 Avr - 13:37

    désolé pour le temps d'attente :3: enfin j'ai eu grand plaisir à lire ta fiche. elle est complète très bien écrite et la lecture est très très fluide. je n'ai rien à redire.

    bienvenue à gryffondor
    Une jeune fille téméraire, rebelle qui n'a pas peur de faire face aux autres. Un brin garce, elle se donne une rôle pour ne pas blesser ceux qu'elle aime vraiment. Une fille compliquée. Tu as peur que la folie te prenne. Alors tu profites de la vie tout en préservant ceux qui t'entourent. Impulsive tu es aussi studieuse et très intelligente. Ton père serait fière de toi en sachant que, comme lui, tu rejoins la maison rouge et or.

    amuse toi bien sur le forum. n'oublie pas ta fiche de lien pour avoir plein d'ami ou d'ennemie. n'hésite pas à aller demander ton poste de quidditch. requiem t'est maintenant totalement ouvert :28:
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Liam a. Nephtys
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » EmptySam 24 Avr - 21:08

    pas de soucis, mon pc était entre temps mort - et même s'il ne vaut guère mieux maintenant - eh bien je n'aurais pas pu faire grand chose .. :22: et donc euuuh. merci, merci, merci. :3:
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MessageSujet: Re: liam ▬ « heaven can wait »   liam ▬ « heaven can wait » Empty

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